629 interventions trouvées.
Cette réforme des retraites est absurde, car après avoir creusé un déficit, vous demandez aux Français de le combler. Vous demandez à celles et ceux qui ont fait tenir le pays pendant la crise du covid de travailler plus. Une nouvelle absurdité vient d'être dévoilée par Le Parisien – le journal de Bernard Arnault, qui ne vous aide pas beaucoup, considérant les services que vous lui avez rendus !
Monsieur le ministre délégué, nous savons à peu près aussi bien lire que vous le rapport du COR – dont je sais bien, au demeurant, que le Gouvernement a la prétention de le comprendre mieux même que ses auteurs. Quoi qu'il en soit, nous n'avons jamais remis en question les scénarios qui font apparaître des déficits.
Quel est le cœur de nos désaccords ? Considère-t-on que notre système de retraite va être structurellement déficitaire au cours des vingt prochaines années ? Nous estimons que ce sera le cas – et c'est vérifié. On ne peut donc évidemment pas s'en désintéresser. Mais, principalement sur les bancs de la NUPES, vous le contestez. En conséquence, la discussion est impossible, et infernale, puisque vous considérez que les déficits sont, au mieux, artificiels ou inexistants. Vos amendements ne traitent donc pas de...
Encore une fois, nous vous proposons une porte de sortie. Pour justifier votre réforme inutile et injuste, vous agitez un déficit record, que vous souhaitez faire payer aux plus précaires et aux travailleurs dont les métiers sont les plus pénibles. Avec cette réforme, vous allez précariser des millions de travailleurs au bénéfice des plus riches, du grand capital, de vos amis les milliardaires. Les Français nous regardent : ils vous voient voter contre le rétablissement de l'ISF, refuser de faire contribuer les riches, ref...
Est-elle vraiment nécessaire ? Le déficit est-il réellement prévisible ? Vous êtes en train de mentir !
...destinées à participer au financement des petites retraites ; ce dispositif a foiré. Puis, la loi du 24 décembre 1974 relative à la protection sociale commune à tous les Français et instituant une compensation entre régimes de base de sécurité sociale obligatoire a fixé un système de solidarité interrégimes. Les avocats, par exemple, paient 160 millions par an pour compenser les régimes spéciaux déficitaires. D'autres professions y participent également. Ce système présente donc des limites. Enfin, la loi du 17 juillet 2001 portant diverses dispositions d'ordre social, éducatif et culturel a créé le fameux fonds de réserve des retraites, qui était censé nous accompagner à partir de 2020 et compenser le déséquilibre démographique. En clair, les gouvernements ont systématiquement tapé dans la cai...
Il vise à créer une contribution exceptionnelle sur les dividendes pour l'affecter à l'assurance vieillesse. Une fois de plus, le déficit prévisionnel des retraites est loin d'être insurmontable. Il peut être facilement compensé par quelques recettes complémentaires, par exemple celle-ci : faire contribuer un peu plus les dividendes. Selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), que nous avons auditionné récemment, la part des dividendes versés, dans les profits, est à son plus haut historique, dépassant 70 % d...
...nier rapport du comité d'évaluation des réformes de la fiscalité du capital a démontré que la France était championne olympique pour ce qui concerne la part des prélèvements sur le capital dans le PIB, qu'il s'agisse du stock de capital, de la propriété ou des revenus du capital des ménages et des entreprises ? Puisque nous cherchons des solutions pour financer notre système de retraite et notre déficit, dont vous avez bien voulu reconnaître l'existence, je vais vous en proposer une : baisser les impôts.
Les arguments qu'emploient nos collègues de la NUPES et du RN pour défendre la taxation des dividendes paraissent séduisants mais, en réalité, ils sont fallacieux. Ce mode de financement des retraites, je rejoins le ministre délégué, fragiliserait considérablement notre modèle de retraite par répartition, compte tenu du caractère structurel et durable du déficit. Imaginez-vous que les retraites soient, les bonnes années, financées par les dividendes, et, les mauvaises, réduites ? Ce serait inacceptable ! Il est irresponsable de faire croire à nos concitoyens que cela pourrait être une solution. En revanche, je suis d'accord avec vous sur une chose, et cela n'engage que moi : si nous demandons des efforts aux Français, il faut aussi en demander aux entre...
Ces baisses d'impôts, vous les consentez à crédit et ce faisant, vous creusez les déficits pour ensuite mieux justifier certaines réformes. Ce qui est en jeu ici, c'est la justice fiscale et la justice sociale. Et aux collègues de la majorité qui affirmaient hier que le nombre de chômeurs n'avait jamais été aussi bas, je veux rappeler que le nombre de manifestants n'a jamais été aussi haut. Pourquoi défilent-ils dans les rues ? Parce qu'ils ont le sentiment que les efforts ne sont pas...
C'est comme vous voulez ! Je rappelle quand même que le déficit du système de retraite est incertain et qu'il n'est pas structurel, mais conjoncturel.
Les choses sont clairement dites avec cet amendement. J'interpelle ici toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas infliger deux ans de travail supplémentaires aux Français, et qui refusent de leur dire que c'est à eux de payer les déficits dont sont responsables les dirigeants de ce pays – ces dirigeants qui ont choisi d'accorder des exonérations de cotisations sociales aux entreprises pour 90 milliards par an. Nous pouvons financer les retraites sans en faire peser le poids sur la vie des travailleurs. Monsieur le ministre délégué, vous ne nous avez pas répondu au sujet de la durée de cotisation des salariés qui ont des carrière...
Il tend à augmenter la contribution au financement des retraites par les cotisations sociales, ce qui devrait plaire au Gouvernement, puisqu'il justifie sa réforme par le déficit du système. Il s'agit ici d'augmenter les cotisations sur les seuls salaires supérieurs à 3 700 euros, c'est-à-dire le plafond de la sécurité sociale. Personne ici – en tout cas, je le pense, car je n'ai jamais entendu ce discours – ne prétendra que le niveau de cotisations sociales au-dessus de 3 700 euros constitue un frein à l'embauche. Cette mesure, dont je ne doute pas que vous l'adopterez,...
Il vise à rétablir l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), notamment pour combler le fameux déficit des retraites dont le Gouvernement nous parle à longueur de temps. Pour obtenir votre attention, je cite la lettre ouverte de 200 millionnaires, dont des Français, qui appellent à être taxés davantage : « Alors que le monde a traversé d'immenses souffrances ces deux dernières années, la plupart d'entre nous peuvent dire que leur richesse a augmenté pendant la pandémie – mais honnêtement, peu d'en...
Si déficit des retraites il y a, il est clair que vous l'avez créé, monsieur le ministre délégué.
Voilà donc des semaines que le Gouvernement essaie de nous faire pleurer sur un déficit hypothétique de 12 milliards d'euros, qui justifierait que chacun et chacune d'entre nous sacrifie deux ans de sa vie sur l'autel de la nécessité. Pas de malentendu : tout le monde a compris que c'était du flan ! Votre acharnement à défendre votre projet est purement idéologique. Mais nous vous filons volontiers un tuyau pour récupérer des milliards de façon simple, efficace et indolore pour l'im...
Peut-être avez-vous peur, maintenant que votre mensonge sur la pension minimale à 1 200 euros a été démonté, qu'on s'en prenne à vos autres mensonges sur les prétendus déficits, impossibles selon vous à combler autrement qu'en volant deux ans de retraite aux Français.
Votre seul argument pour défendre votre projet, que vous-même reconnaissez comme injuste, tient en deux chiffres : les fameux 12 milliards qui manqueraient à l'appel et les 17,7 milliards que cette réforme rapporterait. Pourtant, le Conseil d'orientation des retraites (COR) est formel – le déficit n'existe pas – tout comme l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) – les gains espérés n'existent pas non plus. Le recul de l'âge de départ à 64 ans se traduirait tout au plus par 2,8 milliards par an d'économies. Or cette somme est inférieure aux recettes générées par l'ISF. Eh oui ! Et, comme on est sympas, on vous propose un dispositif mieux ficelé qui rapporterait 10 millia...
Cela fait des mois que vous vous faites les chantres du déficit maîtrisé, de la gestion économe des finances publiques, mais vous agissez à l'inverse. Votre réforme des retraites va coûter 1,7 milliard au titre des arrêts maladie et des prestations sociales – ce sont les chiffres de Bercy – ; elle va coûter 2,8 milliards à l'assurance chômage, selon l'OFCE ; elle va coûter à l'économie du pays 0,2 % de productivité, 0,1 point de PIB, 3 % de salaires et 1,3 % ...