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...on. Cela me donne l'occasion de rappeler quelques éléments sur la réindustrialisation et la relocalisation. J'appelais tout à l'heure le Gouvernement à l'humilité quant au bilan des six dernières années, voire de ces quarante dernières années puisque le ministre de l'économie a été impliqué dans diverses majorités précédentes, y compris à des postes ministériels. La France a relégué ses emplois industriels, en leur substituant des emplois précaires : nous avons perdu 2 millions d'emplois industriels en trente ans. Parmi le million d'entreprises créées en 2022, on trouve 60 % d'autoentrepreneurs, qui cessent leur activité au bout de trois ans en moyenne : voilà la société liquide, la start-up nation d'Emmanuel Macron, une société économiquement instable. J'en viens à la pression fiscale. La...
Je suis heureuse d'être rapporteure d'articles qui, demain, seront utiles pour nos industriels, donc pour l'emploi de nos concitoyens. Je souhaite également saluer la qualité des débats et le travail de la commission spéciale, qui aura permis d'approfondir et d'améliorer substantiellement le texte.
...lage de matériaux incorporés dans des produits qui ne prennent pas le statut de déchet. Renforcer ainsi le recyclage et la réutilisation permet de réduire le recours à de la matière première vierge et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. L'article 4 porte plus précisément sur le statut de déchet. Il prévoit plusieurs mesures, parmi lesquelles la possibilité, au sein des plateformes industrielles, d'utiliser des résidus de production, qui sont présumés être des sous-produits et non des déchets ; la clarification du régime de sortie du statut de déchet ; la création d'un régime de sanctions administratives applicable aux transferts transfrontaliers illicites de déchets. L'article 4 bis, introduit par la commission spéciale, vise à rendre plus dissuasives les sanctions pénales applicabl...
Vous croyez vraiment que c'est cela, une politique industrielle à la hauteur ? Vous croyez vraiment que c'est ce que les industriels attendent concrètement ? Vous croyez vraiment que c'est cela, des mesures de simplification ? Si vous voulez relocaliser et réindustrialiser, votez plutôt les projets de loi de finances qui permettent de donner aux industries les moyens de se développer !
…ce qui inclut le déficit de la balance commerciale industrielle. Votre autosatisfaction en matière de réindustrialisation n'a donc aucun sens. Surtout, je maintiens que ce n'est pas avec un texte comme celui-ci que vous allez réindustrialiser la France. Je doute même que vous y croyiez vous-mêmes.
...avons montré qu'il n'y a pas de fatalité à la désindustrialisation, dès lors qu'une politique économique favorable aux entrepreneurs est menée. Baisse de la fiscalité sur le capital, baisse des impôts de production, plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises, ordonnances travail : ces réformes ne sont pas étrangères au fait que, depuis 2017, la France recrée de l'emploi industriel et qu'il s'ouvre dans notre pays plus d'usines qu'il ne s'en ferme.
Sur un plan plus technique, j'ai déjà précisé certaines choses en commission spéciale et dans mon rapport d'information, mais je souhaite rappeler trois éléments. Premièrement, je tiens à répéter que c'est avec satisfaction que nous constatons l'ambition de réduire les délais d'installation des sites industriels.
Il s'agit encore d'un amendement complètement incantatoire : vous voulez fixer des objectifs dans la loi, en pensant qu'ils se métamorphoseront, par magie, en prophétie autoréalisatrice. Peut-être pourrons-nous réfléchir ensemble à des mesures d'accélération et de simplification concrètes en faveur des industriels, mais ce n'est évidemment pas en inscrivant la mention que vous proposez dans la loi que nous réussirons à réindustrialiser le pays. Vous le savez parfaitement, mais cela vous permet d'avoir une tribune. Avis défavorable.
« La seule chose que je vous demande […], [c'est] d'accorder une attention toute particulière à tout le tissu industriel de sous-traitants présents en Occitanie et partout ailleurs en France »,…
20 % profitent directement au secteur immobilier dans des zones tendues, contribuant à la crise du logement ; quant au reste, c'est du retour d'investissement de grandes entreprises françaises. En réalité, la part industrielle dans les IDE est très limitée. Bercy est incapable de nous fournir des chiffres précis, qui distingueraient, par exemple, les emplois créés des emplois maintenus. Cessez donc de parler d'amendements incantatoires, car c'est vous qui êtes incantatoires !
La France devient plus attractive : vous devriez vous en réjouir car nous avons besoin de nouveaux projets industriels, mais vous n'en faites rien.
Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, vous avez eu l'amabilité de recevoir les députés insoumis. Être écouté par ce gouvernement est suffisamment rare pour que je le souligne. Nous avons souhaité, disais-je, présenter un contre-projet qui, comme le vôtre, est assez court. Il comporte soixante-quinze mesures, soit deux fois plus que votre texte.
Il faut donc – c'est la base – limiter les émissions de carbone importées, en jouant sur la structure de la balance commerciale, et diminuer les émissions produites en France, en réduisant considérablement la quantité de déchets industriels grâce à la baisse de la surproduction ainsi qu'à la récupération et au recyclage de ces déchets.
Nous proposons d'étendre l'obligation d'établir des plans quinquennaux d'écoconception, qui existent déjà pour certaines filières, à toutes les entreprises de plus de 250 salariés. L'industrie verte suppose une gestion durable du transport et doit donc être doublée d'une logistique verte. Nous proposons notamment de donner aux emballages logistiques le statut de déchet industriel. La question de la planification écologique est une autre grande absente de votre texte. Les Insoumis s'y connaissent en la matière, puisque nous défendons cette idée depuis quinze ans : c'est nous qui l'avons promue dans le débat public avec Jean-Luc Mélenchon.
Or les débats en séance sont le prolongement de ceux que nous avons eus en commission spéciale. Vous êtes contre toute tentative de définition de l'industrie verte, contre la fixation d'objectifs, contre toute planification, et contre tous les amendements relatifs à la formation aux métiers industriels : cela nous laisse perplexes eu égard aux annonces qui ont été faites. Ces deux amendements ont pour seule ambition d'inscrire dans le texte les objectifs que M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique a lui-même annoncés. De quoi avez-vous peur en refusant de les écrire noir sur blanc : que les Français se rendent enfin compte de votre supercheri...
S'il suffisait de le dire pour que cela se réalise, je serais ravi de fixer un objectif de 20, 25 ou 30 %, et de créer ainsi 500 000, 1 million ou 1,5 million d'emplois industriels. Mais soyons sérieux : ce n'est pas en inscrivant de tels objectifs dans un projet de loi que l'on produit des résultats. Proposez plutôt des mesures de simplification ou d'accélération, et nous pourrons nous entendre. Malheureusement, vous vous contentez d'amendements incantatoires. J'y suis donc défavorable.
...ffirmer qu'on se paye de mots est irresponsable. Si vous voulez une loi favorable à l'industrie verte, inscrivez donc des objectifs en matière de sobriété énergétique ou encore de consommation d'eau, et nous pourrons agir. Si vous estimez que nous nous payons de mots, ayez un peu de courage et élaborez une véritable loi qui permette la transition écologique de nos industries et qui accompagne les industriels !
...onomiques en utilisant des critères scientifiques, afin d'identifier les activités durables. Pour ce faire, il s'appuie sur six objectifs environnementaux : l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à ce changement, la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution, la préservation de l'eau et le développement de l'économie circulaire. Afin de garantir une planification industrielle favorable à la bifurcation écologique, nous souhaitons que les activités économiques soutenues par le présent projet de loi soient alignées sur les critères techniques de la taxonomie européenne et, partant, que les projets relatifs aux énergies fossiles, mais aussi – bien entendu – au nucléaire en soient exclus.
Ces deux amendements sont presque identiques et je m'attacherai principalement au premier, n° 1553, qui est plus précis. Ils visent à garantir une planification industrielle tournée vers le développement durable, en phase avec le règlement européen relatif à la taxonomie. Ce dernier introduit une classification des activités économiques en prévoyant des critères scientifiques afin d'aider les investisseurs à reconnaître les activités durables, c'est-à-dire vertes – ce qui est, me semble-t-il, l'objet de ce texte. Il serait donc pertinent de se mettre en phase avec...
Monsieur Millienne, vous voulez parler à ma place ? Je voudrais dire en toute fraternité à mon camarade Matthias Tavel pourquoi je voterai contre son amendement. L'objectif est de réduire la part des énergies fossiles dans la production industrielle : il s'agit d'un enjeu environnemental majeur, puisqu'il permettra de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.