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Interventions sur "biologique"

261 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Vous souhaitez ajouter l'agriculture urbaine aux modules d'enseignement obligatoires dispensés dans les établissements d'enseignement agricole. L'agriculture biologique a été incluse ; mentionner l'agriculture urbaine apporterait un niveau de détail peu souhaitable. La question même de la pertinence d'une formation obligatoire en agriculture urbaine se pose. Seule une faible proportion des pratiques – il existe environ 400 fermes de ce type – serait concernée, et au sujet de leur empreinte carbone, je vous renvoie à un article paru en février dans le magazine <...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...s en est-il question à cet endroit. Cet amendement a pour objectif d'intégrer à l'alinéa les métiers du conseil agricole, afin que ces pratiques y soient prises en considération ; je pense en particulier aux 6 000 conseillers des chambres d'agriculture. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour revenir sur votre proposition de réintroduction des objectifs chiffrés en matière d'agriculture biologique et de légumineuses. Je veux bien croire à votre bonne foi, monsieur le ministre, mais il ne s'est pas agi d'une erreur collective ; parmi les quelque 600 sous-amendements défendus ce soir-là, nous en avions déposé plusieurs qui visaient à revenir sur la suppression de ces objectifs. Il me semble bien que vous avez donné un avis défavorable. Quoi qu'il en soit, nous sommes prêts à travailler à ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Nous devrons mettre à jour l'objectif chiffré concernant l'agriculture biologique, obsolète depuis le 31 décembre 2022. Même si des sous-amendements portaient sur ce sujet, personne n'a réagi le soir des votes, ni le lendemain matin. Passons, et travaillons à remédier à cette mésaventure – appelons-la ainsi. L'amendement de notre collègue Aurélie Trouvé a pour objectif de dispenser aux futurs conseillers des enseignements relatifs à l'agroécologie. J'imagine que sont concerné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Une fois de plus, nous examinons un amendement militant, sans fondement scientifique. Pourquoi vous opposer aux molécules de synthèse et non aux molécules naturelles, qui peuvent elles aussi affecter la santé humaine ? Il y a une dizaine d'années, des épandages de soufre ont indisposé les élèves d'une école située dans le Blayais : les produits en cause étaient utilisables en agriculture biologique et ne comportaient pas de molécules de synthèse ! Si vous ne visez que ces dernières, c'est en tant que militant idéologue. Vous avez pourtant exercé comme scientifique au sein de l'Institut national de la recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) : découvrirons-nous que vous y avez défendu des positions idéologiques ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Soit il n'est pas clair, soit vous l'avez mal compris – en tout état de cause, notre communication est mauvaise, madame Bonnet. Par ailleurs, dire que les agriculteurs ne peuvent se passer de produits phytosanitaires, c'est faire insulte aux 50 000 exploitants installés en agriculture biologique, qui y parviennent très bien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Certains sont présents dans les tribunes : vous pourrez les rencontrer après la séance. Si j'ignore des impasses que provoquerait l'abandon des produits phytosanitaires, je vous prierai de me les faire connaître ; dans l'attente de vos précisions, je reste convaincu qu'à peu près toutes les cultures peuvent être biologiques. Quant à la nature militante de mon amendement et à je ne sais quelle autre fadaise développée par Grégoire de Fournas, je précise que je n'étais pas scientifique, mais plus modestement technicien à l'Inrae. Je rappelle également que ce sont les molécules chimiques qui sont à l'origine de maladies professionnelles. Faute d'un rapport concluant que les atteintes à la santé et à l'environnement p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

L'article 2 vise à accroître significativement le nombre de personnes formées aux métiers de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Cet amendement, déposé à l'initiative de mon collègue Laurent Croizier, du MODEM, et rédigé avec le groupement des agriculteurs bio du Doubs et du Territoire de Belfort, met l'accent sur l'enseignement de l'agriculture biologique. Ce secteur a connu une forte augmentation ces dernières années, notamment grâce à l'action de la majorité et du Gouvernement, et représente 16 % de l'emploi agricole. Selon les régions, 30 % à 50 % des candidats souhaitent s'installer en bio – on voit le potentiel de l'agriculture biologique et le besoin de formation. Pourtant, les formations à l'agriculture biologique ne représentent que 5 % d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Votre amendement tend à modifier la rédaction de l'alinéa 7 en vue de renforcer l'enseignement de l'agriculture biologique. Cette précision est inutile puisque l'article L. 800-1 du code rural et de la pêche maritime précise que les établissements d'enseignement agricole assurent des formations en matière « de développement durable, de promotion de l'agroécologie, dont l'agriculture biologique, et de cohésion des territoires, aux niveaux national, européen et international ». Par ailleurs, les établissements d'ensei...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

En 2009, on utilisait 55 tonnes de pesticides – chiffre qui n'inclut pas ceux auxquels on a recours dans le cadre de l'agriculture biologique. En 2018, on en utilisait 63 tonnes. Si vous faites le calcul – c'est du niveau CM2 –, l'augmentation entre ces deux années s'élève à 14 %, alors que nous nous étions engagés à une baisse de 50 % en dix ans. Voilà pourquoi nous ne faisons pas confiance au Gouvernement, notamment à sa capacité à appliquer un plan Écophyto II prévoyant une baisse de l'usage des pesticides de 50 % d'ici à 2025 – d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Je tiens à donner quelques explications car le débat est important. Pour lutter contre l'oïdium de la vigne, si vous avez recours à une substance CMR – cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction –, vous devez en appliquer 200 grammes par hectare. Si vous la remplacez par un produit biologique à base de soufre, il vous faut en utiliser 10 kilos par hectare. Vous comprenez bien qu'une telle pratique vertueuse accroît significativement le tonnage des produits phytopharmaceutiques employés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

..., que les autres formations ne sont pas importantes – nous en avons déjà discuté en commission des affaires culturelles et de l'éducation. J'aimerais apporter une précision s'agissant des chiffres que je vous ai donnés – même si je sais bien qu'il n'est pas évident de suivre attentivement tout ce qui est dit dans l'hémicycle. Il s'agit des chiffres de tonnage hors biocontrôle et hors agriculture biologique – je les ai revérifiés entre la séance de ce matin et celle-ci.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Évidemment le tonnage est beaucoup plus élevé si l'on compte les produits utilisés en agriculture biologique et les produits de biocontrôle, pour la raison que vous avez citée. J'aimerais à présent répondre aux collègues qui pensent que mes propos seraient dirigés contre les agriculteurs. Les premiers à attaquer, par exemple, Monsanto aux États-Unis pour sa responsabilité dans les maladies professionnelles sont les agriculteurs eux-mêmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

... agriculteurs et les écosystèmes. Que je sache, le plan Écophyto ne constituait pas une insulte envers les agriculteurs. À l'époque, le Gouvernement avait déclaré qu'il était nécessaire de réduire de 50 % en dix ans l'utilisation des produits phytosanitaires. Or cela n'a pas été appliqué, ce plan a donc été un échec. Nous devons continuer à travailler ensemble dans cette direction. L'agriculture biologique prouve qu'il est possible de produire de façon responsable. En outre, certaines pathologies nécessitent l'emploi de produits. Il n'y a pas de débat là-dessus. C'est la raison pour laquelle on fait du biocontrôle. De nombreux chercheurs travaillent sur ces sujets. Nous trouverons des solutions mais, pour ce faire, il faut bifurquer car pour l'instant nous n'allons pas assez vite et c'est pourquoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Dubois :

...re envisagée uniquement au regard de ces deux dimensions. L'économie, la gestion, les marchés, les techniques de production doivent être considérées comme essentielles et, de ce fait, être mentionnées comme des préalables à la réussite des projets. Au passage, je rappelle les définitions de l'agronomie et de l'agroécologie. L'agronomie est l'étude scientifique des problèmes physiques, chimiques, biologiques que pose la pratique de l'agriculture. L'agroécologie est plus restrictive : c'est l'ensemble des méthodes de production agricoles respectueuses de l'environnement. Il est plus important de parler d'agronomie car celle-ci inclut l'agroécologie alors que l'inverse n'est pas vrai.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Vous avez vu dans le texte la mention « en matière d'agriculture biologique » et vous avez voulu mettre devant le mot « économie »…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

Il a d'ailleurs été confirmé dans cet hémicycle que nos objectifs de conversion en agriculture biologique demeuraient bien d'atteindre 18 % de la surface agricole utile en 2027 et 21 % en 2030.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Pour compléter les propos de M. Potier, je propose de mentionner l'agriculture biologique parmi les méthodes agroécologiques. En effet, celle-ci a été oubliée au début de l'écriture du projet de loi et il me semble important de la mentionner : c'est tout de même la méthode la plus écologique et, dans le cadre de cet amendement, elle s'inscrirait pleinement dans l'ensemble des méthodes agroécologiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih, rapporteure de la commission des affaires économiques :

... secteurs de l'agriculture et l'agroalimentaire, la mention relative à l'agriculture de conservation des sols. Je rappelle que celle-ci, adoptée par 2 % des agriculteurs en France, repose aujourd'hui sur trois piliers : la couverture permanente du sol, ce qui implique notamment le maintien de résidus de culture en surface ; les semis sans travail au sol pour perturber le moins possible l'activité biologique et laisser les vers de terre faire le travail ; la diversité et donc la rotation des cultures. Cette technique respectueuse de l'environnement doit être encouragée parce qu'elle entraîne une moindre mécanisation de l'agriculture et une moindre consommation d'énergie et d'intrants. La suppression de sa mention à l'alinéa 8 ne peut donc qu'être refusée. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Tout à l'heure, lorsque nous avons défendu des amendements avant de les retirer, il nous a été dit que nous avions un comportement pavlovien. Nous avons eu droit à la suffisance du camp d'en face, qui nous a expliqué que si nous mettions en avant l'économie, c'était parce que nous étions gênés par l'agriculture biologique – alors que sur ces bancs, nous n'avons jamais mis en cause cette agriculture. Je trouve la proposition de notre collègue Echaniz tout à fait pertinente. Elle répond à l'objectif qui était le nôtre tout à l'heure avec nos amendements, qui parlaient notamment d'économie. On retrouve cette dimension dans le mot « management ». Je m'étonne donc de ne pas entendre de cris d'orfraie venus des bancs d...