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Interventions sur "métier"

451 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

...galement associer pleinement les élus locaux aux décisions de fermetures de classes, qui vont se poursuivre en raison du déclin de la démographie scolaire. C'est le seul moyen de faire accepter par les parents d'élèves et les élèves ces fermetures qui, si elles sont justifiées, ne sont pas toujours bien acceptées. Il faut aussi s'attaquer à un paradoxe : l'augmentation significative du nombre de métiers en tension et le nombre encore important d'orientations inadaptées chez les jeunes. Comment y répondre et s'assurer que le ministère de l'éducation nationale oriente mieux nos jeunes compatriotes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

...lemagne. Cette baisse de pouvoir d'achat s'accompagne de conditions d'exercice qui se dégradent. Les enseignants sont méprisés, sous-payés, et pourtant toujours en première ligne, prêts à s'adapter pour assurer la continuité éducative. En tant que députée membre de cette commission, je souhaite défendre plusieurs projets, mais aucun ne pourra s'appliquer sans enseignants dans les classes. Or le métier n'attire plus, les démissions flambent et on organise des speed datings pour embaucher. Certains collègues sont à découvert dès le début du mois. Malgré tout, ils exercent leur métier avec cœur, ne laissant rien transparaître devant les élèves. Quand je suis arrivée à l'Assemblée nationale, on m'a fourni un bel ordinateur, dont le coût correspond à mon ancien salaire. Enseignante, je béné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Sophie Frigout :

...on des salaires des enseignants est la bienvenue, cette mesure ne suffira pas à réduire la crise des vocations et à endiguer la vague de démissions. Ce n'est pas non plus l'usage de plus en plus fréquent de la contractualisation et l'organisation de job datings qui régleront ce problème, car vous recrutez en quinze minutes des personnes qui n'ont pas été formées pour enseigner, comme si ce métier pouvait s'apprendre sur le tas. Quel mépris pour les enseignants qui ont travaillé dur pour valider un master et réussir le concours du CAPES ! Pour assurer le dédoublement des classes de CP et de CE1 dans de nombreux quartiers, le Gouvernement a fermé beaucoup de classes en milieu rural, ce qui est inacceptable, car on porte ainsi atteinte à l'égalité des chances entre les élèves, laquelle est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

... statut est parfois le résultat d'un choix, pour échapper à l'inconfort de certaines mutations. En effet, certains enseignants peuvent se retrouver éloignés de leur famille ou se voir refuser des postes. Cela peut être encore plus difficile à vivre dans des contextes médicaux ou familiaux particuliers, comme j'en connais dans ma circonscription du Finistère. Pour ces motifs, certains candidats au métier d'enseignant, voire des enseignants en poste, peuvent préférer un contrat au concours. Aussi, j'aimerais savoir si une gestion plus humaine du système des mutations serait possible afin de ne pas freiner la volonté d'engagement des futurs enseignants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion :

En mars dernier, le Président de la République avait souhaité que tous les collégiens de la cinquième à la troisième bénéficient d'une demi-journée par semaine ou par mois – ce serait à préciser – consacrée à l'orientation ; ce serait pour eux l'occasion de visiter les entreprises proches de leur établissement afin de découvrir secteurs d'activité et métiers. Cette mesure est-elle bien à l'ordre du jour et si oui, selon quel calendrier ? Une concertation est-elle programmée, notamment avec les professeurs de technologie, qui seraient concernés au premier chef ? Cela entraînera-t-il la disparition des cours de technologie dans leur forme actuelle ? Comment envisagez-vous la relation entre l'établissement et l'entreprise dans les territoires en tensio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

...ion peu attractive, et parce que ces personnels se trouvent rapidement en difficulté faute d'une formation suffisante. Depuis de nombreuses années, la politique de réduction des moyens et de suppression de postes dans les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), dans la santé scolaire et parmi les enseignants fait des ravages. Envisagez-vous d'accroître l'attractivité de ces métiers pour maintenir l'objectif d'une école réellement inclusive et préserver les fondements de la loi « handicap » de 2005 ? Que comptez-vous faire pour renforcer les moyens humains et mieux accompagner les personnels, qu'ils soient enseignants ou AESH, notamment en matière de formation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarl Olive :

... le terrain durant trois semaines, puis repartir en formation les trois semaines suivantes. Ce rythme ne permet pas à l'étudiant enseignant d'assurer un suivi des élèves régulier, quotidien, gage de réussite pédagogique. Quelles évolutions comptez-vous proposer ces cinq prochaines années en matière de formation des enseignants ? Quelle politique mènerez-vous en vue de rendre attractif le master « Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation » (MEEF) et d'améliorer le suivi des étudiants enseignants et leur formation sur le terrain ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

...répondez-vous ? Le rapport de la médiatrice de l'éducation nationale pointe le manque d'accompagnants, ainsi que le morcellement de leur activité entre plusieurs élèves et différents établissements. Plutôt que de mutualiser les AESH, d'augmenter de façon déraisonnable leur temps de travail, de bricoler entre administrations pour gérer la pénurie, pourquoi ne pas reconnaître la spécificité de leur métier et en faire des fonctionnaires d'État correctement rémunérés, et suffisamment nombreux pour accompagner chaque enfant ? À Paris, c'est souvent grâce aux jardins d'enfants que les enfants en situation de handicap sont accompagnés jusqu'au CP. Ces structures publiques, qui emploient des professionnels formés, en nombre suffisant, sont précieuses pour la mixité sociale et l'inclusion, mais elles so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...Ne voyez-vous pas là le renoncement à une certaine forme de laïcité, puisque des intérêts privés pénètrent par ce biais l'école publique ? Les jeunes diplômés sélectionnés par Le Choix de l'école bénéficient d'une formation de quatre semaines seulement. Pourquoi être partenaire d'une association qui privilégie une formation si réduite, alors qu'on pourrait recourir à des enseignants diplômés des métiers de l'éducation nationale, inscrits sur liste complémentaire ? Pouvez-vous indiquer les montants précis des subventions publiques qui lui ont été accordées en 2022 ? Comptez-vous poursuivre ce partenariat scandaleux ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

...s recevons avec ma suppléante des parents en colère : ils ne parviennent pas à trouver un AESH pour leur enfant. Le 25 juillet, vous avez présidé le comité national de suivi de l'école inclusive. Pouvez-vous garantir qu'à la rentrée, aucun des enfants en situation de handicap ne se trouvera sans solution et que tous pourront vivre une scolarité normale ? Prévoyez-vous un plan de revalorisation du métier d'AESH pour mieux accompagner ces professionnels dévoués et indispensables ? Soutiendrez-vous leur titularisation et supprimerez-vous les PIAL, qui ne leur permettent pas de travailler dans des conditions satisfaisantes ? Prévoyez-vous une revalorisation de leur salaire – 850 euros mensuels aujourd'hui –, une formation et des recrutements ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier, présidente :

Je profite de cet instant pour remercier celles et ceux qui m'ont élue aux fonctions de vice-présidente de la commission. Il s'agit d'une belle reconnaissance pour mon territoire, pour mon parcours qui sort un peu des sentiers battus, et pour mon métier de professeur. ( Présidence de Mme Isabelle Rauch, présidente de la commission )