351 interventions trouvées.
Les députés du groupe Horizons et apparentés voteront évidemment contre ces amendements. La transformation de l'ISF en IFI était une bonne réforme, une réforme juste. Votre proposition constitue une injustice. En effet, l'ISF taxait le patrimoine, plus les valeurs mobilières. De qui parlons-nous ? Vous nous parlez des grandes fortunes. Mais l'important pour la France est de soutenir le développement des PME et des TPE, afin de disposer d'une structure industrielle essentiellement familiale – c'est ce qui nous manque. Or le rétablissement de l'ISF irait à l'encontre de cet objectif, parce qu'il empêche...
...té les résultats. En 2008, la France avait du mal à repartir, en particulier en matière d'emploi. Or les chiffres sont là, et vous ne pouvez pas les nier : dans ma circonscription du Bas-Rhin, le taux de chômage est de 4,7 %, parce qu'il y a des investisseurs et parce que les PME réinvestissent dans leur outil industriel. Et ça marche ! Cela crée de l'emploi ! S'il faut dépenser pour atteindre la justice sociale, il faut des ressources, donc il faut créer de l'emploi et de la valeur. L'État ne crée pas de valeur.
...je veux parler du ruissellement. Ainsi, vous avez rejeté la taxe sur les superdividendes, alors que tous les spécialistes, notamment les économistes, estiment que cette mesure serait favorable à l'investissement, celle sur les superprofits, ainsi que la réforme sur les droits de succession. Comme il se pourrait que, dans votre quête de majorité, vous en arriviez à supprimer la dernière source de justice fiscale en France qu'est l'impôt sur la fortune immobilière, je propose que cette suppression ne puisse intervenir avant un délai, très raisonnable, de trente ans.
...n dépit de ce qu'a dit M. le rapporteur général, c'est que celle-ci n'a eu aucune influence sur l'emploi, comme le démontrent toutes les études réalisées à ce sujet : c'est un fait établi. En revanche, nous sommes en désaccord avec l'amendement du groupe Les Républicains : en effet, autant nous souhaitons préserver la résidence principale ou la résidence unique parce qu'il s'agit d'une mesure de justice permettant aux familles françaises de conserver, dans leur patrimoine, un domicile transmis de génération en génération, autant il n'y a aucune raison d'y intégrer les immeubles de rapport.
...port de France Stratégie relatif à l'IFI pour s'en convaincre. Les œuvres d'art sont exonérées de l'IFI en France, alors qu'elles sont intégrées à l'impôt sur la fortune en Suisse. Leur valeur sur le marché de l'art peut atteindre plusieurs dizaines de millions d'euros. De fait, un petit milieu de possesseurs d'œuvres bénéficie d'une exemption en France. Nous vous demandons de remédier à cette injustice : prenez exemple sur les Suisses ! Puisque vous avez évoqué Laurent Fabius, monsieur le ministre délégué, je tiens à corriger une imprécision et à lui rendre justice, lui qui préside désormais le Conseil constitutionnel. Quand l'ISF a été créé, Laurent Fabius était personnellement favorable à y intégrer les œuvres d'art.
Vous savez pertinemment que pour les ultrariches, la possession d'œuvres d'art de grande valeur est un moyen d'échapper à la fiscalisation de leur patrimoine. Les œuvres constituent des objets d'investissement et de spéculation. Les intégrer à l'IFI permettrait de rétablir un peu de justice. Ce n'est pas parce que les majorités précédentes ont refusé de faire preuve d'un peu de justice, monsieur le ministre délégué, que notre majorité ne peut pas être plus sensible…
… que votre majorité – pardon, je me suis inclus parmi vous – ne peut pas être plus sensible à la justice fiscale. Il n'est pas trop tard pour commencer.
Le seuil de 1,3 million d'euros, à partir duquel un patrimoine immobilier est assujetti à l'IFI, a été fixé en 2018. Compte tenu de l'augmentation du prix de l'immobilier dans certaines zones, ce seuil pose un réel problème de justice. En effet, il avait été choisi en fonction d'une situation donnée qui a, depuis, évolué : en 2022, un patrimoine immobilier de 1,3 million d'euros ne représente plus du tout la même valeur qu'en 2018 ! Nous devons vraiment y réfléchir.
Comme Aurélien Taché l'a rappelé, vous avez financé la RLS avec l'argent pris aux bailleurs et diminué le montant des aides personnelles au logement (APL) : face à votre refus de mener une politique en faveur du logement social et abordable, nous cherchons, comme nous pouvons, des solutions. Je souhaite surtout revenir sur quelques inexactitudes. Depuis le début de la séance, nous débattons de justice, d'impôt de solidarité sur la fortune, d'imposition des plus riches – ceux qui polluent le plus. Vous avez avancé des chiffres au niveau planétaire : il est vrai qu'aujourd'hui, les pays du Nord polluent plus que les pays du Sud. Mais si nous vous invitons à mener une politique de logement social et d'aide à la rénovation, nous proposons également de pénaliser davantage l'usage des jets privés, p...
J'entends ce que vous dites monsieur le ministre délégué, mais il s'agit bien d'un litige privé qui est réglé par la justice, et on demande au contribuable français de participer à son financement. Pourquoi ne pas lui demander, tant qu'on y est, de financer une réduction d'impôt pour les mariages ? Je retire néanmoins mon amendement.
l'amendement précise bien que le retrait de l'avantage fiscal n'interviendrait que pour les associations dont les adhérents auraient été reconnus coupables. Autrement dit, si la justice rend un jugement de culpabilité, il est normal que l'argent des Français, notamment de nos concitoyens modestes, ne serve pas à financer des actes délictueux.
Il est ahurissant que dans cet hémicycle où l'on fait la loi, certains estiment qu'être condamné par la justice…
Pour moi, il s'agit d'un amendement symbolique qui ne peut, en aucune manière, se substituer aux décisions de justice. Avis défavorable.
Quand L214 diffuse des images de mauvais traitements infligés aux animaux – images qu'il est impossible d'obtenir si l'on demande sagement une autorisation officielle –, les élevages ou les abattoirs fautifs sont ensuite condamnés par la justice.
Je suis moi aussi l'élu d'une zone rurale et j'ai connu des commandos qui pénétraient illégalement dans des élevages intensifs strictement respectueux de la loi pour y commettre dans certains cas des dégradations et pour menacer les exploitants. Je ne suis pas suspect de complicité avec ces personnes, mais c'est à la justice de les sanctionner et de le faire, si possible, rapidement.
Les associations qui ont appelé à commettre des actions illégales ou qui ont été complices de telles actions doivent également être condamnées par la justice.
La justice est là pour condamner et punir ceux qui commettent des intrusions, des actes de malveillance et de dégradation contre les élevages. Elle aussi là pour garantir à chacun le droit de s'exprimer librement et pour protéger les citoyens, quel que soit le régime politique. La logique des amendements condamnant une association pour des actes de ses militants sans qu'elle soit elle-même mise en cause pou...
...Cette vision, nous autres, députés du groupe Les Républicains, la combattons. Monsieur le ministre délégué, vous avez cherché l'apaisement en indiquant qu'il était possible de supprimer le bénéfice des déductions fiscales aux associations qui ne respectent pas le droit. Permettez-moi d'être dubitative. Je pense que notre amendement apportait une réponse plus forte. Je suis d'accord avec vous, la justice pénale doit condamner, mais ne peut-on pas utiliser également la justice fiscale ? J'en appelle aux députés de la majorité qui ont voté l'amendement en commission : pouvons-nous accepter que les deniers publics financent des associations qui commettent des infractions ?
J'ai beaucoup de confiance en l'État, il doit nous protéger, il doit contrôler, il doit sanctionner. La justice fiscale est un moyen pour le faire.
...t la lente extinction de sa consommation. Je comprends, à la lumière de nos débats et particulièrement des explications apportées par M. le ministre délégué – je le remercie d'ailleurs pour sa brillante intervention – que nous sommes déjà outillés pour que les personnes qui se rendraient coupables de dégradations et de violences soient condamnées. Comme l'a dit mon collègue Delaporte, c'est à la justice de décider. L'amendement ne doit pas se substituer à son action. La justice peut, si elle le souhaite, condamner les personnes responsables d'agressions, de violences, d'intrusions. Elle peut aussi travailler au niveau des associations. Je ne dirais pas de grâce, car ce terme ne me conviendrait pas, mais franchement, cet amendement ne va pas dans le bon sens et je vous invite à le retirer.