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Interventions sur "LPM"

812 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

...e a été élaborée, ainsi que les nombreuses zones de flou qu'elle comporte. Malgré tout, l'urgence est là : nous nous trouvons à l'aube d'un potentiel conflit de haute intensité et la guerre a fait son retour sur le continent européen. Nos armées souffrent depuis trop longtemps d'un manque d'effectifs et d'une réduction capacitaire résultant des choix inconscients des précédents gouvernements. La LPM pour les années 2019 à 2025 ressemblait à un pansement. Or il nous faut être pragmatiques : ce n'est pas avec un pansement que l'on soigne un bras cassé ! Faisons en sorte, par nos travaux respectifs, que cette nouvelle loi de programmation militaire soit celle d'une prise de conscience responsable, et ne retardons pas son application. Si elle n'est pas celle que nous attendions, soyons réalistes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Vous avez été taquin, monsieur le ministre ; vous me permettrez de l'être en retour. N'est pas le général de Gaulle qui veut ! La LPM dont vous nous parlez sans cesse, celle de 1960, qui comportait quatre articles, venait à la suite d'un discours fondateur du général de Gaulle qui a, d'une certaine manière, façonné notre système de défense jusqu'à nos jours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Pour le reste, je répondrai à nos collègues Lachaud et Saintoul : je vous entends critiquer le fait que nous commencions maintenant l'examen du projet de LPM, en disant que c'est une manière de camoufler l'échec de la précédente, qui n'a pas été menée à son terme. Voyez-vous, j'ai toujours considéré que La France insoumise était le parti des paléo-marxistes ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

eh bien, vous venez de nous donner la magnifique illustration du fait que vous êtes par excellence le parti des conservateurs. Pour ma part, je me félicite de voir une LPM qui s'adapte aux nouvelles menaces !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

On a vu, dans ce projet de loi de programmation militaire, en particulier dans le rapport annexé, une tendance, parfois, à employer des termes quelque peu emphatiques pour décrire la politique du Gouvernement et du Président de la République. Cela fait ressembler ce qui devrait être un rapport stratégique à un fascicule publicitaire pour l'action du Gouvernement. Ainsi, on voit que la LPM serait un « véritable projet politique et militaire de transformation », rien que ça ! D'abord, elle reste un outil de réparation car celle-ci n'est pas terminée, et pourtant le mot n'apparaît pas. Une « transformation » – comme vous y allez ! Honnêtement, je crois que le visage de nos armées et celui de notre stratégie ne seront pas bouleversés par cette LPM. Sans doute seront-elles consolidées...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Monsieur le ministre, nous avons déjà tenu ce débat en commission lorsque le groupe Écologiste – NUPES avait déposé cet amendement. Nous ne pensons pas que cette LPM soit un « véritable projet politique et militaire de transformation ». Pour cela, il aurait fallu une ambition européenne des plus fortes. J'ai eu la grande surprise de découvrir en séance que le groupe Rassemblement national qui, généralement, est silencieux et manque d'idées ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Oui, je défends que cette LPM est une LPM de continuité, mais votre projet et le nôtre sont radicalement différents, car nous défendons la France ,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Ce texte est une occasion manquée. Au sein de l'État, le ministère des armées est singulier dans la mesure où il est peut-être le dernier à posséder une véritable capacité de planification. Or nous n'avons pas besoin d'une LPM anticipée, qui se contente de reconduire dès maintenant les montants de celle qui est en cours, mais d'une loi de programmation de souveraineté. Vous nous avez expliqué, monsieur le ministre, qu'il était difficile de prévoir plus de 3 milliards d'euros de dépenses supplémentaires par an dans les années à venir, car nous ne saurions pas comment dépenser davantage. Quitte à faire rire notre collè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Nous proposons que la LPM porte sur les années 2026-2032, ce qui vous donne deux ans pour remettre l'ouvrage sur le métier. Nous voulons rassurer nos collègues sur un point : ils ne se mettront pas en défaut vis-à-vis des armées en permettant que la LPM ne soit pas adoptée cette année puisque, comme je l'ai déjà dit, 3 milliards sont déjà prévus pour l'année prochaine et 3 milliards le sont pour l'année suivante dans la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

…mais simplement l'amalgame que vous faites entre une amplification des moyens et une véritable transformation : en effet, le texte ne prévoit pas de transformation, ni en matière de dissuasion – vous assumez d'ailleurs être dans la continuité de la précédente LPM, monsieur le ministre –, ni en matière climatique, car malgré le premier pas que vous avez fait en adoptant un amendement, le texte ne prend pas encore réellement en considération les conséquences colossales du réchauffement climatique, ni enfin en matière de défense européenne, sujet sur lequel nous sommes encore très loin de l'ambition affichée par le Président de la République lui-même. À ce s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Le calendrier de la LPM est bien choisi, compte tenu des changements géopolitiques et technologiques qui ont lieu en ce moment. Nous commettrions une erreur si nous attendions plus, laissant une longueur d'avance à nos compétiteurs. Toutes les personnes auditionnées ont d'ailleurs souligné l'intérêt de faire une LPM en ce moment, compte tenu de l'actualité. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Nous avons entendu notre collègue Saintoul faire l'apologie du Gosplan tout à l'heure, et nous en voyons ici l'un des premiers effets, à savoir la procrastination : la LPM commencerait en 2026 plutôt qu'en 2024. Nous devons débattre sérieusement d'un texte sérieux, car des femmes et des hommes se battent avec les moyens et les armes que leur donne la France. Venir ici débattre pour changer les dates, c'est ridicule. Évidemment, nous voterons contre ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

J'ai fait l'apologie de l'idée de planification qui a été représentée, entre autres, par Jean Monnet – mais vous avez le droit de ne pas être partisan du gaullisme, cela vous regarde. Quant à vous, monsieur Lefèvre, vous comprenez bien qu'il s'agit d'un amendement d'appel : s'il s'agissait de commencer une LPM dans deux ans, toutes les cibles seraient décalées et le texte perdrait en cohérence. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons que le Gouvernement se remette au travail et révise sa copie. Vous ne m'avez pas écouté, car je vous ai bien dit que si la LPM n'était pas adoptée aujourd'hui, le budget serait tout de même en hausse de 3 milliards, la LPM en cours restant valide.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Pas de caricatures ni de procès d'intention de ce genre entre nous si vous voulez que les débats continuent de se dérouler de façon sereine. Nous constatons que les marches budgétaires sont les mêmes dans le présent texte et la précédente LPM alors que les objectifs vont varier, ce qui signifie que vous reniez vos choix de 2018. Personnellement, je ne me sens pas particulièrement tenu, puisque nous avions voté contre la précédente LPM. Reconnaissez, en nous regardant droit dans les yeux, que vos choix de 2018 n'étaient pas les bons, que les objectifs n'étaient pas clairement définis, que la programmation n'était pas juste,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Pour faire simple, et afin de sortir de la polémique pour nous mettre enfin au travail, mon collègue Yannick Chenevard et moi-même avons rédigé un rapport d'information sur le bilan de la LPM 2019-2025. Il en ressort que si des progrès ont été réalisés, plusieurs éléments restent insatisfaisants. Au-delà du seul aspect financier – vous avez d'ailleurs raison de souligner que la marche de 3 milliards d'euros reste d'actualité dans la nouvelle LPM qui nous est proposée –, le texte prévoit plusieurs réorientations afin d'assurer une meilleure vie aux soldats et de tracer enfin la voie ve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...chés lorsque nous évoquons la possibilité de sortir du commandement intégré de l'Otan – nous en reparlerons ultérieurement –, sachez qu'avant 2003, la France n'était pas plongée dans un néant stratégique qui la rendait incapable de se protéger, de se défendre, de se faire entendre. Je pense que vous jouez à vous faire peur – et à nous faire peur – à peu de frais. De votre propre aveu, avec cette LPM de transformation, vous n'aviez donc pas l'ambition de présenter une LPM de rupture. Or, si vous avez avancé ce texte de deux ans, c'est précisément, nous avez-vous expliqué, parce que le bouleversement de l'ordre mondial – le désordre mondial – était tel qu'un effort massif et une rupture étaient nécessaires. Vous dites désormais que ce n'était pas votre ambition : nous en prenons acte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Je partage votre attachement à l'outre-mer. Toutefois, la LPM concerne aussi les bases à partir desquelles nous menons des opérations à l'étranger. La rédaction que vous proposez risquerait donc de compliquer son application. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...participerait plus au commandement intégré de l'Otan, il avait construit une défense nationale qui permettait à la France de mener sa propre politique de défense, tout en participant à une alliance. C'est ni plus ni moins que ce que nous préconisons dans la période actuelle de tensions en Europe et dans le monde, et je ne vois pas en quoi cela modifierait grandement le modèle d'armée prévu par la LPM.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Comme je ne désespère pas de faire de la LPM un texte sérieux dénué de toute publicité, cet amendement de repli vise à remplacer le mot « véritable » – qualificatif dont nous ne pourrons juger, me semble-t-il, que dans sept ans, même si j'ai bien compris que vous vouliez que la transformation prévue par la LPM porte ses fruits –, par les mots « voulue comme un ». Votre intention est ainsi conservée, mais le texte dénué de tout caractère pur...