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Interventions sur "arme"

337 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Il nous montre encore une fois qu'à un débat serein et raisonné, tel que nous l'avons mené jusqu'à présent, il préfère la caricature. C'est d'autant plus regrettable qu'il a déposé un amendement grâce auquel, selon lui, nous pourrions éradiquer Daech avec l'arme nucléaire. Cet amendement, qui contredit la doctrine nucléaire française dans sa pureté, n'est pas à la hauteur de nos débats. Il nous a aussi gratifiés de son savoir encyclopédique en matière de citations littéraires, mais, que je sache, le cardinal de Retz n'était pas partisan de la dissuasion nucléaire, pas plus qu'il n'était fin connaisseur de sa grammaire. L'amendement de nos collègues du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Chenevard :

Nous avons tous ici conscience de l'horreur qu'est l'utilisation de l'arme nucléaire. Certains ont d'ailleurs rappelé les conséquences de l'explosion à Hiroshima d'une bombe de 15 kilotonnes. Cette conscience de l'horreur fait partie de la dissuasion : le nucléaire dissuade parce qu'il est horrible. On trouve dans certains des propos tenus depuis tout à l'heure du Chamberlain et du Daladier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Il vient sans doute clôturer les presque deux heures de débat de ce soir sur la dissuasion nucléaire, question extrêmement importante pour notre politique de défense. Je voudrais souligner, comme l'ont fait de nombreux collègues, la qualité de ces échanges. Au cours de ce débat, la NUPES a démontré sa volonté commune et constante de tracer un chemin vers la paix afin de construire un monde où l'arme nucléaire ne serait plus nécessaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

L'Assemblée s'est prononcée sur nos nombreux amendements. J'espère que celui-là fera l'objet d'un accord, pour lequel, monsieur le ministre, vous avez d'ailleurs ouvert la porte. Il vise en effet à rappeler l'engagement de la France à respecter les obligations qu'elle s'est données en ratifiant le traité de non-prolifération des armes nucléaires. Ce traité est très important, car il a donné du temps aux diplomates et aux responsables politiques pour poursuivre une démarche de désarmement, que nous souhaitons amplifier. L'inscription de ces obligations pour la première fois dans le rapport annexé d'une loi de programmation militaire serait un symbole fort qui rappellerait l'importance que nous accordons à la parole de la Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Monsieur le ministre, au-delà ce point, je salue votre réponse. Votre avis favorable confirme que ce sont dans les périodes de crise, où les tensions sont les plus extrêmes, que les grandes démocraties doivent réaffirmer leur attachement au droit international et à leur volonté de désarmement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Il importe de le dire et de faire figurer cette mention dans le projet de LPM, en mandatant ainsi l'exécutif pour mener les négociations prévues dans le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Ainsi, celui-ci ne sera pas seulement une incantation, mais l'incarnation de la volonté, que j'espère la plus large possible, d'aller vers un indispensable désarmement. C'est, répétons-le, la force de la démocratie de le rappeler en période de crise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

…se rendait sur un bâtiment militaire en rade de Toulon afin de présenter les défis stratégiques majeurs auxquels la France doit et devra faire face. Dans son discours, il assure que la dissuasion nucléaire française contribue à la sécurité de l'Europe. Au Rassemblement national, nous considérons que l'arme atomique française, fille de l'héritage gaullien et du programme né en 1954, contribue à la sécurité de la nation et, avant tout, à celle des Français. La France doit assumer « nettement une doctrine de défense fondée sur la dissuasion nucléaire intégralement nationale et des forces armées sous commandement national », selon les mots de Marine Le Pen. La dissuasion nucléaire est le fondement ult...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Il s'inscrit dans la continuité des précédents amendements que nous avons soutenus, avec nos collègues de la NUPES. En effet, nous sommes favorables à un avenir sans armes nucléaires. Pour le rendre possible, il faut réfléchir à d'autres modalités de dissuasion pour demain. Les menaces évoluent ; il faut savoir s'adapter et penser un monde capable de se passer de l'arme nucléaire. D'un point de vue éthique et moral, mais aussi du point de vue de la défense, nous devrions nous donner la possibilité de réfléchir à ce que serait une dissuasion qui protégerait la Fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...même nos compétiteurs. Eux-mêmes développent sans doute déjà des programmes de dissuasion crédibles reposant sur des moyens cyber, spatiaux, etc. Si la pureté de la doctrine de la dissuasion nucléaire est aujourd'hui séduisante, monsieur le ministre, je rappelle qu'elle n'a pas toujours été aussi pure, mais vous le savez parfaitement. La première idée du général de Gaulle en développant l'idée d'armement tactique consistait à s'assurer de la possibilité d'une intervention américaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Mes chers collègues, cette nuit un piroguier du troisième régiment étranger d'infanterie a disparu et un gendarme de l'escadron mobile de Satory a également été blessé, en Guyane, où les forces armées sont durement frappées puisqu'un gendarme du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) avait déjà été tué par balle, il y a un mois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Il y a quatre ans jour pour jour, dans la nuit du 9 au 10 mai, deux commandos marine – Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello – sont décédés en service, au Burkina Faso, dans le cadre de la libération de quatre otages, dont deux Français. Ces événements nous rappellent la dureté du métier des armes. Mes chers collègues, nous poursuivons l'examen des amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...essimiste sur la question de l'Europe, peut-être est-ce parce que j'ai énormément d'ambition pour la politique de défense européenne. Certes, il existe des mécanismes de coopération, mais nous devrions aller beaucoup plus loin compte tenu du conflit en Ukraine. Cela suppose une volonté politique. En matière d'industrie, il faut augmenter les coopérations entre européens et penser les politiques d'armement avec plus d'opérabilité. L'autonomie stratégique viendra de l'ambition que nous aurons en matière de politique de défense européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Fiévet :

En 2019, le ministère des armées a en effet utilisé 835 000 mètres cubes de produits pétroliers, mais il faut séparer les véhicules et matériels porteurs d'armes et ceux non porteurs d'armes. Sous l'impulsion de Mme Florence Parly, le ministère s'est lancé dans l'acquisition de véhicules d'usage, électriques ou hybrides. Le résultat est très positif : le coût de la pollution engendrée par les militaires est en forte baisse, même s'il faudra confirmer et amplifier ce point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...re : c'est un changement, une transformation, une amplification des choix de ces dernières années. Deux choix nécessitent un débat. Il s'agit d'abord d'investir dans une armée de projection, avec l'investissement dans un porte-avions de nouvelle génération. J'entends, monsieur le ministre, que vous envisagez que la France se mette au niveau d'une puissance comme les États-Unis, qui jouent au gendarme du monde. La transformation est également importante en tant que les moyens que nous mettons dans la dissuasion nucléaire se trouvent amplifiés. L'investissement dans de nouvelles armes nucléaires pousse à un changement profond de notre politique dans ce domaine. C'est la raison pour laquelle nous invitons à mener un débat avec l'ensemble de nos concitoyens sur les choix de la France en matière...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Chenevard :

Ce débat a lieu tous les cinq ans et s'appelle l'élection présidentielle. Il est large, puisque tous les Français sont appelés à se prononcer. Cette élection permet au chef de l'État d'affirmer ses orientations. Depuis que la dissuasion nucléaire existe, aucun Président de la République ne l'a remise en question. L'Ukraine aurait-elle été attaquée par la Russie si elle avait conservé son armement nucléaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

L'amendement aborde plusieurs sujets et il faut sérier les questions. Comme d'habitude, nos collègues font de la dissuasion nucléaire un totem. Les observations sur le mémorandum de Budapest et l'Ukraine sont toutefois déplacées : l'Ukraine n'avait tout simplement pas les moyens de conserver ses armements nucléaires dans de bonnes conditions. Il suffit de lire le dernier livre de Benoît Pelopidas pour s'en convaincre. Le groupe La France insoumise a la conviction que le mécanisme de dissuasion est opératoire ; l'amendement de nos collègues communistes prévoit un débat. Mais quand notre collègue Yannick Chenevard explique que le Président de la République a fait campagne sur un modèle d'armée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...sacrée à ce sujet. J'y ai participé avec certains candidats ; le candidat Macron a refusé d'y prendre part, comme à d'autres débats. Il n'y a pas eu de débat sur la politique que conduirait la France dans les années à venir en matière de défense. Qu'auraient dit les Français si le Président de la République avait annoncé qu'il prévoyait d'injecter 50 milliards dans les sept ans pour développer l'armement nucléaire de la France ? L'amendement vise à organiser un débat, avec les Français, sur ces choix financiers et militaires importants. Il ne s'agit pas de remettre en cause, de manière unilatérale, la politique nucléaire de la France en matière de dissuasion nucléaire. Nous sommes une puissance nucléaire ; il ne s'agit pas de cesser de l'être, seuls, du jour au lendemain. Il s'agit de faire e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

... de la dissuasion nucléaire, de son utilisation, de ce qu'est l'intérêt vital de la nation – certes, seul le Président peut en décider, mais nous devrions pouvoir discuter du cadre dans lequel on peut l'utiliser. Lors des auditions, des intervenants ont mentionné en quoi la conception de l'intérêt vital de la Russie était en train de changer. Le monde est changeant, mais les dangers qu'apporte l'arme nucléaire restent réels. Tout le monde devrait être favorable à ce débat, et vous, d'autant plus si vous pensez que le débat est tranché et qu'il n'y aura pas de remise en cause de la politique que vous soutenez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Le député Thiériot n'a pas tort, mais, par ailleurs, pourquoi avoir peur du peuple et d'un débat plus large sur ces questions ? Ce débat intéressant a mis en lumière certains aspects. D'abord, le ministre doit arrêter de créer un distinguo entre ceux qui ont une position claire et ceux qui avancent masqués. Le président Fabien Roussel a clairement annoncé la position du parti communiste : le désarmement, mais pas seul. Certes, cette position a pu évoluer car, pendant la campagne présidentielle, j'ai entendu certains de ses porte-parole proposer la signature du traité sur l'interdiction des armes nucléaires (Tian), donc aller vers un désarmement unilatéral. En tout cas, il n'y a pas de divergence au sein de la NUPES sur la volonté d'en finir avec l'arme nucléaire, mais dans le cadre d'un dés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Ayons le débat avec nos concitoyens, pas seulement en commission et dans l'hémicycle car les débats que nous avons ne sortiront pas de ces enceintes. La dissuasion et le surarmement nucléaires n'ont pas empêché les guerres qui ont lieu sur la planète. Il n'y a jamais eu autant de conflits et de guerres dans le monde. L'arme nucléaire menace la planète : plus il y en a, plus il y a de risques. D'ailleurs, la Russie ne cesse de brandir cette menace dans sa guerre contre l'Ukraine, ce qui montre qu'il y a un risque grave, que la dissuasion n'empêche pas. De quoi avons-nous...