Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "dette"

556 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je comprends que cette question vous gêne. Par exemple, expliquez-nous pourquoi l'État emprunte 10 % de sa dette à des taux d'intérêt indexés sur l'inflation nationale ou européenne, ce qui nous a contraints à alourdir le budget de 12 milliards d'euros en 2022. Voilà un cadeau de plus fait aux banques et aux marchés financiers, alors que vous pourriez très bien emprunter à taux fixe l'intégralité de notre dette. Expliquez-nous aussi pourquoi votre gouvernement accepte que les sociétés d'autoroutes abusent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Voulons-nous subir encore près de quatre années cette démolition systématique de la France que nous aimons ? Dans quel état sera notre pays en 2027, avec des dizaines de milliards d'euros de dettes supplémentaires, avec des centaines de milliers de nouveaux pauvres, avec 2 millions de migrants en plus, avec une Union européenne toujours plus autoritaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

...dget pour 2024. Il n'est pas sérieux, nous dit-on. Le Haut Conseil estime que les prévisions sont plausibles et vraisemblables, mais que les nombreuses incertitudes dues à la situation économique, en particulier l'évolution de l'inflation, les rendent difficiles. Bercy a donc travaillé rigoureusement. Le budget serait laxiste. Il prévoit pourtant une baisse du déficit et une stabilisation de la dette. La France est donc bien sur la route du rétablissement des finances publiques – un rétablissement prudent, pour ne pas casser la croissance comme cela a été le cas par le passé. Le PLF incarnerait aussi l'austérité ou la casse sociale. Or les dépenses d'administration ou de sécurité sociale sont en hausse, les pensions de base sont revalorisées à plus de 5 % et les prestations familiales à près...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...ssion en Allemagne. Les présidents des fédérations bancaires évoquent 25 % de chute des encours de crédit. La consommation alimentaire est en chute de 12 % en volume depuis un an et demi. Les orateurs précédents ont parlé de la crise du logement et du bâtiment, et d'autres investissements seront bientôt touchés. On anticipe des destructions d'emplois par centaines de milliers, et une charge de la dette, fruit du « quoi qu'il en coûte », qui rendra impossible toute marge de manœuvre. Tout cela est la conséquence logique d'une inflation très élevée, qui atteint deux chiffres sur les produits du quotidien. Votre rapport parle d'un manque de crédibilité de la trajectoire de redressement présentée par le Gouvernement et de prévisions optimistes pour la croissance en 2024 et après. J'évoquerai, pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard :

L'avis du Haut Conseil relève que les prévisions macroéconomiques du Gouvernement sont un peu optimistes quant au taux de 1,4 % de croissance pour 2024, mais plausibles en ce qui concerne notre taux d'endettement. Compte tenu de la situation à l'étranger, en particulier aux États-Unis, quelles sont les perspectives de sortie de l'inflation en France ? Les négociations voulues par Bercy sur les prix de l'alimentaire entre les industriels et les distributeurs permettront-elles d'endiguer, d'amortir, d'accompagner ce phénomène ? Vous appelez aussi notre vigilance sur notre niveau de dette, qui nous priv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi :

Le Haut Conseil se montre très prudent vis-à-vis des projections gouvernementales, s'agissant notamment de la prévision de croissance pour 2024, élevée par rapport à celles du consensus des économistes et d'autres organismes, ou d'un optimisme marqué pour tous les postes de demande, y compris de consommation et d'investissement. S'agissant de la dette publique, il rappelle l'importance de sa soutenabilité à moyen terme pour faire face à d'éventuels chocs économiques ou financiers ainsi qu'aux « besoins élevés d'investissement public, en particulier pour la transition écologique ». Les Écologistes rejoignent cette position ; clairement, il nous faut des moyens supplémentaires pour la financer : 13,9 milliards d'euros supplémentaires dès le PLF ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... dépenses supplémentaires pour 2 milliards d'économies. Avez-vous tenu compte de l'incidence pour l'Unedic et les finances départementales, essentiellement sur le RSA ? Vous signalez que le déficit structurel, dans les prévisions gouvernementales, ne baisse que de 0,4 point de PIB en 2024. Or, dans le pacte de stabilité, l'Union européenne demandait à ceux qui étaient au-dessus de 60 % de PIB de dette publique de porter cette baisse à 0,5 point. La France risque-t-elle de faire l'objet d'une procédure pour déficit excessif ? L'hypothèse gouvernementale de baisse du taux d'épargne est-elle crédible compte tenu des indicateurs qualitatifs ? Votre comparaison de l'évolution de la productivité du travail en France et dans les autres pays européens montre l'anomalie française. Comment l'interprét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je tiens tout de même à vous alerter au sujet de la très forte augmentation de la charge de la dette, qui passera de 38,6 milliards en 2023 à 74,4 milliards en 2027. Cela doit nous interroger collectivement. Si la dette est un moyen de financement légitime, à laquelle nous avons eu recours pour protéger nos concitoyens, elle pose aujourd'hui des questions de souveraineté vis-à-vis des marchés financiers. J'entends ceux qui affirment que nous devons absolument faire des économies et prétendent qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...ouvernement n'en dit rien. Le HCFP estime dans l'avis qu'il nous a remis que « le respect de la trajectoire suppose enfin la réalisation d'un montant important d'économies toujours peu documentées à ce jour ». Enfin, la troisième et dernière raison justifiant cette motion de rejet découle de la manière dont vous gérez, ou plutôt ne gérez pas, les finances publiques de notre pays. Depuis 2017, la dette publique a augmenté de 800 milliards d'euros et, pour la première fois, franchi le seuil des 3 000 milliards. Fin juillet 2023, le déficit public dépassait 169 milliards, quand le montant inscrit en loi de finances pour l'ensemble de l'année est de 165 milliards. En 2024, la France va devoir emprunter 285 milliards ; c'est inédit, et cela met sans doute notre pays en péril. En économie, monsieur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

... que nous restons sur notre faim depuis quelque temps. Convaincu, comme à son habitude, d'avoir raison sur tout, le Gouvernement enchaîne les discours d'autosatisfaction sans l'once d'une remise en question – nous venons d'en avoir encore un exemple criant, au sens propre du terme –, traduisant une déconnexion totale de la réalité. La réalité, c'est l'appauvrissement de millions de Français, une dette abyssale, qui a augmenté de 700 milliards d'euros depuis six ans, des choix catastrophiques et coûteux – marché européen de l'électricité, abandon temporaire du nucléaire, emprunts indexés, entre autres – et un record de prélèvements obligatoires. Le projet de loi que nous examinons, qui n'apporte pas grand-chose et sent un peu le réchauffé, aurait au moins pu fournir l'occasion du débat de fond ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Défendre une motion de rejet préalable du texte, madame Rabault, c'est vouloir poursuivre une politique qui n'a pas fonctionné pendant trente ans et qui a consisté à s'endetter plus pour taxer plus. Elle n'a mené qu'au chômage de masse et à un endettement supérieur à celui de tous les autres pays de la zone euro. À cause de vous, en 2027, on paiera plus aux fonds de pension que pour investir en faveur de nos enfants. Cela, nous vous le devons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

...te, vous ne les avez pas non plus écoutées. Rêvons donc, en cette heure nocturne, que de cette discussion jaillisse la lumière car, à ce stade, l'essentiel du texte consiste – je pense en particulier au rapport annexé – en un nouvel exercice d'autosatisfaction dont vous avez le secret. À vous lire, on pourrait croire que le monde entier nous envie notre situation budgétaire, notre déficit, notre dette, le poids de nos prélèvements obligatoires, notre pouvoir d'achat en berne et notre commerce extérieur à la dérive. Rappelons également que les lois de programmation, à en croire le Haut Conseil des finances publiques, reposent « sur des hypothèses généralement optimistes et rapidement obsolètes » et que « leurs objectifs n'ont que rarement été atteints ». Le HCFP ajoute : « Depuis 2008, la situ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

Cet échec est patent dans le secteur de l'énergie, où vos atermoiements face au marché européen de l'électricité contribuent à meurtrir chaque jour des millions de Français. Nous pouvons également déplorer que ce texte vise encore à contraindre les collectivités locales, alors même qu'elles ne sont responsables ni des déficits, ni de la dérive de la dette. Nous défendrons donc de nouveau plusieurs amendements, visant notamment à supprimer des chiffres déjà obsolètes, à soutenir nos collectivités, à mener une réflexion sur les OATI – obligations assimilables du Trésor indexées sur l'inflation –, ou encore à lancer une véritable concertation relative à la révision des dépenses structurelles de l'État et de ses opérateurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...u groupe Les Républicains ont voté contre tous ces amendements et n'ont pas participé au vote final. Comme en première lecture, hélas, le texte qui nous est soumis traduit un manque d'ambition coupable et un renoncement au redressement de nos comptes, alors qu'il aurait pu avoir un impact déterminant et traduire une réelle volonté politique d'en finir avec le désolant triptyque français des 3D : dette, déficit et dépense. Parlons d'abord de la dette. Elle dépasse les 3 000 milliards d'euros et atteindra en 2027, selon le Haut Conseil des finances publiques, 108,1 points de PIB, soit une charge de 84 milliards d'euros. Vous en porterez la responsabilité. Rendez-vous compte : les intérêts deviendront le premier poste budgétaire de l'État, dépassant largement le budget de l'éducation nationale e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...at aux Français, il faut baisser les cotisations, les taxes et les différentes impositions, ce que vous ne faites aucunement. Hélas, cette version du texte, complètement réécrite par rapport à celle du Sénat, marque une énième occasion manquée. Elle est extrêmement décevante car elle confirme que le Gouvernement n'a toujours pas pris conscience de l'impérieuse nécessité pour la France de se désendetter. Pour toutes ces raisons, la majorité des députés du groupe Les Républicains refusent de vous suivre sur ce projet de loi de programmation des finances publiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

Une note dégradée aurait pour conséquence mécanique l'augmentation de la charge de la dette et des taux d'intérêt que l'État, les collectivités territoriales, les entreprises et les ménages payent. Nous ne pouvons nous le permettre car cela ralentirait les flux vers la France, remettant en cause six années de travail qui ont fait de notre pays la première destination des investissements étrangers en Europe. Ces investissements ont permis le maintien ou la création de plus de 58 000 empl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

C'est sur vos manières de faire qu'ils se posent des questions, sur notre fonctionnement démocratique, sur les 800 milliards de dettes qui se sont accumulées depuis 2017 sans que la moindre solution soit trouvée. Eh oui, nos partenaires européens nous regardent avec grande inquiétude et ce n'est pas votre projet de loi de programmation qui va les rassurer. La vraie question qui doit animer un tel texte, c'est comment créer de la valeur pour garantir les équilibres sociaux et la souveraineté de notre pays. Un taux de 1,3 % de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...iment pas plus de gratitude devant des résultats que vous estimez toujours flamboyants. Il est vrai que vous oubliez que la pauvreté explose, que 40 % des familles modestes disent ne pas pouvoir faire trois repas par jour et que les étudiants font la queue devant les associations caritatives pour manger. Jamais, je dis bien jamais, même au pic de l'austérité durant ce qu'on a appelé la crise des dettes souveraines, une si faible croissance en volume des dépenses publiques n'a été inscrite dans un texte. C'est donc bien de l'austérité que vous instaurez, austérité d'autant plus dure que les lois de programmation comprennent des dépenses contraintes. C'est le cas pour les dépenses consacrées à la police, à la justice, à la défense ou à la recherche, lesquelles représentent 40 % du périmètre tota...