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Interventions sur "enseignement"

807 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Par ces amendements, nous souhaitons augmenter les moyens de l'enseignement agricole à la hauteur des besoins des prochaines années. Face au défi environnemental, la transition vers une agriculture écologique est un enjeu essentiel pour le pays. Cette agriculture devrait être plus sobre, notamment dans l'utilisation des intrants chimiques, ce qui induit une augmentation du nombre d'agriculteurs. Nous devrons former un nombre massif d'agriculteurs à de nouvelles pratiques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

. Nous sommes convaincus de la nécessaire transition écologique de l'agriculture et de l'importance de l'enseignement agricole, qui fait partie intégrante du service public national de l'éducation et de la formation, et qui forme chaque année plus de 200 000 apprenants. Cependant, plusieurs avancées sont déjà prévues par le PLF, et les crédits destinés à l'enseignement agricole augmentent de 4,44 %. Ces augmentations permettront de financer deux dispositifs importants. En effet, quinze personnels destinés à ren...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

Le ministre, que nous avons reçu hier, a annoncé : « l'enseignement moral et civique sera poursuivi, et je souhaite qu'il soit renforcé dans le cadre de la transformation du collège ». Cependant, ce renforcement prendra prioritairement place dans l'enseignement général et technologique. Les voies professionnelles et l'enseignement agricole semblent peu ou pas concernés par le droit de développer le libre arbitre, le raisonnement par soi, la tolérance, l'altérité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

. On ne peut que se féliciter de l'intégration de l'enseignement moral et civique au tronc commun du baccalauréat professionnel depuis cette rentrée scolaire. Les quinze heures consacrées à cet enseignement ont bien été financées sans réduire le volume horaire des autres disciplines, qu'elles soient générales, techniques ou professionnelles. Par ailleurs, cet enseignement vient compléter utilement l'enseignement socioculturel, discipline propre à l'enseigneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...et 1 % dans le premier degré – et que 80 % d'entre eux restent en poste en fin d'année. Un concours sera mis en place pour permettre à ceux qui le souhaitent d'être titularisés. Je n'ai pas le même regard que vous sur les contractuels : passer du temps au service des élèves et de la communauté éducative dans un établissement scolaire au cours d'une vie, c'est salutaire et même bénéfique pour les enseignements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Nous voterons contre cet amendement, parce que c'est une fois encore le programme 139 que nos amis d'ultragauche se proposent de ponctionner : cela devient une obsession. Je ne sais pas ce que vous avez contre l'enseignement privé sous contrat, où il y a des élèves, des professeurs, et même des syndicats. Vous proposez de créer 10 000 postes de professeurs : pourquoi pas 100 000 ? Cela n'a pas de sens, c'est de la pure démagogie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

Votre dernière phrase est étrangement formulée, madame la députée : je dis ce que je veux. Je continue de penser qu'en dépit de ce qui a été fait, il y a un problème d'enseignement en Seine-Saint-Denis. Je pense même que d'autres départements connaissent une situation similaire et que le problème, pour l'éducation nationale, est global.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

Le taux d'encadrement s'améliore dans le premier degré, passant de 23,2 élèves par classe en 2017 à 21,8 en 2021, et ce nombre continuera à diminuer à l'horizon 2023. Si le schéma d'emplois prévoit une baisse d'environ 2 000 postes – 1 117 dans le premier degré et480 dans le second degré publics, 502 dans l'enseignement privé sous contrat, soit 0,19 % de l'ensemble des postes du ministère –, cela tient au contexte démographique. L'année scolaire 2023-2024 sera en effet marquée par une forte baisse du nombre d'élèves : moins 90 000 élèves dans le premier degré, moins 10 000 élèves dans le second degré. Si nous avions suivi la baisse démographique, ce sont 5 000 emplois que nous aurions pu supprimer : avec seuleme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

... objectifs et des indicateurs de performance de l'action éducatrice de l'État. Il ne s'agit pas d'amendements rédactionnels, mais politiques. À l'alinéa 658, je souhaiterais substituer aux mots « le maximum de jeunes » les mots « tous les jeunes ». Je considère qu'il n'est pas à la hauteur des ambitions de la nation envers son école d'indiquer que nous ferons « le maximum ». Il faut écrire que l'enseignement scolaire veut conduire « tous les élèves » aux compétences attendues en fin de formation initiale et à l'obtention des diplômes correspondants. Il me semble nécessaire de corriger cette rédaction qui date de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

..., d'autant plus que ni leur cible ni leurs modalités de calcul ne peuvent, elles, être modifiées. L'intitulé de l'objectif 2 de la mission est inchangé depuis une dizaine d'années et permet un suivi pluriannuel. Un objectif de performance a vocation à être réaliste et atteignable. En ce sens « conduire un maximum d'élèves à… » répond à la définition d'un objectif de performance pour la mission Enseignement scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Cet amendement vise à recréer les postes supprimés de fait dans la mission Enseignement scolaire car non renouvelés en 2023. Ces suppressions envoient un mauvais signal politique, alors que 35 % des établissements affirment avoir au moins un poste d'enseignant vacant. La baisse du nombre d'élèves ne saurait justifier le non-renouvellement de ces emplois à plein temps : elle devrait au contraire être considérée comme une chance pour préserver la politique de dédoublement. S'il es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Cet amendement propose de remplacer l'alinéa 690 par l'alinéa suivant : « coût annuel moyen pour l'État d'un élève du premier degré public ». Nous souhaitons souligner et vérifier la priorité accordée à l'enseignement du premier degré par l'État. Depuis des décennies, les gouvernements successifs répètent que l'enseignement du premier degré est une priorité. Or, le coût moyen d'un élève est de 6 500 euros par an dans le premier degré et de 9 500 euros dans le second degré. Un indicateur de performances du coût annuel moyen pour l'État d'un élève du premier degré public permettrait de véritablement donner la pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

L'action 05 Remplacement du programme 140 Enseignement scolaire public du premier degré bénéficie déjà d'une hausse de 6 %, passant de 1,9 à 2,1 milliards d'euros. Assurer le remplacement des enseignants absents constitue une priorité, sur laquelle le Président de la République s'est engagé. Dans le premier degré, les personnels titulaires remplaçants sont mobilisés dès la première demi-journée d'absence d'un enseignant. Les emplois affectés au r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

L'argument de la baisse du nombre d'élèves est inopérant car les suppressions de postes de ces dernières années n'étaient pas corrélées avec cette évolution. Ainsi, alors que le nombre d'élèves dans le secondaire a augmenté entre 2017 et 2022, le ministère a supprimé 1 800 emplois à plein temps à la rentrée 2021, justifiant cela par un transfert en volume d'heures d'enseignement. Par ailleurs, cette politique est une traduction dans l'Éducation nationale de la philosophie du « travailler plus pour gagner plus », que nous récusons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

S'il existe un principe fondamental de l'enseignement libre en France, c'est le choix de l'établissement par les familles et, réciproquement, le choix des familles et des élèves par l'établissement. Si je me souviens bien de mes cours d'histoire, ce débat a déjà eu lieu. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...els sont déjà en poste. Nous proposons donc l'ouverture d'une session exceptionnelle du concours de recrutement des professeurs des écoles au début de l'année 2023 dans les académies pour lesquelles les postes proposés à la session 2022 n'ont pas été pourvus. Pour éviter à M. Chudeau de s'épuiser dans une attaque inutile, je tiens à préciser que nous avons gagé cet amendement sur les crédits de l'enseignement privé mais que nous demandons au Gouvernement de lever ce gage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Si je comprends bien, vous proposez de subventionner davantage les établissements privés qui baissent leurs tarifs pour que plus d'élèves puissent y accéder ? Quelle belle idée libérale ! Cela revient à accorder un voucher aux familles modestes pour que leurs enfants aillent dans l'enseignement privé. Néanmoins, je pense qu'il convient que l'enseignement public tire les meilleurs enseignements de ce qui se fait ailleurs, en Europe ou dans d'autres formes d'établissement, et qu'il attire aussi des catégories aisées. Je ne comprends pas très bien la vision de l'éducation que vous promouvez à travers cet amendement. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

. Le projet annuel de performances associé à la mission Enseignement scolaire présente les taux moyens annuels d'incidents graves pour 1 000 élèves, par catégorie d'établissements publics et privés du second degré, et depuis cette année, pour les écoles publiques. Ces taux résultent d'une enquête statistique dont l'ensemble des résultats sont par ailleurs publiés dans une note d'information de la DEPP. Les atteintes au principe de laïcité, signalées par les in...