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Je vais me répéter, car chacun le fait en permanence en ce moment. D'abord, je rappelle que les agents qui sont aujourd'hui en poste ne sont pas concernés par la réforme ; seuls sont concernés les nouveaux entrants. Je rappelle que les astreintes dont vous parlez, liées à ces métiers, sont en général compensées tout au long de la carrière dans la semaine ou dans le mois, par des vacances ou en heures supplémentaires.
Je rappelle aussi que les pensions moyennes de ces retraités sont plus importantes que celles des personnes exerçant le même métier ailleurs.
Enfin, la durée de leur retraite est de cinq à sept ans plus longue que celle de l'ensemble des autres métiers. Vous devriez reconnaître cela et ne pas défendre l'indéfendable.
Il se fonde également sur l'article 70, alinéa 2, de notre règlement. Chaque fois que nous citons ici un prénom ou un métier, chers collègues, vous hurlez. Commencez par vous calmer vous-mêmes !
Quant aux problèmes de recrutement et d'attractivité, permettez-moi de vous donner une autre clé d'analyse. Bien sûr, il est difficile de recruter dans de nombreux métiers. Mais notre modèle social est, par certains aspects, excessivement généreux.
Certains multiplient les alternances de périodes de chômage et d'activité – le nier serait irréaliste. Vous devez résoudre vos contradictions : vous ne pouvez être à la fois, comme Mme Rousseau, être de ceux qui défendent le droit à la paresse et vous plaindre que l'on ne trouve plus de candidats pour exercer certains métiers très importants
Monsieur le ministre, à la RATP comme au sein de toutes les autorités organisatrices de transports, il faut rendre les métiers plus attractifs et faire en sorte que des jeunes se forment et postulent.
Quelles réponses apportez-vous ? Nous n'avons pas bien compris ce qui va donner envie aux jeunes de s'engager dans ces métiers. Allez-vous augmenter les salaires, ou bien verserez-vous des primes ? C'est cette dernière option que vous leur proposez actuellement, ainsi que des heures supplémentaires, tout en leur demandant de travailler deux ans de plus. C'est ce que vous mettez sur la table, sans rien de plus pour rendre ces métiers plus attractifs. Nous le dénonçons. Quand j'entends dire, comme ce fut le cas à l'insta...
Deuxièmement, les carrières sont aujourd'hui diversifiées, ce qui conduit certains à être polypensionnés. Le système de retraite se heurte à cette réalité. Il faut donc l'adapter et, tout en reconnaissant la pénibilité de certains gestes et de certains métiers, aller vers un système homogène, et non vers un ensemble de systèmes particuliers. Le groupe Démocrate est défavorable à cet amendement et à ceux qui poursuivent le même objectif.
Il est vrai que travailler à la RATP, c'est avoir un métier pénible. La preuve : vous n'avez trouvé que ce pauvre Jean Castex pour la diriger !
C'est ce que nous demandons en soutenant cet amendement. À la pollution s'ajoutent les horaires décalés, le travail souterrain, les vibrations – tous les aspects que nous soulignons parce que, dans ce débat, nous défendons les agents de la RATP et tous ceux qui exercent des métiers dans lesquels ils sont confrontés aux mêmes conditions pénibles. Nous défendons, nous, tous les travailleurs !
Chers collègues de la NUPES, vous parlez de l'attractivité, des difficultés de recrutement, de l'assurance de partir à la retraite en bonne santé… pour les agents de la RATP ! Qu'en est-il de tous ceux qui exercent des métiers en tension – agents d'entretien, aides-soignants, aides à domicile, employés de restauration, ouvriers non qualifiés, agents de sécurité, infirmiers ?
Bien sûr, c'est l'objet de l'article 1er , mais passer autant de temps sur l'article 1er n'est possible qu'au détriment de l'article 7. Or je voudrais que nous en arrivions aux articles 7 et 8. Nous parlons des régimes spéciaux, plus précisément de certains métiers, de deux ou trois métiers, exercés dans deux ou trois grandes entreprises. Que dites-vous du monde agricole, du travail des artisans, du milieu hospitalier ? Rien, rien, absolument rien !
...us parlons, c'est de l'égalité face à ce temps de la vie, ce temps qu'on a pour soi après une vie abîmée. Nous sommes bien contents, dans nos circonscriptions, de trouver ces agents pour qu'ils rétablissent le courant à des familles qui n'arrivent pas à payer la facture. C'est l'hiver, et nous savons combien ce travail est essentiel. Alors comprenez ce que disent ces chiffres : quand on a eu un métier pénible, qu'on a travaillé la nuit, dans le froid, quand les mains, le corps ont donné, on a besoin du repos.
Je souscris pleinement aux propos de notre collègue Arthur Delaporte, qui nous appelle au respect. Mais il y a tout de même un peu d'indécence, chers collègues de La France insoumise, à nous exhorter au respect des travailleurs du nucléaire et de leur régime spécial, quand vous-mêmes prônez la sortie du nucléaire, donc la suppression de leurs métiers ! C'en est presque hallucinant !
Cela pose un réel problème d'humilité. Entendre M. Éric Woerth donner des leçons de travail aux personnes ayant un métier pénible pose également un problème d'humilité ! Le programme Artémis 2024 est le prochain vol pour la lune ; les astronautes seront contents de vous découvrir en arrivant, tant vos arguments sont lunaires !
Nous faisons la promesse à toutes les Françaises et à tous les Français que ceux qui ont exercé des métiers pénibles et difficiles pourront partir plus tôt et en meilleure santé. En faisant obstruction – une obstruction bien mesurable et non pas ressentie –, en refusant cette réforme, vous refusez les nouveaux droits qu'elle prévoit : la revalorisation des petites pensions pour ceux qui sont déjà à la retraite ; le dispositif relatif aux carrières longues, auquel seront intégrés les congés parentaux ;...
Qui sont les privilégiés ? Est-ce que ce sont ceux qui ont conquis quelques protections, quelques droits, pour survivre à des métiers particulièrement pénibles ?
Je rejoins Mme Dalloz sur un seul point : oui, nous voulons tirer les régimes de retraite vers le haut. Bien sûr, plein d'autres métiers méritent davantage de reconnaissance. En abordant le sujet de la pénibilité par l'angle des métiers et non par celui des critères, on se trompe. Plusieurs métiers sont bien connus pour leur pénibilité – je pense, entre autres professions aux carreleurs, aux maçons, aux égoutiers – mais certaines fonctions en usine y sont aussi exposées du fait du port de charges lourdes, de stations pénibles, et...