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Il vise à intégrer au Sraddet des objectifs d'implantation des projets de développement industriel sur l'ensemble du territoire, en ajoutant des visées régionales en matière d'innovations dans la production d'énergies renouvelables (ENR). C'est pourquoi cet amendement de précision propose de compléter la première phrase du deuxième alinéa de l'article L. 4251-1 du CGCT en insérant, après le mot « énergie », les mots : « d'innovations dans la production d'énergie renouvelable, de lutte contre l...
Cet amendement vise à garantir une planification industrielle territoriale à l'échelle régionale qui prenne en compte les stratégies et les dispositifs d'accueil, de consolidation et d'adaptation des tissus industriels locaux. L'avis des acteurs présents sur le territoire est bien sûr primordial.
Le texte prévoit que la région, par l'intermédiaire du Sraddet, déterminera des localisations préférentielles en matière de développement logistique et industriel. Toutefois, afin de s'assurer que les communes définies comme localisations préférentielles ont bien été consultées dans ce choix, le présent amendement propose qu'elles soient associées à l'élaboration du Sraddet. On voit mal, en effet, la région décider de l'implantation d'un projet dans tel ou tel secteur, qui peut concerner une ou plusieurs communes, sans que celles-ci aient été consultées. À...
Un projet industriel peut soulever des problèmes d'accès : les investissements en la matière relèvent des conseils départementaux, si je puis me permettre. Pour en revenir à mon amendement, il concerne les communes d'implantation qui ont, je le rappelle, un pouvoir en matière d'urbanisme.
Par votre amendement, vous voulez associer les communes concernées par une localisation préférentielle en matière de développement logistique et industriel à l'élaboration du Sraddet. Il est vrai que les communes ne seront pas consultées, mais les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) le seront. Je crains que l'instauration d'une consultation obligatoire de toutes les communes, dont je rappelle qu'elles sont au nombre de 2 000 par région en moyenne, ne soit de nature à alourdir et à complexifier, voire à ralentir, la procédure...
Je précise à l'intention de M. le rapporteur général et de M. le ministre délégué que mon amendement ne mentionne pas toutes les communes, mais seulement quelques-unes, à savoir « les communes concernées par une localisation préférentielle ». Je peine à imaginer qu'une région désigne une commune comme site préférentiel d'implantation d'un projet industriel sans avoir préalablement recueilli son avis.
Je tiens à rassurer M. de Courson : l'article 9 – modifié par le Sénat, et adopté par la commission – prévoit que les communes seront consultées préalablement à l'implantation d'un projet industriel d'envergure et pourront donner ou non leur accord. Seuls les EPCI seront consultés dans le cadre de l'élaboration du Sraddet, mais les communes seront obligatoirement consultées, avec droit de refus, dans le cadre délimité par l'article 9.
Si certaines personnes publiques participent toujours à l'élaboration des Sraddet, d'autres acteurs peuvent y être associés, mais ne le sont pas systématiquement. Nous proposons donc d'associer à la définition des objectifs régionaux de développement industriel la chambre régionale de l'économie sociale et solidaire (Cress), les chambres consulaires et le conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), soit l'ensemble des acteurs clés qui permettront de définir au mieux la stratégie industrielle.
L'industrie fait battre le cœur de nos territoires. Chacun d'entre nous a régulièrement l'occasion de visiter les usines et les sites de production qui maillent nos circonscriptions ou d'aller à la rencontre des salariés et des chefs d'entreprise qui y travaillent et font respirer le poumon industriel de notre pays. Chacun a l'occasion de voir la fierté de ces femmes et de ces hommes, qui travaillent sur des machines qui sont autant de concentrés de technologie et de savoir-faire acquis au fil du temps.
Ces déplacements et ces rencontres font naître en nous un sentiment de fierté et d'espérance vis-à-vis de notre industrie. Alors qu'il a trop longtemps été délaissé et dénigré, nous nous devons de soutenir massivement le secteur industriel et de l'accompagner pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Le Gouvernement et la majorité présidentielle y travaillent sans discontinuer depuis 2017 ; car une industrie forte, c'est plus d'emplois dans nos territoires et l'assurance d'un maintien de nos savoir-faire. Une industrie forte, c'est également une contribution essentielle à l'économie nationale et à notre balance commercial...
Avec ce projet de loi, nous leur répondons en prévoyant que les procédures soient menées en parallèle, afin de diviser par deux les délais d'implantation des projets industriels. Qui n'a jamais entendu un élu local lui dire : « J'ai une friche sur mon territoire, mais je ne peux pas la mettre à disposition d'un projet industriel, car le coût de dépollution est beaucoup trop élevé » ?
Avec ce projet de loi, nous facilitons la dépollution et la réhabilitation des friches pour libérer davantage de foncier industriel. Qui n'a jamais entendu un salarié lui dire : « Nous venons de perdre un appel d'offres car la collectivité – ou l'État – a préféré choisir un produit moins cher fabriqué à l'autre bout du monde » ? Avec ce projet de loi, nous améliorons la prise en compte des critères environnementaux dans la commande publique pour soutenir les entreprises les plus vertueuses et leurs salariés. Enfin, qui n'a ...
Il vise simplement à inscrire explicitement dans le texte la nécessité de faire porter nos efforts sur la rénovation des friches industrielles. Comme cela a été rappelé lors de la discussion générale, nous subissons depuis le début des années 1990 une décélération industrielle qui a entraîné des conséquences sur l'emploi. Depuis 1974, 2,5 millions d'emplois ont été délocalisés hors de France. Il convient donc de concentrer nos efforts de réindustrialisation sur les friches industrielles. Le Gouvernement a prévu dans le texte certaine...
Aux partisans de la décroissance, à ceux qui considèrent qu'il faudrait moins de production, donc moins d'usines et d'emplois industriels en France, je réponds que c'est au contraire par l'innovation, par l'investissement et par la production dans notre pays que nous réussirons à répondre à l'urgence climatique.
Notre modèle français doit être celui de la décarbonation, de l'indépendance et de la fierté industrielle. Je pense que nous sommes nombreux à partager cette ambition.
En ma qualité de députée de Dunkerque, je suis très honorée d'apporter ma modeste et humble contribution au projet de loi relatif à l'industrie verte, pour trois raisons. Premièrement, parce que la fille de sidérurgiste licencié à 50 ans que je suis a connu la décroissance industrielle de son territoire et ses multiples conséquences économiques, sociales, familiales et humaines. Traverser une ville morte au milieu des années 1980 pour aller au lycée chaque jour, voir la fermeture des Ateliers et chantiers de France en 1988, malgré 325 navires lancés et un savoir-faire reconnu mondialement : voilà qui marque à jamais.
Deuxièmement, parce que Dunkerque, territoire fort, endurant et résistant, à l'image de ses habitants, vit désormais un fabuleux renouveau industriel au cœur de l'industrie décarbonée, avec 20 000 emplois directs à la clé. Troisièmement, parce que je porte haut et fort la volonté de donner aux femmes toute leur place dans l'industrie et que d'importants progrès ont été réalisés en la matière, en particulier à Dunkerque.
…nous ne cherchons pas à tout détruire. Puisque vous imposez une compétence régionale en matière industrielle, nous voulons contraindre les régions à tenir compte des réalités du territoire, en instaurant la consultation obligatoire des élus locaux.
...ticipation du public dans le cadre des projets d'implantation de parcs éoliens en mer sur une même façade maritime. L'article 3 étend ce principe, sur demande de la personne publique, qu'il s'agisse du préfet ou d'une collectivité territoriale. L'organisation d'un débat global ou d'une concertation globale est en effet pertinente pour les projets envisagés au sein d'une même zone à forte activité industrielle, comme les zones industrialo-portuaires. Je précise néanmoins que cette mutualisation restera facultative. L'article 3 a fait l'objet d'ajustements en commission spéciale, de manière à mieux prendre en compte l'accélération des impacts liés au dérèglement climatique et à offrir une plus grande cohérence avec l'arsenal législatif déjà existant. Pour conclure, je réaffirmerai ma volonté de main...
« Aux victoires et déboires du passé font suite de nombreuses et graves craintes mais aussi de grands et merveilleux espoirs. » Cette citation de Paul Bairoch pourrait résumer l'histoire industrielle et être le chapeau du projet de loi relatif à l'industrie verte. Faire de la France un pays d'industries vertes, c'est plus qu'un débat sémantique : c'est travailler à réconcilier l'industrie et le développement durable, qui ont trop longtemps été opposés. En effet, lorsqu'une industrie s'éteint dans un territoire, c'est souvent la promesse de décennies de recherches pour y relancer l'économie...