Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "banque"

335 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

... auprès d'un Français, M. Laurent Foucher, qui a son compte aux Émirats arabes unis, où il travaille une partie du temps. Vous mélangez tout pour créer de la suspicion, mais c'est un Français qui a prêté de l'argent à un parti français, dont il a été parfaitement remboursé. Vous dites que, pour moi, peu importe d'où vient l'argent, mais ce n'est pas tout à fait vrai : j'ai fait un choix entre des banques de trois pays différentes. Je pense qu'Emmanuel Macron considère, comme moi, que les Émirats arabes unis sont un allié de poids dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste. Et je ne suis pas sûr que vous puissiez lui en faire le reproche. Il y a un certain nombre de pays arabes sur lesquels on peut s'appuyer pour lutter contre le fondamentalisme islamiste : les Émirats arabes unis en font...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

Peut-être, mais il ne nous a adressé aucune demande de renseignement. Nous avons obtenu ce prêt et nous l'avons remboursé. Je ne sais rien de la situation personnelle de M. Foucher. Je fais confiance à ma banque française, qui a l'obligation légale de vérifier la provenance des fonds. Je fais confiance à la CNCCFP.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

Si la banque ou si Tracfin avait eu le moindre doute, ils auraient alerté par la CNCCFP. Ce que Tracfin ne savait pas, j'étais censée le savoir ? Je ne sais pas si vous avez auditionné M. Foucher, mais c'est à lui qu'il faudrait poser ces questions. Moi, je n'ai fait que rembourser le prêt qui m'avait été accordé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

...sonne de reprocher à M. Hollande d'avoir fait la promotion de M. Schröder bien après l'annexion de la Crimée, alors que celui-ci était déjà salarié d'une entreprise russe. Je trouve assez désagréable cette indignation à géométrie variable. Avez-vous le moindre élément qui laisse penser que nos positions ont pu être influencées de quelque manière que ce soit par l'obtention d'un prêt auprès d'une banque tchéco-russe ? La réponse est non.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Vos propos contredisent ceux de M. Jean-Maurice Ripert, que nous avons auditionné. Vous nous avez dit que vous aviez signé un prêt avec une banque, pas avec Poutine. Dans quelle mesure, selon vous, le système bancaire russe est-il indépendant de l'État et de la machine du pouvoir poutinien ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

Je pense qu'il n'avait aucune relation avec cette banque avant qu'il n'arrive à trouver le prêt pour le Rassemblement national. Je ne sais pas pourquoi il en aurait eu après. Je crois qu'il a déclaré cette commission aux instances compétentes et que personne ne la lui a reprochée ; s'il ne l'a pas fait, c'est une erreur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip, rapporteure :

...remboursement du prêt « personnel » – entre de nombreux guillemets – octroyé par M. Foucher a été effectué assez rapidement, après que la République a versé au Rassemblement national ce qu'elle avait à lui verser. Une première somme d'un montant de 300 000 euros a été versée directement sur un compte détenu par M. Foucher, au Luxembourg de mémoire, et deux autres versements ont été effectués à la banque émiratie Noor Capital à laquelle était adossé ce prêt. Je profite de l'occasion pour dire que, contrairement à ce que vous avez répété à satiété, madame Le Pen, légalement, humainement, juridiquement et techniquement, la CNCCFP n'a absolument pas les moyens d'investiguer sur l'origine des fonds, quels qu'ils soient. Nous traiterons ce sujet ultérieurement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

Il n'y en a pas. Les banques ont le droit de fermer votre compte sans vous donner aucune explication. Officieusement, l'explication qui nous a été donnée est la suivante : la Société générale n'entendait plus financer les partis politiques ni héberger leurs comptes, et souhaitait rompre toute relation avec quelque parti politique que ce soit. M. Bayou nous reproche assez vivement d'être endettés ; nous l'avons toujours été...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

...tiques sont confrontés à l'impossibilité totale d'obtenir un prêt en France ou en Europe. Lors de la dernière campagne présidentielle, l'intégralité des candidats a trouvé des prêts en France. Nous sommes les seuls à ne pas en avoir trouvé. Je doute que beaucoup de responsables politiques aient vu leur compte fermé quasiment du jour au lendemain, comme cela a été le cas de celui que j'avais à la banque HSBC. J'avais ce compte depuis vingt-cinq ans. Je n'ai jamais été en découvert. Je n'avais même pas de moyen de paiement, de sorte que les seuls mouvements étaient des recettes. Ce compte n'en a pas moins été fermé sans raison. Les difficultés sont nombreuses en la matière. Vous lirez utilement le rapport d'information de Mme Braun-Pivet et de M. Gosselin publié en 2021, de mémoire. Il y est ind...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

Monsieur Saintoul, je ne suis pas Présidente de la République quand je suis candidate à la présidentielle. La vérification des fonds incombe à ma banque, qui y est légalement obligée. Je n'ai absolument aucun moyen d'investigation pour connaître l'origine des fonds, contrairement à Tracfin, qui en fait sûrement état à nos services de renseignement, et aux banques, chargées par la loi de vérifier l'origine des fonds.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Vojetta :

Comme on le sait, la créance de la First Czech Russian Bank a été rachetée par le groupe Aviazaptchast grâce à l'intermédiation de la Banque centrale russe. Cette société aéronautique a été sanctionnée en 2020 par les États-Unis pour avoir exporté des armes, notamment vers la Syrie. On ne peut s'empêcher de se demander pourquoi une société de construction aéronautique, qui produit notamment des pièces détachées d'avions et des armes et entend se diversifier dans la production d'hélicoptères, rachète des prêts souscrits par des partis ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

...une garantie : le prêt a été renégocié et le Rassemblement national se contente de le rembourser selon l'échéancier qui a été édicté. Je n'ai absolument aucune autre relation avec cette société. Si j'avais été Présidente de la République et qu'un des grands partis politiques s'était retrouvé contraint par le droit à rembourser à une société privée à visée militaire, j'aurais fait en sorte qu'une banque française sur laquelle l'État a un pouvoir reprenne ce prêt, libérant ainsi le parti politique de cette obligation que vous semblez me reprocher. Je n'ai pas légalement d'autre possibilité que de rembourser mon nouveau créancier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

Je ne le sais absolument pas. Je n'ai fait que signer un prêt avec une banque tchéco-russe : je ne suis pas responsable de son rachat par une autre société. Ma seule obligation est de rembourser mon prêt : s'il avait été racheté par La Redoute ou Tartempion, l'obligation aurait été exactement la même. Cette structure a racheté ce prêt sans mon accord car, rappelons-le, elle n'avait pas l'obligation de nous demander notre avis.