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Interventions sur "enseignement"

807 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...e autre commune si la famille remplit l'une des quatre conditions suivantes : la capacité d'accueil de la commune d'origine ne permet pas d'accueillir l'élève ; en cas d'obligations professionnelles manifestes des parents ; pour des raisons médicales ; pour regroupement de fratrie. Il s'agit de la même logique de parité entre le public et le privé qui a inscrit dans nos règles le financement de l'enseignement privé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Folest :

Mon amendement propose que, dans un délai de six mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remette un rapport au Parlement sur l'évaluation de l'ensemble des aides de l'État en faveur de l'apprentissage et la manière dont elles pourraient être réorientées vers les cibles prioritaires que sont les élèves de l'enseignement professionnel et du secondaire. En effet, les crédits d'apprentissage ont davantage profité aux élèves diplômés du baccalauréat et de niveau bac +2 qu'aux élèves qui ont le plus de mal à s'insérer professionnellement, notamment en certificat d'aptitude professionnelle et en baccalauréat professionnel. J'aimerais également que l'État expose la manière dont les crédits ont parfois été utilisés, pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Nous arrivons au bout de l'examen des crédits de la mission Enseignement scolaire. En juillet, la Première ministre parlait d'une majorité de compromis. Nous avons discuté quelque quatre-vingts amendements, concernant l'un des piliers de notre République, l'éducation nationale, et dont beaucoup portaient sur des sujets transversaux, comme les AESH, la laïcité, la rémunération des professeurs ou l'ouverture de classes, et vous n'avez été favorables à aucun ou presq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...00 postes dans le second degré pour compenser le désastre de la suppression d'un nombre équivalent de postes ces cinq dernières années. Cela représente l'équivalent de 175 collèges fermés alors même que le nombre d'élèves du second degré a augmenté de 96 000 sur la même période. En conséquence, le nombre de classes de plus de 30 élèves a augmenté de 5 % entre 2017 et 2022, et le nombre d'heures d'enseignement non assurées par manque de remplaçants a été plus que doublé entre le début et la fin du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Ces suppressions de postes ont conduit à une dégradation massive des conditions d'études des élèves et des conditions de travail des enseignants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

... voir ses amendements rejetés, mais, dans un tel contexte, on est parfois à la limite de la surenchère. J'ai d'ailleurs indiqué qu'il existait des sous-consommations de crédits pour certaines politiques et que des postes n'étaient pas pourvus dans certains schémas d'emploi. Comme vous le savez, la masse salariale occupe une place importante dans ce budget et il nous faut attirer les jeunes vers l'enseignement et mieux rémunérer les enseignants ainsi que toutes celles et ceux qui font fonctionner au quotidien l'éducation nationale et, au-delà, l'ensemble du secteur de l'enseignement et de la formation. Ils font beaucoup pour notre pays et nous leur devons beaucoup. Ils agissent aussi pour que les élèves trouvent leur place dans la société et dans le monde professionnel. Certains propos révèlent une vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

..., ce n'est pas encore assez et l'on doit faire davantage dans de nombreux domaines, notamment pour les AESH, mais je ne comprendrais pas celles et ceux qui rejetteraient les crédits de la mission pour ce motif. Enfin, le fonds d'innovation pédagogique, dont on n'a pas assez parlé, est une nouveauté majeure de ce budget ; il vise à donner aux chefs d'établissements et aux enseignants une liberté d'enseignement sur la base d'une contractualisation. Pour l'ensemble de ces raisons, le groupe Renaissance votera en faveur des crédits de la mission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarina Ferrari :

La mission Enseignement scolaire est le premier budget de l'État, ce qui démontre notre engagement collectif en faveur de l'éducation et de la jeunesse. C'est aussi l'une des politiques prioritaires de la majorité, comme l'illustrent les hausses de 5,7 % des autorisations d'engagement et de 5,5 % des crédits de paiement. Nous avons à cœur de renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux qui conditionne la réussite...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

S'il y a de bonnes choses dans ce budget et si l'adoption de l'amendement sur les AESH est à saluer, le système d'enseignement se trouve confronté à des problèmes de fond : baisse du niveau, fuite hors de l'enseignement public, échec de l'intégration, perte de l'autorité et manque de respect dans les établissements et, en définitive, perte de sens pour nombre d'enseignants. Tout n'est pas qu'une question budgétaire, même si la rémunération des enseignants doit être revalorisée. Ceux-ci se demandent de plus en plus à quoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarim Ben Cheikh :

Si l'augmentation des crédits de la mission Enseignement scolaire est bienvenue, le budget qui nous est présenté n'est pas à la hauteur de nos attentes. Face aux multiples crises que nous traversons, l'école doit plus que jamais former des citoyennes et des citoyens éclairés. Pourtant, depuis quelques années, l'école de la République vacille sur son socle. On supprime 1 985 ETP alors qu'on n'a jamais eu autant besoin de personnel formé. L'écart de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Par cet amendement, nous proposons de renforcer la place des enseignements artistiques dans les lycées en renforçant le programme 361 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture. Marginalisés par le nouveau baccalauréat, les enseignements artistiques sont en train de disparaître au sein du lycée. Les dernières réformes ont institué une école dans laquelle les contenus, les options et les spécialités proposés varient d'un établissement à l'autre, et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine, rapporteure pour avis :

Vous souhaitez augmenter le soutien à l'éducation artistique au lycée de 50 millions d'euros. Si l'on peut souscrire à votre ambition de revalorisation des enseignements artistiques au lycée, je m'interroge sur ce montant de 50 millions d'euros, qui viendrait abonder les 24 millions d'euros prévus en direction des pratiques culturelles et artistiques en temps scolaire de l'action 02 Soutien à la démocratisation et à l'éducation artistique et culturelle. Le ministère de la culture est effectivement partenaire des enseignements de la spécialité Arts dispens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

Cette estimation de 50 millions d'euros repose évidemment sur les remontées des auditions menées dans le cadre des groupes politiques que nous représentons. Elle ne vient pas seulement en soutien aux politiques scolaires, mais aussi aux questions éducatives, qui ne se résument pas à l'enseignement dispensé par les enseignants. L'éducation à l'art ne se résume pas à la sensibilisation et aux sorties scolaires, mais aussi à l'apprentissage technique des méthodes éducatives artistiques, qui est parfois dispensé par des associations extérieures ou des partenaires de l'Éducation nationale, au lycée général comme au lycée professionnel, où il existe trop peu. À ce titre, il est nécessaire d'abon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes :

...à mi-temps, en contradiction avec le décret du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions générales applicables aux agents contractuels de l'État, qui prévoit que le montant de la rémunération est fixé en tenant compte des fonctions occupées, de la qualification requise pour leur exercice, de la qualification détenue par l'agent et de son expérience. Cette situation est préjudiciable à la qualité d'enseignement d'une profession si importante et réglementée, qui façonne et répare notre cadre de vie. Cette situation est injuste, car elle conduit à faire cohabiter au sein d'un même établissement, pour des tâches similaires, des rémunérations de catégorie A et des Smic horaires précaires. Cet amendement vise donc à mettre fin à une inégalité affectant le service public de formation des architectes et s'insc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine, rapporteure pour avis :

...plois financés par le titre 2 de l'action 07 du programme 224. La situation des enseignants-chercheurs a reçu l'attention du ministère, et dans le cadre de l'application de la loi pluriannuelle de programmation de la recherche, les carrières des enseignants-chercheurs du ministère de la culture ont été alignées, depuis le 1er septembre 2022, sur celles des enseignants-chercheurs du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, ce qui devrait constituer une amélioration. De plus, l'action 7 Fonctions de soutien du ministère me paraît financer, hors les dépenses de personnel, des dépenses très contraintes, que le ministère sera sans doute amené à réévaluer en cours d'année, notamment les dépenses d'énergie, et qu'il ne me paraît pas opportun de diminuer. Avis défavor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

...stiques est crucial, car l'art est essentiel pour l'émancipation de toutes et tous, mais aussi pour la cohésion de notre société. Par cet amendement, nous proposons l'exonération des frais d'inscription des étudiants boursiers dans les écoles supérieures d'art territoriales compensée par un financement de l'État. La diversité sociale et culturelle est l'un des trois axes d'action de l'État pour l'enseignement supérieur et la culture. Or il manque toujours aujourd'hui une action qui devrait précéder toute autre, l'égalité de traitement de tous les étudiants de l'enseignement supérieur public par rapport au remboursement des frais d'inscriptions pour les boursiers. En effet, les dispositifs existants pour les étudiants des universités et des établissements nationaux ne sont pas appliqués aux étudiants d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

...lariale inédites. Au-delà du seul salaire, ce PLF tend à améliorer l'attractivité du métier en développant des contrats de préprofessionnalisation, en augmentant la hausse des crédits d'action sociale à destination des personnels, ou en laissant une plus grande initiative aux équipes pédagogiques pour construire des projets. Nous saluons l'augmentation de plus de 6 % des crédits de la mission Enseignement scolaire, qui atteignent 82,47 milliards, contributions aux pensions de l'État incluses. Les six programmes sont concernés par cette augmentation. La hausse du budget de cette mission, dont plus de 90 % des crédits concernent la masse salariale, correspond en grande partie aux revalorisations. À la hausse du point d'indice – 1,7 milliard d'euros – s'ajoute la revalorisation des rémunérations...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

...ent sous-estimé, celui de la formation initiale et continue. Dans ces deux domaines, des réformes importantes ont été menées ces dernières années et ont porté leurs fruits. Toutefois des difficultés persistent, qui doivent être levées. La formation initiale a été marquée par le déplacement en fin de deuxième année de master des concours de recrutement du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (Capes) et du concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE). Loin d'être une mesure isolée, cette évolution s'inscrit dans une série de modifications que nous saluons : l'évolution des maquettes des formations et des concours, davantage tournées vers les compétences professionnelles ; le développement de l'alternance en master 2 ; l'élaboration de parcours préparatoires...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...permettez-moi d'avoir une pensée pour Samuel Paty et, en évoquant sa mémoire, pour tous ses collègues professeurs et professionnels du monde éducatif, qui œuvrent chaque jour afin de préserver l'école des pressions religieuses, et pour défendre cette belle protection universelle et humaniste qu'est la laïcité. Dans la trajectoire des années antérieures, qui ont vu augmenter les moyens dédiés à l'enseignement scolaire, le budget de la mission 2023 est marqué par plusieurs objectifs. D'abord, il s'agit d'offrir le meilleur accompagnement possible : le taux d'encadrement progresse, alors même que nous vivons une forte baisse démographique. Le nombre de postes d'enseignants restera plus élevé que les besoins, ce qui permet une organisation plus souple et plus qualitative au sein des établissements scolai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

La hausse inédite de 6,4 % des crédits, preuve de l'ambition du Gouvernement, concerne l'ensemble des six programmes de la mission. Ce budget de sortie de crise sanitaire financera la scolarisation de plus de 12 millions d'élèves, répartis de la maternelle au lycée, dans l'enseignement public et privé, dans les filières générale et professionnelle. Il intervient dans un contexte de nette baisse démographique, si bien que la diminution du schéma d'emploi d'environ 2 100 postes d'enseignement est sans conséquence sur le taux d'encadrement des élèves. Celui-ci continue à s'améliorer dans le premier degré ; il se stabilise dans le second degré. La majeure partie de l'augmentation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

... 30 heures de cours hebdomadaires, 188 jours de cours par an, soit 1 128 heures annuelles ? Aujourd'hui, les écoliers ont 24 heures de cours hebdomadaires, 144 jours de cours par an, soit 864 heures annuelles. Dans le même temps, nos enfants passent plus de 1 200 heures par an sur les écrans, véritables fabriques de crétins. Vous devriez réfléchir à tout cela, comme à la révision de la grille des enseignements, qui devrait se faire au profit quasi exclusif du français et des mathématiques, au moins jusqu'au CM1. Vous devriez aussi réviser les obligations réglementaires de service (ORS) des professeurs. Nous en débattrons peut-être dans l'hémicycle. Pour l'heure, nous ne renoncerons pas et nous défendrons de nombreux amendements visant à restaurer l'efficacité et la dignité de l'école de la République...