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Madame la ministre, je partage votre satisfaction s'agissant du fort taux d'adhésion constaté lors de la campagne nationale d'administration du Beyfortus, qui est un anticorps monoclonal permettant de diminuer les formes graves de bronchiolite. Toutefois, je constate avec inquiétude que Santé publique France a déclaré avoir commandé 200 000 doses, soit moins que le nombre de naissances dénombrées au pre...
Madame la ministre, vous avez présenté il y a peu un plan visant à mieux appréhender les violences commises envers les soignants et à mieux protéger les victimes. Il vise notamment à rendre attractifs les métiers de la santé et à leur redonner du sens, dans un contexte de pénurie de soignants. Nous avons la responsabilité, chacun en conviendra, de garantir aux soignants l'exercice de leurs missions dan...
Madame la ministre, l'examen de la mission Santé du budget 2024 nous offre l'occasion de vous interroger sur l'AME. L'explosion de son coût scandalise bon nombre de nos concitoyens, dont certains ont des difficultés à accéder aux soins ou à financer le reste à charge. Nous ne contestons pas sa nécessité dès lors qu'il s'agit de donner un accès à des soins urgents ou d'éviter la propagation de mal...
Madame la ministre, j'aimerais vous interroger sur les arrêts maladie abusifs. Nous ne pouvons nous réjouir de l'explosion du coût des arrêts maladie, à hauteur de 30 % en onze ans. Chacun, dans son entourage et dans les entreprises, constate les dérives. Certes, il faut prendre en charge les affections de longue durée, mais la multiplication des arrêts de travail juste avant ou juste après des congés p...
Madame la ministre déléguée, au nom des commissaires aux affaires sociales, je vous remercie de vos réponses détaillées. Je me permets de vous inviter à la vigilance quant à la publication des décrets d'application de la loi du 19 mai 2023 portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé, dite « loi Rist ». Il en va de même pour d'autres textes de loi relatifs à la...
...rents échelons arrières ou centraux. Monsieur le ministre, nous saluons votre engagement à pallier par de nouvelles ressources certaines des cessions effectuées au profit de l'Ukraine, après dépôt de la LPM, afin de ne pas les faire peser sur le budget de nos armées. Cette LPM a aussi permis de renforcer la place et le rôle des parlementaires dans la définition de la politique de défense. Son examen a été l'occasion de consolider le pouvoir de contrôle des commissaires de la défense nationale sur l'exécution de la LPM, ce que nous saluons.
Non, nous ne laisserons pas les Européens confisquer aux Français les clés de leur défense ! Vous-même, monsieur le ministre, vous avez dû batailler pour contenir ceux qui, dans votre propre majorité, voulaient tout européaniser, même notre souveraineté. Quelle épreuve cela a dû être pour quelqu'un qui se réclame du gaullisme ! Pour le Rassemblement national, c'est l'heure du choix : voter cette LPM ou ne pas la voter ? Pour trancher cette question, nous nous sommes demandé si elle était compatible ou non avec le projet de Marine Le Pen pour 2027. Vous vouliez vous défausser sur vos successeurs en repoussant à 2027 la clause de revoyure et les principales marches budgétaires. Chiche ! Nous relevons le dé...
Quel marqueur fort ! Il nous aurait permis de peser davantage sur l'échiquier européen. Cela étant, durant ces débats, nous avons obtenu beaucoup. Monsieur le ministre, vous nous avez écoutés et vous avez donné un avis favorable à une vingtaine de nos amendements avec un respect qui pourrait servir de modèle pour d'autres textes, en ces temps de majorité relative.
...ions convaincus de la grandeur de la mission qui nous incombe : garantir un modèle d'armée ambitieux pour l'avenir et les moyens à mobiliser pour atteindre cet objectif. Je tiens ici à remercier nos deux rapporteurs, Jean-Michel Jacques pour la commission de la défense et Sabine Thillaye pour la commission des lois ; vous avez effectué un travail de grande qualité, en amont et tout au long de l'examen du projet de loi. Je remercie également M. le ministre, qui a été présent durant tous les débats en commission et dans l'hémicycle, ainsi que les deux secrétaires d'État ; vous vous êtes montrés disponibles et à l'écoute, vous avez contribué au bon déroulement des discussions et je tiens à saluer votre recherche du consensus qui a favorisé l'implication de tous les groupes. Contrairement à ce q...
...e la France. Avec ces partenariats solides, nous renforçons l'interopérabilité des armées et l'autonomie stratégique européenne. Nous avons également été très vigilants sur la question des réserves. Nous sommes convaincus que le renforcement de notre modèle d'armée et de la résilience de notre nation face aux crises passe par l'engagement de nos concitoyens. Notre groupe a donc défendu plusieurs amendements visant à accompagner la montée en puissance de la réserve opérationnelle, à étendre les possibilités de s'y engager et à valoriser cet engagement. Pour renforcer le lien armée-nation, nous avons mis en avant l'importance de l'engagement et de la communication autour des réserves et du SNU. Permettez-moi de saluer Christophe Blanchet pour sa mobilisation sur ce sujet.
...défendu l'amélioration des conditions de vie des militaires et de leur famille. Cette loi de programmation militaire marque notre reconnaissance envers celles et ceux qui risquent leur vie pour défendre notre nation, mais aussi envers ceux qui vivent avec eux et qui acceptent les conséquences de l'engagement opérationnel. Ils ne doivent pas être oubliés. C'est pourquoi nous avons déposé plusieurs amendements visant à mieux prendre en compte des familles de militaires. J'y suis personnellement attachée, tout comme mes collègues de la commission de la défense. Enfin, grâce aux pouvoirs de contrôle dont le Parlement disposera et à la clause de revoyure en 2027, nous veillerons à l'application de chacun de ces objectifs sur le long terme.
...tion pour la nation française. Elle affirme notre profond attachement aux coopérations : européenne, au sein de l'Alliance atlantique, avec nos partenaires géographiques. Elle confirme la politique de dissuasion nucléaire, qui représente une garantie, celle de la paix sur l'ensemble du territoire national et européen. Au cours du débat, nous avons trouvé des points d'entente que plusieurs de nos amendements, adoptés, sont venus consolider, mais aussi des points de renforcement et d'affirmation : la souveraineté nationale dans l'industrie de défense, nos services de renseignement, la lutte contre les influences étrangères, la protection de nos intérêts vitaux sur terre, en mer et sous la mer. Si des points de compromis existent, ils ne suffisent pas à éluder un certain nombre de nos divergenc...
...ues. Dans un contexte chahuté, comment se raconter, comment s'affirmer ? Quelles priorités pour nos armées ? Nous avons besoin de tirer les leçons du conflit ukrainien. Monsieur le ministre, si nous partageons plusieurs affirmations fortes pour nos armées, nous n'avons pas trouvé de réponses satisfaisantes à des questionnements majeurs. Notre vote intervient à l'issue d'une première lecture. L'examen de ce projet de loi se poursuit désormais au Sénat, où nos collègues du groupe socialiste vous ont déjà transmis une série de questions. Nous serons particulièrement attentifs à vos réponses. Au vu de l'ensemble de ces éléments, les députés socialistes s'abstiendront.
Alors oui, je vous le dis : c'est un esprit de responsabilité qui a guidé les écologistes lors de l'examen de cette loi de programmation. Et je souhaite souligner la qualité de nos débats et la capacité d'écoute dont a fait preuve M. le ministre, que je remercie.
...nt encore largement sous-estimés, et les efforts de résilience et de sobriété consentis par nos armées pour décarboner leurs activités et pour limiter l'usage de ressources en voie de raréfaction sont bien trop timides. Un autre regret ne nous quitte pas. Vous le savez, les écologistes sont pleinement engagés en faveur de l'Europe de la défense et c'est vrai, des avancées ont eu lieu grâce à nos amendements. Mais elles restent bien trop timides, elles aussi : nous l'affirmons, l'Europe de la défense est le seul chemin pour que l'Europe et la France conservent une voix forte dans le monde. Avant l'agression russe, les pays de l'Union européenne disposaient de 2 millions de personnes sous l'uniforme et consacraient 200 milliards d'euros par an à leur défense ; cela représente un tiers des dép...
Institué en 2018 par notre majorité, le Printemps de l'évaluation est une démarche parlementaire transpartisane qui tend à répondre à une anomalie de notre calendrier budgétaire classique : alors que l'examen des crédits proposés dans le projet de loi de finances fait l'objet de débats approfondis à l'automne, celui du projet de loi de règlement ne donnait lieu à aucune analyse de leur exécution ni aucune évaluation des politiques publiques associées. De ce constat est née l'idée qu'il fallait un temps parlementaire, en mai ou juin, au cours duquel chaque ministre serait tenu de rendre compte devant...
...s détenez désormais, celui du pire déficit commercial de notre histoire, 164 milliards l'an passé ? À l'image de l'orchestre du Titanic continuant de jouer en plein naufrage, notre président Mozart de la finance et ses ministres musiciens tentent de masquer par la litanie de leurs éléments de langage le bruit assourdissant du fracas de notre économie et de nos finances publiques. Non, mesdames et messieurs du Gouvernement, le fait d'avoir à ce point dégradé nos finances publiques ne devrait pas être un motif d'autocongratulation. Contraints de devoir donner sans cesse de nouveaux gages à ces agences, vous en êtes rendus de facto à un état de quasi-tutelle, puisque de leur bon vouloir dépendent en réalité les taux auxquels nous nous endettons et donc la soutenabilité de notre d...
...l'inflation qui ruinent nos finances publiques, grâce notamment au travail de notre collègue Kévin Mauvieux. Quand écouterez-vous nos recommandations pour mettre fin à ce pari à tous les coups perdant pour le contribuable ? Nous avons aussi été les premiers, et depuis bien longtemps, à dénoncer le coût exorbitant de la prise en charge par notre système de santé des clandestins, à commencer par l'AME, l'aide médicale de l'État, que notre collègue Véronique Louwagie dénonce, à son tour, dans son rapport. Ainsi, en 2022, ce coût pour l'État, mais aussi pour l'assurance maladie, aurait atteint près de 1,7 milliard. Quand mettrez-vous fin à cette gabegie et lutterez-vous contre cette immigration qui nous coûte tant ? Quand exécuterez-vous vraiment les OQTF, les obligations de quitter le territoir...
Regardons l'évaluation du programme MonParcoursPsy : le ministère de la santé proclame un accès aux soins, mais sans l'autoriser réellement.