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... si l'on supprimait le porte-avions, on pourrait construire plusieurs bâtiments d'un autre type pour être présents partout – mais, si vous me pardonnez ce trait d'humour, des milliers de pédalos ne remplaceront jamais un porte-avions ! Ce n'est pas parce qu'on multiplie les bâtiments qu'on est plus efficace. Par ailleurs, je précise que la sécurité en mer dépend aussi de la surveillance depuis l'espace, associée à une puissance de feu pouvant être mise en œuvre si nécessaire. Enfin, permettez-moi de signaler une petite incohérence au sein de la NUPES, puisque certains de ses membres, dans d'autres amendements, réclament un deuxième porte-avions. Avis défavorable.
Ces amendements ont le mérite de soulever le débat. Nous possédons la deuxième zone économique exclusive (ZEE) au monde, dont 90 % se trouvent dans l'Indo-Pacifique. Comment faire pour assurer la surveillance de cet espace ? La marine dit qu'elle manque de matériel – d'où l'amendement que je présenterai ultérieurement ; supprimer le porte-avions ne me semble pas raisonnable, surtout pour une nation-cadre. Nous voterons contre les amendements.
Nous souhaitons accélérer le remplacement des frégates de type La Fayette par des frégates de défense et d'intervention. Du fait de l'accroissement des menaces multichamps dans les espaces maritimes, y compris par le droit, la norme et l'influence, notre ZEE va être très contestée. Il lui faudra, en outre, surmonter des défis majeurs, comme le réchauffement climatique. Nous pensons qu'il faut accélérer le renouvellement de notre flotte. D'où cette série d'amendements.
Même si leur nombre est équivalent, les POM sont beaucoup plus efficaces que les P400 qu'ils remplacent. Surtout, la surveillance doit s'exercer aussi depuis l'espace. Avis défavorable.
Le PLPM fixe à 137 le nombre d'avions Rafale dont disposera l'armée de l'air et de l'espace à l'horizon 2030. Certes, avec les 41 Rafale de la marine nationale, nous atteindrons un total de 225 d'ici à 2035, mais cela soulève deux problèmes. Tout d'abord, cet objectif ne sera pas atteignable avant 2035, et cinq années de décalage, c'est colossal. Surtout, cette cible interroge : la loi de programmation militaire 2019-2025 prévoyait d'atteindre le nombre de 185 Rafale pour l'armée de l'...
Le projet de LPM insuffle une dynamique vers le tout-Rafale. Alors que l'armée de l'air et de l'espace n'avait pas réceptionné de nouvel avion entre 2018 et 2022, ce sont plus 45 Rafale qui seront livrés pendant cette période de programmation. L'acquisition de Rafale constituera le programme le mieux doté budgétairement pendant les sept prochaines années, avec plus de 9 milliards d'euros. En outre, la flotte des Rafale passera au standard F4 : c'est, là encore, un effort considérable de 2,4 millia...
...a loi de programmation militaire 2019-2025 avait pour ambition opérationnelle d'atteindre la cible de quarante-neuf A400M d'ici à 2030 ; le présent PLPM se limite à une cible minimale de trente-cinq appareils. Le contexte international et la perspective d'une guerre de haute intensité poussent à s'interroger sur ce choix. On se souvient du défi logistique qu'a dû relever l'armée de l'air et de l'espace au Mali lors de la rétrocession de la base de Gao aux forces armées maliennes, qui aura nécessité près de 400 rotations de l'A400M. Sans le moindre doute, cet avion a constitué un atout majeur. De même, l'opération Sagittaire a récemment offert une illustration frappante de la nécessité pour la France de ne pas revoir à la baisse la cible d'A400M. À cette occasion, trois A400M et un C-130 s'étaie...
Le Chef d'état-major de l'Armée de l'air et de l'espace nous a indiqué lors de son audition que les armées allaient recourir à des ALSR patrimoniaux et des ALSR loués. Ces derniers sont un vecteur d'agilité compte tenu de l'évolution des capteurs. Avis défavorable.
Il vise à créer un centre d'alerte et de réaction aux attaques informatiques (Cert) sectoriel, dédié à l'espace. Les Cert sont organisés de manière territoriale ; leurs missions prioritaires consistent à centraliser les demandes d'assistance à la suite d'attaques, à traiter les alertes, à réagir aux attaques informatiques, à apporter des solutions et à assurer la prévention et l'éventuelle coordination avec les entités en dehors du domaine d'action. En France, il existe aussi des Cert sectoriels, par exem...
En décembre 2022, le général Philippe Adam, commandant de l'espace, évoquait devant nous l'idée d'un avion spatial, « abandonnée avec Hermès, mais qui reprend sérieusement de l'intérêt parce que la technologie le permet, que les usages sont probablement différents, et que cela se fera de façon plus automatisée – pas forcément pilotée comme peuvent l'être les drones. » C'est pourquoi nous proposons d'inscrire dans la LPM des études sur le développement d'un avion...
Les concepts et les produits qui répondront aux besoins de la défense dans dix, quinze ou vingt-cinq ans seront issus d'études engagées en amont. De très nombreuses ruptures technologiques sont attendues en matière d'intelligence artificielle, de quantique, d'hypervélocité, ou encore dans le domaine spatial, les fonds marins ou le cyberespace. Tous les acteurs que nous avons auditionnés avec Vincent Bru dans le cadre de notre rapport d'information sur les stocks de munitions ont mis en avant l'importance de ces études amont. Nous l'avons traduite dans notre proposition n° 13 – Renforcer le soutien public à la recherche-développement – et considérons que le rapport annexé doit aussi en faire mention. Tous les efforts ne doivent certes...
Intégrer les architectures duales dans la loi de programmation militaire permettrait d'inclure des opérateurs civils aptes à fournir des services d'observation et d'écoute depuis l'espace, grâce à des capacités multicouches et multimissions par l'emport de charges utiles secondaires. Il s'agit notamment de réaliser des économies et de multiplier les satellites offrant des possibilités d'écoute et d'observation pour nos services de renseignement et nos armées.
Les fonds marins deviennent un nouvel espace de conflictualité hautement stratégique, qui s'accentuera inévitablement avec les évolutions technologiques à venir. Maîtriser les fonds marins, c'est les protéger, et cela passe par le contrôle de l'information. Nous pensons que le rapport annexé doit mentionner la nécessité absolue de mettre en place des systèmes de collecte et de traitement des données par des drones sous-marins. Pour notre sé...
L'installation de capteurs permanents ou semi-permanents est capitale pour l'enjeu stratégique que sont les fonds marins. L'accroissement et le développement de capacités dédiées, notamment de renseignement, sont essentiels si l'on veut garantir la sécurité de nos espaces sous-marins.
Mes chers collègues, nous recevons maintenant le chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace, le général Stéphane Mille. L'armée de l'air et de l'espace est au cœur de plusieurs priorités mises en avant dans le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense, la LPM. Je pense notamment à la modernisation de la composante aéroportée de notre dissuasion nucléaire, dont nous avons beaucoup parlé lors de...
Permettez-moi tout d'abord de vous remercier, au nom du groupe Renaissance, pour votre présentation exhaustive et vos propos très instructifs qui nous renseignent un peu plus sur les aspects du projet de LPM relatifs à l'armée de l'air et de l'espace. Depuis 2017, le budget de nos armées n'a cessé d'augmenter, passant de 32 à 44 milliards d'euros en 2023. La future LPM sera à la fois ambitieuse et inédite, portant le budget annuel de nos armées à 69 milliards d'euros en 2030. C'est le prix de notre autonomie, de notre souveraineté militaire et industrielle, ainsi que du maintien de notre rang dans le concert des puissances mondiales. Ce text...
...par ailleurs le manque d'intérêt des députés pour ces auditions, alors que la LPM engagera nos armées pour les sept prochaines années. Nous ne sommes qu'une quinzaine, et je constate qu'aujourd'hui encore les membres du groupe Rassemblement national sont majoritaires dans cette commission. J'en viens à ma question. Une réalité doit particulièrement alerter le politique : l'armée de l'air et de l'espace souffre de nombreux départs vers le secteur de l'aéronautique civile, ce qui fait de la fidélisation de son personnel le principal défi à relever en matière de ressources humaines. Il s'agit d'un impératif sur lequel la nouvelle LPM est particulièrement attendue. Le haut niveau de technicité exigé par les missions qui incombent à l'armée de l'air et de l'espace justifie l'importance du nombre d'...
La région Grand Est s'honore d'accueillir la base aérienne 113 de Saint-Dizier, et notamment les escadrons de chasse directement impliqués dans la dissuasion. Le projet de LPM prévoit de fortes coupes pour l'armée de l'air et de l'espace par rapport aux prévisions initiales du Gouvernement. Je pense au report du tout-Rafale ou au programme Syracuse 4, qui a été revu à la baisse : le lancement du troisième satellite Syracuse, dont la mise en service était prévue d'ici à 2030, a été annulé. Deux satellites Syracuse seulement devraient donc être en orbite d'ici à 2035. La guerre en Ukraine a pourtant montré l'importance stratégique ...
...lique. Le projet de LPM prévoit des crédits de 413 milliards d'euros. Cela sera-t-il suffisant ? Il vous appartiendra de faire des choix, étant donné que le combat du futur nécessite une mise à niveau aérienne et spatiale très performante. Le 1er février 2023, vous avez posé la première pierre des futures infrastructures dédiées au cinquième escadron de chasse Rafale de l'armée de l'air et de l'espace, à Orange, site stratégique pour la posture permanente de sûreté aérienne. La création de ce nouvel escadron s'inscrit dans le cadre de la LPM 2029-2025 et fait suite au retrait définitif des Mirage 2000-C à l'été 2022. La BA 115 attend les avions et équipages Rafale C à l'été 2024. Pouvez-vous nous assurer que le calendrier sera tenu, malgré les nombreux travaux de démolition et reconstruction q...
Nos collègues sont effectivement dans l'hémicycle, mon cher collègue. L'ambition est affichée : la précédente loi de programmation voulait réparer nos armées ; ce projet de LPM vise à transformer notre modèle pour adapter nos armées aux conflits de demain. L'armée de l'air et de l'espace occupe une place centrale dans ce dispositif, et la guerre en Ukraine montre encore la nécessité de maîtriser l'espace aérien. Pour l'armée française, cela repose aussi sur la rapidité et les multiples possibilités offertes dans les différents milieux dans lesquels vous pouvez opérer, mais aussi sur les informations que vous pouvez collecter. Nous avons eu la chance de vivre une opération Poker ...