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Interventions sur "marché"

209 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...aut réduire les coûts, maintenir des prix bas, nourrir et même gaver les concurrents, et enfin gérer voire accompagner le déclin du nucléaire, marqué par la fermeture de Fessenheim, l'arrêt du réacteur rapide refroidi au sodium à visée industrielle Astrid et la fermeture de quatorze réacteurs inscrite dans la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) aujourd'hui opposable. En même temps, le marché devait s'occuper des énergies renouvelables, sans considération des territoires, des habitants ni, pour l'éolien offshore, des travailleurs de la mer, et sans véritable structuration d'une filière industrielle « made in France » dans les secteurs de l'éolien terrestre et du photovoltaïque – c'est moins le cas, je le concède, de l'éolien en mer. Et tout cela s'est fait en laissant s'envenimer les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...s maires, pas sans respecter les territoires. Dans le secteur nucléaire, l'absence de renouvellement des capacités de production et des investissements nécessaires – vous n'avez pas évoqué les modalités de financement – nous prive de visibilité sur la stratégie de l'État. Pour faire tout cela, la régulation par la puissance publique est nécessaire. Pour faire tout cela, il ne faut pas laisser le marché faire son œuvre. Pour faire tout cela, il faut préserver l'unicité et l'intégrité des outils industriels, de la production à la distribution. Pour faire tout cela, nous devons faire nôtre l'idée qu'avec son énergie ouvrière, le ministre Marcel Paul formula ici même : il faut avoir une vision d'ensemble de ces problèmes car l'énergie est l'armée de la reprise économique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse :

...nédit. Pour rétablir la confiance dans notre système énergétique, vous menez une guerre de souveraineté. Une première bataille a été gagnée, celle de la diversification des approvisionnements en gaz. Deux batailles restent à mener. La première est celle du nucléaire. Gardons-nous, par passion anti-européenne, de revenir aux doctrines dépassées du monopole d'EDF, du tout-nucléaire et de la fin du marché européen. Au contraire, vous décidez, dans le sillage du discours de Belfort, de nationaliser EDF pour protéger les financements de projets à long terme comme les EPR. De même, le mécanisme des prix européens de l'électricité a été modifié et les effets de l'évolution des coûts de production des énergies fossiles ont été largement amoindris. L'autre bataille qui reste à mener est celle de l'équi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

... éléments de comparaison dont nous disposons, la seule certitude est que le prix de l'électricité que paieront les PME françaises sera vraisemblablement deux fois plus élevé que celui payé par les Allemands, qui ont instauré un système très énergique et efficace : un plafonnement du prix de l'électricité à 130 euros le mégawatt jusqu'à 70 % de la consommation et, au-delà, l'application du prix du marché. Malheureusement, votre système est bien moins puissant. Nous avons la faiblesse de penser que la seule solution aurait consisté à s'extraire du marché européen, même si notre manque d'indépendance rend en effet moins évidente la demande d'une dérogation européenne semblable à celle qu'ont obtenue l'Espagne et le Portugal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...ucoup pour nombre de Français qui disposent de revenus modestes. Un couple qui dépense 3 000 euros en électricité par an pour chauffer son pavillon – ce n'est pas un prix extravagant – verra sa facture augmenter de 450 euros, ce qui n'est pas négligeable. Si nous avions eu un peu de courage ou de volonté politique, nous aurions pu suspendre l'application de la loi portant nouvelle organisation du marché de l'électricité, dite loi Nome.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

Omniprésente, abondante et accessible, l'énergie a accéléré nos déplacements, amélioré notre confort et notre santé, sécurisé notre alimentation, augmenté la productivité de notre économie, facilité nos communications et diversifié nos loisirs. Orchestrant et simplifiant notre quotidien, l'énergie abondante et bon marché a construit notre addiction. Une addiction aujourd'hui mise à l'épreuve par un impératif climatique, une crise sanitaire, une guerre aux portes de l'Europe et une capacité de production dégradée et dépendante d'importations. D'une consommation systématique et machinale, l'énergie est devenue un sujet central de questionnement. À quel prix devrons-nous la payer ? Sommes-nous sûrs de disposer d'ass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Notre horizon est celui de l'Europe ; il est mille fois celui de l'Europe, d'une Europe qui organise les marchés de l'énergie, qui se projette dans des coopérations avec l'Afrique, qui partage, qui invente, qui recherche et qui accélère la décarbonation, au-delà de son Green Deal actuel. Nous avons besoin d'un nouveau Schuman, non pour organiser le marché de l'acier et du charbon, mais pour inventer l'Europe des énergies vertes et de la sobriété du futur. Voilà l'Europe qu'il nous faut. Nous avons besoin d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Alfandari :

...tique française au regard des directions prises par nos partenaires européens. Il prendra heureusement fin en 2025, mais nous devrons rester vigilants quant à l'évolution des règles européennes. À l'heure actuelle, nous n'avons pas atteint nos objectifs en matière de transition écologique et énergétique. Pour ce faire, nous avons besoin de leviers d'action. En premier lieu, il nous faut un vrai marché des crédits carbone. Donner un prix au carbone est l'outil d'une transition écologique juste et efficace, capable de garantir aux citoyens et aux entreprises l'accès à une énergie propre et bon marché, d'accélérer l'adaptation de l'économie et de l'agriculture, de permettre le financement de services publics décarbonés – notamment d'une mobilité facteur d'équité territoriale –, et générateur de b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Grâce à l'action visionnaire du général de Gaulle et de Georges Pompidou, la France a disposé pendant des décennies d'une électricité souveraine, bon marché, sûre et non polluante. Malheureusement, leurs successeurs, soumis à l'Union européenne, ont accepté la libéralisation absurde du marché de l'électricité et du gaz, gâchant l'inestimable atout que constituait EDF-GDF. Pire encore, l'incompétence, la démagogie, l'incohérence des gouvernements de François Hollande et d'Emmanuel Macron, ont précipité l'économie française dans une impasse énergétiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

le racket d'EDF, organisé par l'État au profit de groupes privés bénéficiant d'un prix de rachat de l'électricité scandaleusement bas ; votre soumission à l'Allemagne qui, payant les pots cassés de sa propre politique, a voulu détruire l'avantage de la France ; votre docilité maladive face à une Union européenne qui refuse d'admettre le fiasco du marché de l'électricité de la spéculation ; l'explosion du montant de la contribution au service public de l'électricité (CSPE) – plus 650 % en vingt ans ! – car, comble de tout, ce sont les Français qui, par leurs factures, ont payé la destruction de leur modèle électrique ! Comment s'en sortir ? Le premier préalable est de regagner notre indépendance, notre souveraineté énergétique. Revenons tout d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Un Français sur deux a déjà dû renoncer à se chauffer alors qu'il avait froid, mais vous prévoyez un matraquage tarifaire supplémentaire de 15 % de hausse des prix du gaz et de l'électricité au 1er janvier prochain. Des entreprises sont à l'arrêt, des milliers d'emplois sont menacés par l'explosion des prix de l'énergie, comme chez Duralex, mais vous abandonnez les entreprises aux prix du marché. Des universités ferment une partie de leurs locaux. Les factures de gaz sont multipliées par cinq, par exemple pour le collège de Trignac dans ma circonscription. Le système de production électrique ne garantit même plus l'absence de coupures cet hiver. Voilà le terrible bilan de cinq ans de politique énergétique macroniste. Vous en êtes réduits à demander aux citoyens de baisser leur chauffage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...ypocrite. Vous auriez pu décider d'engager le débat sur la stratégie énergétique avec le pays tout entier, de convoquer un référendum pour que les Français arbitrent entre différents scénarios, dont un scénario visant 100 % d'énergies renouvelables, comme nous le défendons. Mais vous faites le choix des conseils de défense et d'un débat sans vote aujourd'hui. Vous auriez pu engager la sortie du marché de l'énergie, mais vous préférez protéger les superprofits et les conflits d'intérêts avec les groupes privés jusqu'au sein de votre gouvernement !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

…plutôt que l'action urgente et juste en faveur de la sobriété, des énergies renouvelables et de la sortie des énergies carbonées. Dix ans, mais vous continuez à laisser le marché faire la loi au lieu de bâtir une vraie planification écologique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

En réalité, votre politique n'est guidée que par une seule chose : le marché. Mais on se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Dans l'Europe libérale, le prix de marché est décorrélé des coûts réels de production, et même plusieurs fois supérieur à celui-ci, pour le plus grand profit des actionnaires. On subventionne le développement de distributeurs d'électricité dont l'unique activité consiste à revendre une énergie qu'ils ne produisent pas en spéculant sur ses prix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

L'échec du marché à organiser la production, et plus encore la bifurcation énergétique, est patent. Si vous ne voulez pas écouter les Insoumis, écoutez au moins le président du Medef : « Pour l'énergie, nous sommes en guerre, et le marché ne fonctionne pas en économie de guerre. Cela devrait obliger la Commission européenne à acter cette réalité et donc à suspendre les mécanismes de marché. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

... C'est la fin d'une époque dont vous êtes la queue de comète, incapables de sortir des impasses libérales que vous avez vous-mêmes créées. Pourtant, un autre monde est possible ! Pour protéger les familles, les communes, les industries, les PME, pour l'intérêt général, nous avons besoin d'une rupture républicaine. L'énergie n'est pas une marchandise, mais un bien commun. Pillage et gaspillage du marché ont assez duré. Face à la crise, l'heure est à la maîtrise publique et à la planification écologique, dont nous parlons avec Jean-Luc Mélenchon depuis tant d'années. Un système français public est nécessaire, pour lequel la sortie du marché européen de l'électricité est impérative. Assez de mauvaise foi ! Pour échanger de l'électricité avec nos voisins, nous n'avons pas besoin d'un marché europé...