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au nom d'un prétendu déficit, que vous creusez vous-mêmes et qui serait de 15 milliards en cinq ans ? Vous avez fait partir en fumée cinq fois la somme demandée en à peine un an ! Oui, c'est une certitude : vous voulez le casser, ce système de retraite. Vous ne recherchez pas son équilibre : vous cherchez sa désorganisation, son affaiblissement et, enfin, sa chute ,…
...nque de personnel –, c'est précisément parce que vous détruisez la cohérence et le financement de notre sécurité sociale. Vous êtes même capables de faire financer en partie le plan de relance de l'État, qui devrait être financé par l'État lui-même, par les administrations de la sécurité sociale : 8 milliards d'euros supplémentaires vaporisés ! Les deux tiers de la somme correspondant au prétendu déficit de la sécurité sociale – 15 milliards d'euros –, dilapidés ! Et pour quel motif ? Depuis quand les cotisations des travailleurs français devraient-elles payer, je vous cite, le « redressement de l'économie française » ? Pour cela, il y a les impôts ! On ne le dirait pas, d'ailleurs, mais on le comprendrait, puisque vous avez délibérément réduit l'imposition des Français les plus fortunés, à tel p...
...t les comptes de la sécurité sociale. Son examen constitue un acte certes un peu technique, mais indispensable au travail de contrôle qui nous échoit en tant que parlementaires. Nous ne vous proposons pas, ici, de soutenir le Gouvernement dans sa politique résolument tournée vers le travail et le plein emploi, ni de soutenir les mesures défendues par le Gouvernement et la majorité pour réduire le déficit qui nous inquiète tous : rien de tout cela ne vous est demandé. Mais voyez où vous en êtes rendus : à déposer une motion de rejet préalable sur un bilan comptable, alors que ce dernier nous est présenté au titre d'une procédure instituée dans un souci de transparence à la suite des travaux conduits par notre ancien collègue Thomas Mesnier.
...r. Pourtant vous persistez, tête baissée, dans la réduction des dépenses sans prendre en considération la question des besoins. Finalement, lorsqu'on les confronte aux faits, ces comptes de la sécurité sociale montrent le cynisme avec lequel vous organisez consciencieusement la saignée de la sécurité sociale tout en prétendant la sauver. Votre argumentaire est bien connu : il y a une dette et un déficit, il faut réduire les dépenses, les Français travailleront plus longtemps, les urgences fonctionneront désormais en mode dégradé, il faut simplifier et réduire notre système de sécurité sociale jusqu'à ce qu'il soit tari. Jamais, bien entendu, vous ne questionnez l'autre versant, celui des réponses aux besoins et des recettes. Ce versant ne vous intéresse pas parce que, au fond, à travers vos choi...
...fond et nous le regrettons. Revenons à présent à l'exercice comptable, lequel s'avère également difficile, particulièrement après le refus de la certification des comptes de la branche famille par la Cour des comptes. On peut s'interroger sur la sincérité des articles présentés aujourd'hui, d'autant plus que le Gouvernement ne donne pas de réelles perspectives s'agissant de la lente réduction du déficit que nous constatons. Or, compte tenu des défis qui se présentent – de la situation de l'hôpital public à l'accès aux soins en passant par le vieillissement de la population –, une question majeure demeure, celle de la nécessité de doter le système de protection sociale de recettes pérennes. Pourquoi ne pas évaluer l'efficacité économique et sociale des réductions et exonérations de cotisations ? ...
...ble, avec le souci de préserver l'argent des Français, car la majorité refuse de creuser la dette d'aujourd'hui qui représente les impôts et cotisations de demain. C'est tout le sens de l'action du Gouvernement qui vise à la fois à tenir les comptes et à limiter l'endettement public. Comme vous l'aviez souligné, madame la rapporteure générale, les régimes obligatoires de base affichent en 2022 un déficit de près 20 milliards, deux fois moins important qu'en 2020. La photographie de nos comptes sociaux présentée dans le projet de loi nous montre que trois branches sur cinq – autonomie, famille et enfin accidents du travail et maladies professionnelles – sont excédentaires et que les deux autres – vieillesse et maladie – demeurent déficitaires. Nous devons donc maintenir nos efforts pour rétablir ...
...est tout bonnement surréaliste. Comment se fier à ces chiffres puisque la Cour des comptes, tant dans son rapport d'évaluation de 2022 que dans son rapport de certification publié cette année, relève des manquements majeurs – que vous appelez pudiquement des erreurs ? Je pense aux 3,4 milliards s'agissant des remboursements de frais de santé – ce qui, certes, ne représente que quelque 15 % sur un déficit de 21 milliards. D'autre part, 15 % des dossiers vieillesse sont entachés d'inexactitudes, soit un sur sept. J'ajoute que la branche famille voit 5,8 milliards définitivement perdus en raison de créances non répertoriées ou non réclamées – la Cour a heureusement refusé de certifier cette branche. Comment osez-vous parler de tableau d'équilibre et de solidité alors qu'un quart des montants de la ...
...déshumanisée. Ne mettez pas éternellement votre mauvaise gestion sur le dos des Français, qui sont fatigués de vos discours ! Cessez de prendre les soignants pour des boucs émissaires ! Cessez de vous autocongratuler, ouvrez les yeux, sortez de la dysexecutie – M. le ministre de la santé et de la prévention sait parfaitement ce que je veux dire ! Occupez-vous des Français et, enfin, mettez fin au déficit de la sécurité sociale !
...représentent 64,2 milliards de plus par rapport à l'année 2019. Côté dépenses, on ne s'attendait à rien, mais on est tout de même déçus : une hausse de 21 milliards par rapport à la prévision initiale. Inspectons maintenant, mes chers collègues, les quelques branches sur lesquelles nous sommes assis et qui risquent de prochainement céder si rien n'est fait. Tout d'abord, la branche maladie : son déficit atteint 21 milliards en 2022, soit 1,9 milliard de plus que la prévision initiale. La branche vieillesse, quant à elle, enregistre un déficit de 3,8 milliards en 2022, déficit qui continuera de se creuser, sachant qu'une prestation versée sur sept est indue. Les comptes de la branche famille n'ont pas été certifiés par la Cour des comptes à cause de nombreuses erreurs qui représentent une somme d...
...ée 2022, retenons tout d'abord l'amélioration du solde des administrations de sécurité sociale : il s'établit à plus 0,3 % du PIB alors qu'il en représentait moins 0,7 % en 2021. Le recul des dépenses liées à la crise sanitaire, couplé au dynamisme des recettes, de l'activité économique et de l'emploi au cours de l'année écoulée, explique ce progrès. Notons cependant un point de vigilance pour le déficit du solde de l'ensemble des régimes obligatoires de base de la sécurité sociale, qui s'établit à 19,6 milliards. Cela s'explique en partie par les dépenses inhérentes à la crise du covid-19, mais aussi par la volonté de notre majorité d'investir dans l'hôpital public à travers le Ségur de la santé, programme pluriannuel de revalorisations salariales et d'investissements structurels en faveur de l'...
...et celui que nous portons sur votre gestion. Vous me permettrez donc de concentrer mon propos non sur votre politique mais sur votre gestion. Le rapport de la Cour des comptes annexé au présent projet de loi est éloquent. Il l'est d'abord sur la réforme des retraites, celle au sujet de laquelle vous ne souhaitez pas que le Parlement puisse se prononcer. Nous apprenons ainsi que, d'ici à 2030, le déficit sera toujours important – à hauteur de 5,7 milliards d'euros –, en dépit des mesures que vous avez décidées. Nous apprenons également que, loin de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, votre réforme se traduira par un différentiel de 40 % entre les pensions de droit commun des femmes et celles des hommes. Nous y apprenons également que la réforme des retraites aura un coût de plu...
...qui démontre, une fois de plus, leur efficacité : leur effet sur la dynamique des recettes est non négligeable et a contribué à renforcer notre système de sécurité sociale. Cependant, bien que ces chiffres soient encourageants, ils ne doivent pas occulter les défis majeurs qui sont soulevés. La situation financière de notre système de sécurité sociale reste préoccupante. Depuis des années, notre déficit se creuse – une situation insoutenable à long terme. La pandémie de covid-19 n'a fait qu'exacerber ces difficultés, mettant davantage de pression sur un système déjà surchargé. Même si elles ont été réduites de plus d'un tiers cette année, contribuant au ralentissement de l'augmentation des dépenses sanitaires, les dépenses liées à la crise sont restées très élevées en 2022. Je souhaite néanmoins...
Véritable tonneau des Danaïdes, le déficit de la sécurité sociale a encore de beaux jours devant lui. Si, selon la Cour des comptes, son solde était proche de l'équilibre en 2018 et 2019, la crise sanitaire en a profondément dégradé les comptes. En 2022, la guerre en Ukraine et la vague d'inflation qui s'ensuivit ont affecté mécaniquement les prévisions de dépenses et ont conduit les pouvoirs publics à revaloriser, dès le 1er juillet 2022...
Nous souhaitons supprimer un article dont l'objet est d'approuver le creusement, de 700 millions supplémentaires, du déficit de la sécurité sociale.
Elle augmente légèrement plus ses dépenses que ses recettes. Ainsi, le solde public pour 2022 a été meilleur que les prévisions pour cette année-là, et meilleur que le solde public de 2021 : le déficit public s'établit à 4,7 % du PIB. Quant à la dette publique, son montant atteint, à l'issue de 2022, 111,6 % du PIB, soit moins que les prévisions et que les 112,9 % de l'année 2021. Ces résultats doivent nous réjouir et nous encourager à poursuivre une trajectoire ambitieuse de rétablissement de nos finances publiques. Nous devons également ces résultats meilleurs qu'attendu à une économie résili...
...estissement et les solutions de financement proposés par le rapport Mahfouz-Pisani-Ferry, ce sont exactement les orientations défendues depuis toujours par les écologistes. Par voie d'amendements, y compris lors des débats sur le PLFR pour 2022, nous vous avons proposé l'ISF climatique, la suppression des niches fiscales néfastes au climat, la sortie des investissements verts du calcul des 3 % de déficit. Rien n'a été entendu, rien n'a été retenu. Quant à l'investissement dans la transition écologique, il n'est toujours pas à la hauteur des enjeux : pas de financement suffisant pour aider les ménages et les copropriétés à isoler leur logement du froid en hiver et de la chaleur en été ; pas de développement massif des transports en commun, alternative pourtant indispensable au véhicule individuel...
...tion des énergéticiens, pour protéger nos compatriotes de l'inflation. La nécessité de cet effort substantiel n'est pas contestée sur ces bancs : personne ne prétend qu'il ne fallait pas accorder ces aides ou qu'on devait réserver le bouclier tarifaire à certaines catégories d'entreprises. Or, malgré l'importance de l'effort, le solde budgétaire s'est amélioré de plus de 26 milliards d'euros, le déficit public a été réduit de plus de 4 points de PIB et la dette de 3 points sur deux ans. Nous le devons à cette politique qui a permis un rebond historique de l'activité en 2021, année durant laquelle 850 000 emplois ont été créés, et sa forte résilience en 2022. Cette politique, interventionniste au bon moment, a été compatible avec la poursuite du dynamisme économique car celui-ci est basé sur des...
En 2022, le déficit public a atteint près de 125 milliards d'euros, soit 4,7 % du PIB. S'il est moins élevé qu'en 2021, année marquée par la mobilisation exceptionnelle des finances publiques pour répondre à la crise sanitaire, il est bien supérieur à son niveau antérieur puisqu'il était de 75 milliards d'euros en 2019. Cette légère amélioration s'explique principalement par la quasi-extinction des dispositifs de s...
...t pour l'alimentaire. En 2023, c'est l'inverse : les prix du secteur alimentaire explosent ; leur augmentation contribuera quatre fois plus à l'inflation totale que celle du secteur énergétique. Le groupe Rassemblement national propose de baisser la TVA sur les énergies et de la supprimer sur un panier de 100 produits de première nécessité. Il est temps ! Autre conséquence de votre politique, le déficit de la balance commerciale a atteint en 2022 son plus haut niveau depuis 1949 : 134 milliards ! La crise énergétique n'est pas seule en cause puisque la balance commerciale hors énergie est également déficitaire. Par rapport à 2021, la dette publique a légèrement diminué, pour atteindre 111,6 % du PIB. Mais entre 2021 et 2022, l'inflation a augmenté sa charge de 13 milliards. C'est pourquoi le mi...