Interventions sur "exploitation"

74 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...leur mot à dire – d'autant plus qu'ils sont aussi des contribuables. Je rappelle que l'agriculture – ou la production alimentaire, comme nous préférons l'appeler au sein de La France insoumise –, est un secteur très subventionné : 70 % du revenu avant impôt des agriculteurs correspond à des subventions, donc à de l'argent public ; les subventions représentent en moyenne 44 % des excédents bruts d'exploitation. Il est donc normal que les contribuables aient voix au chapitre au sein des instances de la gouvernance de la production alimentaire, et qu'ils puissent déterminer la trajectoire du modèle agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...ie. Le sous-amendement ne vise pas à interdire ni à réduire la production d'énergie durable à partir de biomasse, mais à établir une hiérarchie entre les différents emplois que l'on peut faire des terres agricoles, l'alimentation devant demeurer l'objectif premier de l'agriculture. Avec la loi du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, dite loi Aper, des exploitations agricoles vont probablement se transformer en fermes agrivoltaïques, quand d'autres se tournent déjà vers la production à partir de biomasse, au détriment de l'alimentation. Or un tiers de la nourriture consommée en France est importée, ainsi qu'un poulet consommé sur deux, et le rapport d'information fait au nom de la commission des affaires économiques du Sénat, La France, un champion agric...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Il vise à préserver le modèle de l'exploitation familiale, une ambition partagée puisque cette proposition a été adoptée par la commission des affaires économiques. Le modèle de l'exploitation familiale est constitutif de l'agriculture française qui, à l'inverse d'autres pays, s'appuie sur des exploitations de taille réduite, et compte un plus grand nombre de propriétaires exploitants, ce qui favorise la diversité des pratiques et des filières...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

…je veux dire : des exploitations agricoles, s'avère bien sûr nécessaire. C'est le sens de ce sous-amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lovisolo :

...es infrastructures d'irrigation, parfois centenaires – un sujet que nous évoquons depuis tout à l'heure. Cependant, lors de la vente de proprie?te?s prive?es, il arrive fre?quemment que les structures ne?cessaires a? l'irrigation agricole soient ce?de?es à des non-agriculteurs qui ne souhaitent pas contribuer à leur entretien. Afin d'assurer la continuite? de l'approvisionnement en eau pour les exploitations agricoles, il est ne?cessaire de donner a? la Safer, la Socie?te? d'ame?nagement foncier et d'établissement rural, la possibilite? de pre?empter ces infrastructures hydrauliques et donc de créer un droit de préemption partiel. Ce sous-amendement vise à assurer la protection de toutes les infrastructures permettant la gestion de l'eau, qu'il s'agisse de canaux, de bassins, de lacs ou d'e?tangs, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

...transformation et de la commercialisation des produits agricoles, comment ne pas mentionner également la notion essentielle de filière agricole ? Si nous voulons défendre une diversité des produits, défendons en premier lieu la diversité de nos filières agricoles. Quand mes voisins agriculteurs, qui pratiquent l'élevage du veau sous la mère, partiront à la retraite, au-delà de la disparition des exploitations se posera la question de l'uniformisation des filières. Je n'ai pas envie que les prairies et les champs, dans les landes des monts d'Arrée, se transforment en champs de maïs à perte de vue. Il s'agit là encore d'un enjeu fondamental. Par ailleurs, les filières ancestrales de notre économie agricole rejaillissent. Elles méritent également d'être soutenues et consolidées – je pense au lin, au se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...in en soi dans une fuite en avant techniciste. Il est vrai que le robot peut aider à améliorer les conditions de travail, mais il est aussi synonyme d'endettement et de dépendance à l'agrofourniture, et il entraîne une forme de substitution du capital au travail, donc la diminution des actifs agricoles. La robotisation à outrance a donc des effets négatifs. Par ailleurs, une minorité seulement d'exploitations laitières utilisent des robots de traite. La plupart des petites et moyennes exploitations laitières disposent de salles de traites, ce qui leur permet, grâce aux Gaec

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

Ce sous-amendement vise à rappeler qu'il ne suffit pas de prétendre développer l'agriculture biologique, mais qu'il faut la maintenir. En effet, on a constaté ces dernières années une décroissance du nombre d'exploitations, alors qu'on est encore loin des objectifs fixés en ce domaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

... le commerce équitable est fondé sur la souveraineté alimentaire de chaque partie et un protectionnisme écologique appelé à se développer. Dans le cadre de nos échanges avec les pays tiers, il importe d'encourager un commerce équitable destiné, d'une part, à favoriser des filières vertueuses, la juste rémunération des travailleurs, le respect de l'environnement et, d'autre part, à lutter contre l'exploitation orchestrée par les filières agro-industrielles, nombreuses à l'autre bout de la planète.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

...le fruit de la souveraineté des droites et certainement pas de la collégialité des parlementaires. Monsieur le ministre, il n'est pas admissible que ce projet de loi, en particulier son article 1er , contourne les revendications les plus élémentaires du monde paysan. Les spécificités de nos filières, de nos paysages et de nos savoir-faire, nos productions emblématiques et notre modèle français d'exploitation familiale méritent mieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Les agriculteurs souhaitent également avoir la certitude de pouvoir, demain, jouir de la liberté d'entreprendre, de travailler dans leur exploitation et de vivre enfin du fruit de leur travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Je vous remercie, madame la présidente. Je suis défavorable à ces amendements, dans la mesure où l'article 1er – le rapporteur général y a fait allusion – est le sommet du projet de loi dont découlent les différents leviers tant attendus et réclamés que sont la formation, l'installation, la transmission et la simplification. La Bretagne installe plus de 500 exploitations par an. Elle a pour objectif d'en installer 1 000. Je remercie M. Sitzenstuhl qui a donné une information importante – j'espère que vous y avez prêté attention : le nombre des installations agricoles est en hausse. Vous souhaitez supprimer cet article car il fait, selon vous, référence à une notion juridique qui n'existe pas. C'est vrai. La notion d'intérêt général majeur est une innovation jur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé, rapporteure pour observation de la commission des affaires européennes :

La minorité présidentielle continue à défendre les accords de libre-échange, notamment le Ceta, contre l'avis de l'ensemble des autres groupes parlementaires. J'évoquerai enfin le groupement foncier agricole d'investissement, que vous avez osé maintenir dans le texte, ce qui montre à quel point vous cherchez à livrer l'agriculture à la concurrence internationale et à transformer les exploitations familiales en agrifirmes. La vocation du GFAI n'est rien d'autre que l'accaparement des terres par les investisseurs financiers !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...et de renouvellement des générations en agriculture, mais la question foncière n'y est pas correctement traitée, alors qu'elle constitue un levier indispensable pour favoriser l'installation des agriculteurs et des agricultrices et atteindre la souveraineté alimentaire. La question se pose du partage des terres, afin de lutter contre la course à l'agrandissement : entre 2010 et 2020, le nombre d'exploitations a baissé de 20 %, et dans le même temps la taille moyenne des fermes a augmenté de 25 %, pour atteindre une taille moyenne de 69 hectares. Quasiment inexistantes il y a quelques décennies, les fermes de plus de cent hectares représentent aujourd'hui 3 % des fermes européennes, tout en occupant la moitié de la surface agricole utile (SAU), au détriment des petites fermes. On assiste ainsi à l'ém...