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Interventions sur "LPM"

812 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

S'il dépasse un peu le cadre de la LPM, cet amendement d'appel sur les moyens de la diplomatie me semble important car il n'est pas sans lien avec le sujet dont nous débattons. En effet, la politique étrangère française a toujours reposé sur deux piliers, l'un militaire, l'autre diplomatique : sans une diplomatie forte, non seulement nous ne pouvons pas construire de paix durable, mais en plus nous fragilisons certaines de nos opérati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarim Ben Cheikh :

...n, y compris dans le cadre de coopérations civiles, cet ensemble étant généralement appelé sur place « équipe France ». Et il se trouve que quand l'équipe France ne se résume plus qu'à ses militaires, cela les rend beaucoup trop visibles sur le terrain, au point de les fragiliser. Voilà la conséquence du non-réarmement de la diplomatie française. D'où l'importance d'en tirer les leçons dans cette LPM, sachant que cette évolution peut aussi avoir des incidences sur nos militaires, y compris sur les décisions que nous prenons en ce moment concernant cette partie du monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Je comprends la logique de cet amendement puisque la loi de programmation militaire (LPM), nous en sommes bien d'accord, ne doit pas simplement permettre aux industriels de disposer d'une certaine visibilité, mais je me demande s'il n'y a pas anguille sous roche puisque nous ne disposerons d'aucune information sur la disponibilité effective des matériels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

...notamment au développement d'armements spatiaux permettant d'infliger des dommages impossibles à attribuer à une puissance ennemie et face auxquels la France pourrait être mise devant le fait accompli sans être en mesure d'y riposter. Les évolutions des technologies font craindre l'émergence de vulnérabilités dans le domaine informatique et des communications. Une loi de programmation militaire (LPM) doit en tenir compte en prévoyant une adaptation de la politique de formation et de sensibilisation du plus grand nombre, un recrutement massif dans les domaines du cyber, un renforcement du capital technique et opérationnel et un élargissement des espaces de stockage des données sensibles. Les évolutions de la menace doivent forcer la nation à développer une culture cyber en direction de la po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Belhamiti :

La menace cyber est globale et ne concerne pas uniquement les armées, même si elles concourent à l'effort de cyberdéfense, comme en atteste d'ailleurs cette LPM. Nous nous dirigeons vers la création d'un observatoire interministériel de la menace cyber. L'Anssi, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), d'autres acteurs travaillent dans ce sens, y compris les assureurs et nombre d'acteurs économiques. Je vous invite à retravailler la rédaction de cet amendement pour qu'il vise les seules affaires militaires, afin de parv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

... de la constellation Iris ? Si oui, comment le justifier ? Le rapport annexé ne dit rien à ce propos, alors que Syracuse IV résiste mieux aux attaques et aux agressions militaires depuis le sol et l'espace. De même, il peut offrir aux armées des télécommunications très sécurisées et résilientes. Alors que ce troisième satellite répondait aux besoins des plateformes aéronautiques formulés dans la LPM 2019-2025, un tel choix paraît inopportun, surtout lorsque l'espace constitue un enjeu plus que jamais stratégique et alors que la France a accumulé un retard considérable par rapport à ses partenaires et à ses adversaires dans ce domaine. Cet amendement vise à annuler l'abandon du troisième Syracuse IVC.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...lations. En 2020, nous vous disions qu'il était possible de racheter OneWeb pour 1 milliard et le Gouvernement n'a jamais répondu. Aujourd'hui, nous dépendrons d'une solution, non pas française, mais européenne, non souveraine. Avez-vous des garanties sur la présence de « boîtes noires » souveraines françaises pour nos armées ? En outre, la moindre des choses serait d'inscrire Syracuse V dans la LPM.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Le Parlement, de surcroît, dispose de cet outil maison qu'est l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), que nous avons missionné pour réaliser une étude sur les retombées de la LPM dans l'innovation civile. Son rapport devrait nous être présenté mercredi prochain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

D'un point de vue capacitaire, je note nombre de renoncements pour tenir les cibles. La précédente LPM indiquait qu'en 2030, les armées recevraient 169 hélicoptères interarmées légers (HIL) et cette LPM en prévoit désormais vingt. J'ai bien compris qu'il s'agit de commandes mais nos armées ont besoin de renouveler une flotte qui date des années 60 et 70 et il devrait être possible de procéder plus rapidement. Je ne suis pas certain que l'industriel puisse produire les 169 appareils à cette échéanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

... première partie de la guerre. Nous savons qu'il existe plusieurs systèmes de protection des chars : ce qu'on appelle le soft-kill empêche le véhicule d'être détecté, tandis que le hard-kill, plus actif, détecte et intercepte les projectiles. Puisque nous devons prendre soin de nos chars, qui sont assez rares, nous souhaitons qu'un tel système de protection active soit intégré à la LPM. Il est tout à fait possible de le faire grâce à une solution souveraine, puisque la DGA a annoncé en janvier 2023 avoir conduit des tests d'un système de protection de ce type dans le cadre d'un projet de technologie de défense nommé Prometeus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous proposons, par l'amendement DN306, de prendre en compte une inflation de 5,4 % dans le budget des armées dès 2023 et jusqu'en 2026. Les ressources propres du ministère pourront naturellement servir en complément, comme dans le cadre des précédentes LPM.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...r, au lieu de 3,1 milliards. C'est presque du pur bon sens, car vous annoncez dès cette année une hausse de 1,5 milliard : on est déjà dans le même ordre de grandeur. Une telle évolution serait utile, l'inflation étant là. On peut espérer qu'on parviendra à la juguler dans les années qui viennent, et donc se contenter de marches plus modestes, mais il faut traduire rapidement les ambitions de la LPM en inversant l'ordre des marches, si je puis dire. Nous ne croyons évidemment pas à ce que pourrait faire M. Macron après son mandat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Nous sommes effectivement étonnés que le gros des marches soit prévu à la fin de la période. Si on veut que les investissements attendus aboutissent dans le cadre de cette LPM, il vaut mieux les réaliser au début. Nous vous remercions, néanmoins, pour votre confiance : les marches les plus importantes sont prévues après 2027 ; nous saurons en prendre grand soin. En attendant, l'amendement DN36 propose un rééquilibrage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur :

Je pense, Madame Thomin, que votre amendement repose sur une confusion. L'effort national de défense dans le cadre de l'Otan inclut non seulement les crédits budgétaires prévus dans la LPM mais aussi d'autres dépenses, notamment les charges de pensions, qui représentent entre 9 et 10 milliards d'euros par an durant la période considérée. Par conséquent, avis défavorable à votre amendement. Pour le reste, les marches prévues visent à apporter une réponse cohérente aux besoins physico-financiers des armées. L'évolution envisagée correspond à l'augmentation des besoins en fin de péri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur :

Même position que précédemment, pour la même raison. S'agissant du système Scorpion, je rappelle qu'il faut aussi prendre en compte la question de l'infrastructure. Pour ce qui est du MCO, la LPM prévoit une augmentation de 40 % du budget, qui s'élèvera à 49 milliards – ce n'est tout de même pas mal, et j'espère que cela sera efficace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Boccaletti :

...sence multicouche. Les Jeux olympiques de 2024 à Paris seront un test grandeur nature pour notre programme de lutte antidrone. Pour la marine, la cible pour le nombre de frégates de défense et d'intervention (FDI) est passée de 5 à 3 en 2030. S'agissant de l'armée de l'air, la cible concernant les Rafale passe de 185 à 137 en 2030 et celle des avions de transport de 49 à 39 en 2035. Ce projet de LPM occulte de nombreux sujets et expose nos forces à d'inexorables angles morts capacitaires en préférant la cohérence au détriment de la masse. Nous demandons qu'une étude d'impact soit menée avant tout projet de décalage de livraison de matériels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran :

...et à équiper les matériels, à leur fournir des équipages et à acheter français. Je tiens à cet égard à saluer l'excellence du travail réalisé par le ministre, par le secrétariat général pour l'administration (SGA) et par les états-majors pour construire une masse cohérente, avec efficacité et sincérité. Je rappelle qu'on sera passé de 32 milliards de crédits en 2017 à 69 milliards à la fin de la LPM, en 2030. On a le sentiment un peu étrange – mais qui doit correspondre à une réalité physique – qu'il est plus facile de descendre les escaliers que de les monter…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

Je dois dire que j'ai écouté avec délectation la démonstration du ministre… J'invite tout le monde ici – en particulier certains collègues – à la réécouter. Je tiens à rappeler que les dépenses liées à l'Ukraine sont sorties du budget de la LPM. Et si l'inflation diminue, chers collègues des oppositions, diminuerez-vous aussi les marches ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...Les deux techniques ont été utilisées ce soir. Merci pour cette leçon de politique. Le sujet est néanmoins sérieux. Vous avez, Monsieur le ministre, cité l'excellent programme de Marine Le Pen. Il ne vous aura néanmoins pas échappé qu'entre-temps, grâce à vos collègues, la situation économique ne s'est pas améliorée. Et puis, ne le prenez pas mal, mais vous ne partez pas de rien : il y avait une LPM en cours. Comme l'ont souligné certains collègues, la marche sera de 3 milliards alors qu'elle aurait dû être de 4,5 milliards. En outre, des programmes ont déjà été engagés et vont être livrés. Remettre à plus tard, c'est une astuce bien connue que nous avions détectée dès l'annonce du budget de la nouvelle LPM – 400 ou 413 milliards, c'était déjà flou : nous avions anticipé que les principales ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Je peux vous retourner la question, Madame Poueyto. Dans le projet de loi, il est prévu 30 milliards pour contrebalancer les effets de l'inflation : qu'en ferez-vous si elle n'atteint pas ce niveau ? Mon collègue Lachaud l'a démontré : vous présentez une nouvelle LPM pour ne pas avoir à respecter celle en cours. Cela se vérifie sur le plan capacitaire mais aussi pour ce qui concerne la hausse : les marches de 3 milliards prévues en 2018 ont été grignotées par l'inflation et elles le seront encore, sans que vous prévoyiez aucune compensation. Vous nous demandez à quoi correspondent les marches que nous proposons. Je crois que nous avons passé assez de temps s...