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L'amendement est satisfait : l'alinéa 43 évoque « la défense active » dans l'espace, notamment au moyen de satellites patrouilleurs-guetteurs. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.
La grande nation spatiale qu'est la France, seul État européen qui maîtrise l'ensemble des technologies relatives à ce domaine, a les moyens techniques et politiques de soumettre à l'humanité un projet soutenable d'étude et d'utilisation pacifique de l'espace. Nous constatons pourtant dans ce texte l'abandon de certains projets nationaux au profit de la coopération avec une Europe qui a cependant montré à plusieurs reprises qu'elle n'était pas à la hauteur. Afin de préserver les industries stratégiques nécessaires à une politique spatiale d'envergure, à notre souveraineté en la matière, il faut nationaliser Arianespace et ArianeGroup.
L'armée de l'air et de l'espace est l'une des rares armées à pouvoir se déployer à l'autre bout du monde de façon autonome et dans des délais plus que contraints, comme l'ont illustré les missions Heifara en 2021 et Pégase en 2022. Cette dernière a démontré toute la capacité de l'armée de l'air et de l'espace à protéger les citoyens partout dans le monde, confortant la crédibilité des armées françaises auprès des partenaires de...
...l'artillerie lourde, la défense sol-air, les drones, les munitions et les blindés. Comme tous les équipements, ces capacités doivent tirer profit des ruptures technologiques qui se produisent dans les domaines du quantique, de l'intelligence artificielle, de l'hypervélocité ou encore de la connectivité. Le troisième axe consiste à donner aux armées les capacités d'agir dans les champs hybrides : espace, fonds marins, cyber, bulles informationnelles. Le quatrième axe concerne les territoires d'outre-mer, qu'il s'agit de mieux protéger encore face aux pressions de nos compétiteurs. Enfin, l'entrée dans une logique d'économie de guerre, qui nous permettra de gagner en agilité de production en cas d'engagement dans un conflit de haute intensité, est le cinquième axe du projet de loi. Je salue la...
...r les moyens de disposer d'une armée dédiée à la défense du territoire national et à la protection de nos concitoyens et de nos ressortissants, où qu'ils se trouvent dans le monde. C'est également nous protéger de toute attaque, qu'elle vienne d'un pays extérieur ou qu'il s'agisse de terrorisme. C'est favoriser un lien puissant entre l'armée et la nation. C'est être capable de sécuriser l'immense espace maritime de la France, le deuxième plus important au monde.
C'est anticiper les attaques cyber et protéger l'espace de toute militarisation. Enfin, pour éviter les guerres et les conflits, nous préférons investir dans la diplomatie plutôt que l'affaiblir comme c'est le cas depuis trop longtemps. Nous plaiderons toujours en faveur de la recherche de la paix, du respect du droit international et d'un soutien sans faille aux actions lancées par les Nations unies. Nous défendrons toujours notre indépendance en mat...
...puissance de la dissuasion nucléaire prévue dans le projet de loi, qui mobilisera plus de 50 milliards d'euros, apporte une sécurité accrue à nos concitoyens. La guerre en Ukraine, anachronique, ne doit pas brouiller les pistes : elle ne rouvrira certainement pas un cycle de conflictualité traditionnelle. Le terrorisme, l'hybridité des conflits ainsi que les tensions dans le monde cyber et dans l'espace continuent de croître, comme le souligne la revue nationale stratégique. Le parapluie nucléaire n'a aucune utilité face à ces dangers. Pire, il mobilise des crédits considérables qui auraient pu être affectés à d'autres projets, comme l'a rappelé Fabien Roussel : renforcer la flotte navale pour surveiller les eaux territoriales des territoires d'outre-mer, accélérer notre montée en compétence en ...
...gmentations budgétaires, mais les hausses les plus importantes n'auront lieu qu'après 2027, ce qui implique le report de nombreux projets. Vous nous promettiez une LPM de rupture qui tiendrait compte de la guerre en Ukraine et permettrait de couvrir les nouveaux conflits ; mais dans les faits, de quelle rupture parlez-vous ? Vous évoquez les nouvelles frontières de l'humanité que sont le cyber, l'espace et les fonds marins, mais cela fait dix ans que nous vous en parlons ! Il n'y a rien de nouveau.
...lle en Ukraine et compte tenu du risque de retour des conflits à haute intensité, nous constatons une course aux armements dans laquelle une grande partie de nos voisins européens et de nos alliés sont déjà entrés. Les budgets de la défense se sont renforcés, la constitution de stocks stratégiques s'est accélérée. Il ne s'agit pas seulement d'une compétition entre voisins : nous faisons face à un espace international grevé par la concurrence économique et traversé par des rivalités géopolitiques. Il faut reconnaître que cette LPM traduit un réel effort budgétaire de défense : 413,3 milliards d'euros sur sept ans constituent en effet une somme plus que substantielle. Cependant, il est important de relativiser certains effets d'annonce. Nous avons eu l'occasion de souligner en commission qu'il fa...
...territoires – notamment ultramarins –, de la crédibilité et de la permanence de la dissuasion nucléaire, clé de voûte de notre défense et assurance vie de notre pays, ou encore de l'amélioration des conditions de vie et de travail des militaires et civils de la défense. Il visera également à allouer des moyens inédits au renseignement et à l'innovation, afin de renforcer notre liberté d'accès aux espaces communs et notre liberté d'action dans les nouveaux champs de conflictualité – espace, cyber, drones, défense sol-air. Enfin, l'économie de guerre impose de renforcer notre autonomie stratégique, avec la sécurisation des approvisionnements critiques, la constitution de stocks stratégiques ou encore la relocalisation de filières de production sur le territoire national ou européen. L'excellente ...
Cette indépendance retrouvée nous permettrait de proposer à toutes les nations qui le souhaitent, notamment européennes, de nouvelles coopérations. Nous devons relancer des discussions pour un nouveau traité faisant de l'espace un bien commun de l'humanité ;
...ure la clé de voûte de notre défense nationale. Mais si la dissuasion nucléaire reste crédible aujourd'hui, qu'en sera-t-il demain ? Qui peut nous garantir qu'elle ne sera pas un jour notre nouvelle ligne Maginot ? Quel dirigeant responsable peut affirmer que dans trente ans, dans quarante ans ou dans soixante ans, la dissuasion nucléaire sera infaillible ? Car les ruptures technologiques dans l'espace, dans les fonds marins, dans le cyber ou dans le domaine de l'hypervélocité pourraient permettre de contourner notre dissuasion. Ce risque, même infime, il n'est pas acceptable d'y exposer la nation. Dès lors, nous devons l'anticiper : il faut explorer toutes les pistes d'action dissuasive crédible, y compris non nucléaire. C'est pourquoi nous proposons de créer un commissariat à la dissuasion d...
Celle-ci sera peut-être spatiale, cyber ou autre, mais il est certain en tout cas que l'avenir de notre nation se jouera dans ces espaces. Nos entreprises de défense excellent dans ces domaines – comme dans les autres – grâce aux ouvriers spécialisés, aux techniciens et aux ingénieurs qui font leur puissance. Nous devons donc les ramener dans le giron public pour rester maîtres de notre destin. Nous devons aussi mobiliser toutes les compétences, et c'est la raison pour laquelle nous proposons une conscription citoyenne, loin de v...
...ns liés à la guerre en Ukraine, en munitions notamment. C'est une fondation sérieuse pour amorcer non seulement la réparation de nos armées, mais aussi leur modélisation et, finalement, assurer leur entrée dans un XXI
Dans la continuité de mon collègue Saintoul, je dirai que nous ne connaissons pas toujours la logique de votre doctrine d'emploi. À quoi destinez-vous, par exemple, les 7 milliards d'euros pour l'espace ? Nous savons qu'il y aura quelques satellites de plus, mais cela ne fait pas une doctrine d'emploi. En quoi l'espace va-t-il changer la manière dont les armées font la guerre – ou, si elles ne la font pas, comment prendront-elles en compte une situation dans laquelle le rapport de force et la conflictualité évoluent ? Il en est de même pour le cyber. En quoi ces nouveaux espaces vont-ils changer...
...militaire. Il faut en prendre conscience, sans quoi vous aurez du mal à suivre le reste du débat. L'investissement dans le nucléaire rejaillira forcément sur les autres capacités. Vous nous demandez ce que nous voulons. Ce que nous voulons, tout simplement, c'est une France qui soit capable de se renseigner, d'analyser les situations et d'agir quand elle veut, là où elle veut, que ce soit dans l'espace ou dans les fonds marins – qui sont tout aussi importants –, dans le monde matériel ou dans le monde immatériel du cyber. Au total, nous avons programmé une grosse somme – 413 milliards d'euros – qui sera déployée de façon cohérente et intelligente. Vous ne pouvez pas dire, en quelques mots, par deux amendements : « On ne comprend rien, cela ne vaut rien. » Ce n'est pas possible. Avis défavorable...
Ensuite, le rapport n'aborde pas une autre question dont nous avons parlé tout à l'heure : celle relative à l'espace, à son arsenalisation et à sa militarisation – car ce ne sont pas deux choses identiques. Il n'y a rien à ce sujet ! L'espace, c'est le nouveau far west : il n'est régi par aucune règle. Par conséquent, c'est la raison du plus fort, du plus riche ou du premier installé qui risque de l'emporter – on croit souvent que l'espace est illimité, mais les orbites, elles, sont limitées, et les constellati...
...isposition – pour le moment – les moyens du ministère et des états-majors. Vous en conviendrez donc aisément : comparaison n'est pas raison. Pour en revenir aux contrats opérationnels, les pages 66 et 67 du rapport annexé correspondent à des listes qui ne concernent pas tant que ça le domaine immatériel – et quand je parle de domaine immatériel, j'y inclus le domaine éminemment matériel qu'est l'espace. Nous avons un peu l'impression que vous avez, dans la précipitation, basculé de la perspective d'un affrontement imminent à l'Est, entraînant des besoins multipliés en matière de chars et de tanks, à la prise en compte des nouveaux espaces de conflictualité que sont le cyber, les fonds marins et l'espace – et nous ne pouvons que nous en réjouir, puisque nous vous en parlons depuis dix ans –, san...
La loi de programmation militaire supprime le troisième satellite Syracuse IV dont l'armée de l'air et de l'espace allait disposer à l'horizon 2030. Cela se fera-t-il au profit de la constellation Iris ? Si oui, comment le justifier ? Le rapport annexé ne dit rien à ce propos, alors que Syracuse IV résiste mieux aux attaques et aux agressions militaires depuis le sol et l'espace. De même, il peut offrir aux armées des télécommunications très sécurisées et résilientes. Alors que ce troisième satellite réponda...
La mise en orbite du troisième satellite Syracuse IV n'a pas été jugée fondamentale. Comme l'a rappelé le chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace lors de son audition, « mettre tous nos objets sur orbite géostationnaire serait à mon sens dangereux ». Demande de retrait ou avis défavorable.