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Ce régime prend en compte les métiers dont la pénibilité est la plus importante, en se basant sur un système dit de service actif. Avant 2008, les salariés ayant effectué dix-sept années de service actif pouvaient bénéficier d'un départ anticipé à la retraite cinq ans avant l'âge légal, soit à 57 ans. Parallèlement, 23 % des effectifs de ces entreprises ne pouvaient prétendre à ce dispositif. Cependant, les salariés concernés retar...
En rendant ces métiers plus pénibles sans garantie sociale de pouvoir partir plus tôt à la retraite, de bénéficier de bons salaires, de pouvoir récupérer les nuits de travail, nous aurons toujours autant de mal à recruter. Nous demandons donc que le régime actuel soit préservé, amélioré et étendu à tous les salariés de ce secteur. Madame Louwagie, vous nous parlez de lâcheté…
...ommercialisent ou distribuent l'électricité et le gaz. Comme l'a montré la pandémie de covid-19, ces emplois sont vitaux pour le quotidien de nos concitoyens et pour l'économie nationale. Il est donc nécessaire de fidéliser ces salariés et de valoriser leurs compétences. La préservation de ce régime spécial est d'autant plus importante que nous avons impérativement besoin de rendre attractifs les métiers du secteur de l'énergie. Alors que notre pays affronte la plus grave crise énergétique depuis la guerre, la nécessaire relance de la filière nucléaire, que vous avez saccagée, impliquera la création de près de 80 000 emplois dans les dix prochaines années. Par cet amendement, le Rassemblement national refuse de cautionner l'inégalité créée par ce texte entre les salariés actuels et futurs du se...
Je vois que Fabien Roussel a évolué depuis hier soir puisqu'il vient de reconnaître que les chauffeurs de bus à Paris et à Bordeaux exerçaient un métier pénible.
...s physiques, travail de nuit, exposition aux aléas climatiques ou aux pollutions, sont autant de contraintes qui justifient des départs anticipés. Cet amendement vise à maintenir et à préserver le régime spécial des salariés des industries électriques et gazières. Dans ce secteur, le besoin de recrutement est très important ; vous allez le rendre plus difficile en diminuant l'attractivité de ces métiers. Huit Français sur dix sont opposés à cette réforme des retraites : vous avez perdu la bataille de l'opinion.
J'ai peur que l'étude d'impact ne soit pas à la hauteur des enjeux que représente la suppression des régimes spéciaux. Celle-ci pourrait être inutile, voire coûteuse, comme l'a rappelé un de nos collègues de la NUPES. Les métiers concernés ne sont pas des métiers de passion – je n'entends pas de jeune déclarer qu'il rêve de travailler à la RATP ou à la SNCF. Ils connaissent au contraire un problème d'attractivité que les dispositions de cet article ne feront qu'aggraver. Ceux qui s'engagent dans ces métiers le font parce qu'il faut bien travailler ; ils prennent en compte la sécurité de l'emploi, le niveau des salaires,...
J'aimerais comprendre l'objet du débat. Tout le monde est manifestement conscient de la pénibilité des métiers concernés, des vibrations que subissent, par exemple, les chauffeurs de bus. Tout le monde sait que conduire un métro, c'est travailler de manière isolée, dans le noir, la pollution et le bruit. Tout le monde admet que ces métiers sont absolument indispensables compte tenu de la nécessaire transformation écologique de notre économie et de notre société. Oui, nous avons besoin de chauffeurs de bu...
en marquant ainsi la priorité nationale que nous accordons à ces métiers, pour le bien de tous, y compris de celles et ceux qui les exercent ?
...cial. Quelle honte ! Honte à vous et à votre gouvernement, qui n'avez rien fait pour sortir du marché européen de l'électricité indexé sur le prix du gaz. S'agissant de ce régime spécial, vous confondez privilège et vertu. Il est vertueux, ne vous en déplaise ; non seulement il est autofinancé, mais il est excédentaire. Il prend en considération la pénibilité réelle, poste par poste, afin que le métier reste attractif. Dans un contexte de crise énergétique, nous devons conserver l'attractivité des métiers de l'énergie. Nous aurons besoin, demain, de professionnels qui pourront accélérer la construction des nouveaux réacteurs pressurisés européens (EPR). Comment comptez-vous continuer à recruter et à accélérer le développement du secteur si ces métiers perdent de leur attractivité ? L'âge moyen...
... par la phrase suivante : « Les salariés recrutés après le 31 août 2023 bénéficient d'un régime aussi protecteur que ceux recrutés jusqu'à cette date. » Nous nous opposons à la fin du régime spécial de la RATP. Bien sûr, vous nous opposerez le déficit comptable de ce régime, mais comme nous l'avons dit, celui-ci est essentiellement dû à un problème d'effectif, lié au manque d'attractivité de ces métiers et à la dégradation des conditions de travail causée par la privatisation en cours. Vous nous opposerez aussi l'inégalité de statut dans le secteur du transport selon les territoires. Eh bien, refusons le nivellement par le bas ! Si vous reculez devant le coût, pensez à l'adage : « Quand on aime, on ne compte pas ».
Cela nous montre bien qui vous aimez ! En supprimant ce régime, qui compense la pénibilité des métiers, vous ne réglez pas le problème de l'attractivité. Alors que leurs droits étaient ouverts dix ans avant ceux des salariés du régime général, les personnels non seulement perdront cet avantage, mais devront désormais travailler deux ans de plus, sans parler de la diminution de la pension ! À la RATP, nombreux sont les agents originaires des dits outre-mer…
Pour clarifier les choses, au Rassemblement national, nous sommes pour la suppression des régimes spéciaux – notre vote sur l'amendement précédent l'illustre – parce que nous sommes pour l'égalité entre les Français, et parce qu'une telle suppression est pragmatique. En effet, du point de vue financier et comptable, on ne peut appliquer à tous les métiers pénibles de France le régime de la RATP – c'est impossible. Toutefois, pourquoi sommes-nous opposés à l'article ? Parce que nous sommes contre la brutalité…
... décote connaisse une montée en charge plus lente et l'âge d'annulation de la décote demeure sensiblement inférieur à celui des autres régimes ? Nous devons rétablir plus de justice et d'équité dans les régimes de retraite. Pourquoi souhaitez-vous maintenir de telles inégalités, à pénibilité égale ? Ces conditions dérogatoires au droit commun se justifient-elles encore alors que la pénibilité des métiers est similaire à celle reconnue dans la fonction publique ? Enfin, nous devons rétablir la confiance dans le système par répartition.
Voilà qui illustre un peu de la pénibilité de ce métier. Et je ne vous parle pas du diesel qui pollue l'air dans les métros, à vous qui êtes assis sur ces fauteuils rouges, tranquillement installés, bien payés, avec une retraite de 600 euros après cinq ans de mandat.
Nous, nous avons conscience du fait que ces travailleurs exercent des métiers pénibles. Nous vous demandons seulement un peu de décence, un peu de dignité, et du respect pour les travailleurs du métro.
Mais, honnêtement, avec une telle description du métier, pensent-ils résoudre les problèmes d'attractivité ? Le défaut d'attractivité est principalement lié à notre taux de chômage, historiquement bas – on peut en être fier –, qui entraîne une concurrence exacerbée entre les métiers. Cette concurrence entre métiers doit justement nous conduire à en valoriser certains.
Je redis que nous respectons profondément les salariés qui relèvent de ces régimes. Mais vous faites une description de leur métier qui est extravagante et choquante. Vous décrivez un enfer sur terre, dans une approche misérabiliste de leur métier. C'est choquant, et je crois qu'ils ne s'y retrouvent pas eux-mêmes.
Or, à chaque fois que la NUPES parle d'un métier, c'est pour souligner à quel point il est pénible ou difficile ! Mais il y a des gens qui aiment conduire des trains, comme il y en a qui veulent travailler dans le monde agricole – le sujet m'est cher. À force de dire qu'il s'agit de métiers pénibles, difficiles ou inintéressants, on ne donne pas envie aux jeunes de s'investir ! En outre, aucun jeune ne choisit de s'engager dans un métier en f...
Bien sûr, certaines conditions accentuent les difficultés d'exercice du métier à la RATP – tâches répétitives, pollution. Il faut aider cette entreprise à recruter et à diversifier ses carrières, et non maintenir un régime spécial, qui n'influe en rien sur sa capacité de recrutement, bien au contraire.
Et puis, vous défendez l'indéfendable : l'inégalité entre des personnes exerçant le même métier, mais ayant un statut différent.