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...stre parle de schéma vaccinal complet, cela veut bien dire qu'on maintient la corde au cou des Français, qu'on leur maintient une laisse, certes un peu plus lâche, avec toujours pour objectif de leur fourguer vos millions de doses de vaccins alors même que ce n'est plus une protection collective. Chaque individu devrait disposer de la liberté vaccinale, tandis que nous prendrions en parallèle des mesures pour soigner les gens malades.
...pport de l'observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, dit rapport Chalmin, qui a été présenté au Parlement la semaine dernière. Il montre que partout dans le monde, les coûts de production des agriculteurs et des éleveurs s'accroissent du fait de la hausse du prix des engrais, du coût de l'énergie et du prix des céréales. Face à cela, certains pays prennent des mesures radicales pour assurer la sécurité sanitaire et surtout alimentaire de leur population. L'exemple de la Chine, qui détiendrait aujourd'hui 62 % des réserves publiques de maïs, 60 % des réserves publiques de riz et 51 % des réserves publiques de blé, doit nous interpeller. La première question qui se pose est celle de notre souveraineté alimentaire. Le rapport Chalmin indique que les prix payés a...
... crise sanitaire et à celles qui ne manqueront pas de suivre, malheureusement très vite. Cette stratégie doit d'abord concerner l'hôpital, qu'on ne doit pas atrophier mais autoriser à se développer sur l'ensemble du territoire, afin d'en garantir l'accès à chacun et chacune. Cela passe, évidemment, par la réintégration des personnels qui en ont été exclus pour non-vaccination, mais aussi par des mesures permettant de ramener vers l'hôpital public tous ceux qui, malgré leur attachement au service public, en sont partis. Enfin, nous n'insisterons jamais assez sur la gratuité des tests. Bref, nous attendons une stratégie sanitaire et non un texte relevant de la logique sécuritaire.
... continuer d'aider l'Ukraine, nous devons anticiper une autre forme de guerre, énergétique et alimentaire cette fois, que le pouvoir russe prépare avec un grand cynisme. Comment la France, l'Union européenne et leurs alliés se préparent-ils à faire face à cette nouvelle forme de guerre et à ses conséquences, que nous pouvons imaginer, pour les Européens et pour d'autres peuples du monde ? Quelles mesures comptez-vous proposer ou prendre face à la Russie pour soutenir les Français et les Européens ?
...après le début de la crise du covid, on soit toujours dans ce même dialogue de sourds ? Comment se fait-il que les ministres se succèdent et répètent toujours les mêmes arguments, sans se poser la question de savoir s'il ne serait pas plus utile de soigner les gens malades et de prévenir les gens fragiles, plutôt que de vouloir protéger, contre son gré, un peuple qui n'en peut plus de vos fausses mesures sanitaires, des mesures qui ne visent qu'à le contrôler, à l'encadrer et à l'empêcher de vivre.
...agement concret et tangible, à savoir l'accueil de près de 100 000 Ukrainiens et Ukrainiennes – il y a beaucoup de femmes et d'enfants – dans notre pays. Il est aussi humanitaire et économique ; enfin, il passe par la livraison d'armes indispensables aux Ukrainiens. Comme vous l'avez également rappelé, le conflit en Ukraine a des conséquences concrètes pour nos concitoyens, du fait notamment des mesures de rétorsion russes, qui ont un impact sur l'approvisionnement en énergie et en matières premières. Je ne vais pas développer tous ces aspects mais, comme je l'ai dit lors du comité de liaison que j'ai tenu avec la présidente de l'Assemblée et les présidents des groupes parlementaires, je propose d'organiser, d'ici à la fin du mois, un comité de liaison sur l'Ukraine auquel prendront part le min...
...ture, nous avons adopté le plan Avenir montagnes qui vise à adapter la montagne au changement climatique. Sur place, les élus, les associations et les professionnels de la montagne doivent tenir compte des contraintes du réchauffement climatique pour l'ensemble des activités : tourisme, alpinisme, agropastoralisme. Ils sont tous mobilisés pour renverser la tendance. Monsieur le ministre, quelles mesures nationales entendez-vous prendre pour répondre à l'ampleur du réchauffement climatique ? Quelles mesures spécifiques pour les montagnes ? Quelles échéances face à l'urgence ?
Le groupe Rassemblement national votera en faveur de l'article 4. Celui-ci prévoit que le Gouvernement présente sous trois mois au Parlement un rapport permettant d'évaluer les mesures prises face au covid-19. Il permettra d'évaluer leur impact en matière de santé, mais aussi sur la société, l'économie et les finances publiques. L'époque où le Gouvernement disposait d'une majorité absolue aux ordres est révolue ; les votes de ce soir l'ont démontré. Les Français ont choisi de vous imposer le dialogue. Certes, ils attendent des mesures concrètes pour limiter la propagation du v...
Monsieur le ministre, comme je l'ai déjà fait en commission, je vous interpelle sur la situation de l'école. L'article 4 prévoit un rapport sur les mesures prises par le Gouvernement pour lutter efficacement contre le covid-19. Or, depuis deux ans, un des trous les plus larges dans la raquette concerne justement votre inaction dans ce domaine, l'incurie avec laquelle les écoles, les écoliers et toute la communauté éducative ont été traités. Aujourd'hui, le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse a annoncé un nouveau protocole sanitaire ...
... adopté. J'en profite toutefois pour évoquer la question que vous avez refusé d'aborder à plusieurs reprises, monsieur le ministre, celle de l'obligation vaccinale des soignants et d'autres personnels, et de votre refus de réintégrer ceux qui l'ont refusée, alors que nous en aurions besoin. Il est nécessaire de réintroduire ce débat ; si nous en sommes là ce soir, si nous avons ce débat sur ces mesures, c'est à cause de la crise sanitaire, mais aussi parce que notre système de santé, notamment l'hôpital public, est en train de s'effondrer. J'en veux pour preuve ce qui s'est passé hier soir à Nice : le service des urgences de la cinquième ville de France a été fermé pendant plusieurs heures, faute de soignants suffisamment nombreux pour prendre en charge les patients.
...le ; trois ans de décisions en comité restreint, en conseil de défense, sans l'aval de la représentation nationale. Cet état de fait ne peut plus durer et l'Assemblée nationale doit retrouver son rôle de législateur dans notre société. Elle doit surtout retrouver son pouvoir de contrôle de l'action de l'État. L'article 4 impose au Gouvernement la présentation d'un rapport détaillé concernant les mesures prises au niveau sanitaire pour contrôler l'épidémie de la covid-19 trois mois après la promulgation du présent texte. Comptez sur nous pour être les maîtres des horloges et vous le rappeler. Même si nous trouvons que cet article va dans le bon sens, son deuxième alinéa n'est selon nous pas assez explicite. La discussion sur ce rapport détaillé ne serait que facultative, en séance publique ou en...
...ant. C'est faire le lit des populismes alors que les Français ne veulent qu'une chose : qu'avec leurs impôts, l'État fonctionne. Le 4 mai, un plan d'urgence a été annoncé. À ce jour, les collectivités locales auxquelles la charge de l'enregistrement a été transférée font ce qu'elles peuvent pour remédier à l'engorgement en amont. Mais en aval, les délais demeurent. Monsieur le ministre, quelles mesures correctrices seront apportées ? Si des traitements en urgence sont prévus pour quelques cas particuliers, prévoyez-vous des dispositifs d'indemnisation pour ceux dont les billets et les séjours ne pourraient être remboursés ? Nous sommes dans le cadre juridique de plein contentieux, mais on en sait la lourdeur. Ne serait-il pas opportun de prévoir un processus d'indemnisation simplifié à la haute...
...in été, ce sujet n'a été ni abordé ni débattu ; c'est notre principal regret. C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas souhaité vous donner un blanc-seing et que nous n'avons pas souhaité voter le dispositif prévu à l'article 2. Cela étant, il faut relever que nous avons pu obtenir un certain nombre d'avancées par le dialogue et la discussion avec la majorité et le Gouvernement. Toutes les mesures qui entendaient contraindre, sur le territoire national, les Français dans leur vie quotidienne, pour aller au restaurant ou pour prendre des transports ont ainsi été écartées. Dès le départ, nous avions indiqué que nous ne souhaitions pas les voir figurer dans le texte et elles n'y figuraient pas. Cela nous semble important. En commission, avec Philippe Gosselin, à partir d'un amendement rédigé...
Des applaudissements, c'est bien ; des mesures de bon sens, c'est mieux ! Les images et le fiasco du stade de France ne sont qu'une infime partie de ce que les policiers, donc les Français, vivent jour après jour. Stop au laxisme ! Nos propositions ne manquent pas. Il faut d'ores et déjà réarmer moralement les forces de l'ordre, rétablir les peines planchers, construire les places de prison nécessaires, donner des moyens à la justice, prono...
Quelles mesures de bon sens appliquerez-vous pour assurer véritablement aux Français la sécurité, qui est la première des libertés ?
... l'heure était venue du bilan de votre gestion, mais vous avez refusé de vous prêter à cet exercice. Je voudrais pour ma part en dire quelques mots. Votre gestion de la crise sanitaire a été extrêmement centralisée, autoritaire, liberticide et cadenassée. Elle a conduit notre pays à enchaîner les régimes d'état d'urgence et les dispositifs exorbitants. Elle a tenté de banaliser en permanence les mesures exceptionnelles. Nous vous avons proposé d'en discuter, mais vous avez préféré refuser de débattre et de dresser le bilan qui nous aurait permis d'aborder autrement à l'avenir la gestion de la crise sanitaire. La présidente de l'Assemblée nationale a décidé de passer outre les décisions du président de la commission des finances. Vous avez quasiment refusé toutes nos propositions pour affronter ...
...atives aux personnes testées et à celles considérées comme cas contact. Le manque d'ergonomie de la plateforme SI-DEP oblige les professionnels de santé à recourir à des intermédiaires pour enregistrer les résultats des tests dans la plateforme. De plus, dans son dernier avis du 4 juillet, la CNIL a rappelé que « l'utilisation du fichier SI-DEP […] ne doit pas servir à contrôler le respect [des] mesures » de quarantaine et d'isolement. Quelles garanties apportez-vous sur ce point ? Le ministre de la santé et de la prévention évoquait hier le rôle de « thermomètre » de ces systèmes d'information. Les Français attendent non la prorogation d'un dispositif ne respectant pas leur secret médical mais des mesures concrètes pour lutter contre l'épidémie et, surtout, des mesures d'urgence pour sauver l'...
et pour formuler des propositions en faveur de la sauvegarde et de la promotion des services publics. Nous l'avons fait à l'occasion de l'examen de ce texte et nous continuerons au cours des mois à venir. Nous proposons des mesures face à la crise sanitaire qui privilégient la prévention plutôt que la punition de nos concitoyens et de nos concitoyennes. Nous avons également fait des propositions favorisant la planification plutôt que la débrouille – c'était l'objet de nos amendements, jugés irrecevables, destinés à préparer la rentrée scolaire, qui s'annonce catastrophique sur bien des aspects.
...système d'information puisse être modifié et instauré de nouveau à tout moment par décret échappe un peu à notre contrôle parlementaire. Plus globalement, nous formulons d'autres objections à cet article. Tout d'abord, les conséquences de la situation pandémique sur le secteur hospitalier sont très différentes de celles qui prévalaient il y a quelques mois, voire il y a deux ans. À l'époque, des mesures de confinement auraient été prises dès 130 000 ou 150 000 contaminations par jour : tel n'est plus le cas, car les services d'urgence ne sont plus engorgés. Par ailleurs, le refus de réintégrer les soignants non vaccinés, même s'ils sont immunisés, notamment par la contamination, ou lorsqu'ils sont négatifs au covid, pose problème. Enfin, comme nous l'avons régulièrement dénoncé, la gestion de ce...
Permettre le prolongement du traitement des données de santé personnelles ne me semble pas légitime. D'une part, cela fait près de trois ans que les Français doivent vivre avec des mesures d'exception qui mettent à mal le respect de leur vie privée : je doute que nos concitoyens souhaitent s'habituer à ce que l'État dispose d'un tel droit de regard sur leur état de santé, qui plus est sans leur consentement. Le prolongement du dispositif est une invitation faite aux Français de s'habituer à vivre avec des mesures qui ne sont pas de l'ordre de la normalité.