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Interventions sur "élevage"

99 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

et le sol n'est pas simplement un produit de la nature : c'est un produit du travail qu'accomplissent nos agriculteurs, nos paysans, depuis des générations, et qui résulte aussi des apports en azote. Si l'élevage se réduit – et c'est le cas, c'est une réalité –, nous aurons moins d'effluents organiques destinés à enrichir nos sols, qui auront tendance à s'appauvrir. Ainsi, c'est aussi la compétitivité de notre agriculture qui se réduira : c'est donc un élément essentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...ulons sortir de cette dépendance qui peut être mortifère – c'est une dépendance à l'égard de la Russie, mais aussi de l'énergie, car un engrais chimique est d'abord constitué de beaucoup d'énergie, et en particulier de gaz –, il faut trouver des solutions. J'espère, monsieur le ministre, que vous serez sensible à cette préoccupation, dont la résolution permettrait de créer un lien concret entre l'élevage, qui est indispensable, et la culture de nos sols.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

– ils sont à l'origine de 42 % des émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture, parce que le surplus d'azote non consommé retourne à l'atmosphère sous forme de protoxyde, dont le pouvoir de réchauffement est 298 fois supérieur à celui du CO2. Nous plaidons donc pour le modèle de la polyculture-élevage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Ils n'étaient pas tous de ma chapelle. Ces 120 maires, qui sont attachés à une ruralité vivante et à un aménagement équilibré du territoire, perçoivent bien que, quand un atelier laitier ferme à Richemont, à Beaussault, ou à Illois, quand on renonce à l'élevage à Haudricourt, faute de prix rémunérateurs, les conséquences se font sentir :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

... Les plants de pommes de terre de Ploeuc, Saint-Brandan, Pontivy ou ailleurs sont vendus dans le monde entier. C'est une richesse pour la France, mais c'est aussi de la très haute technologie. Les agriculteurs qui produisent ces pommes de terre appartiennent à l'élite. Il faut savoir le reconnaître. Notre région, madame la rapporteure, joue un rôle essentiel dans ce domaine. Dans la filière de l'élevage, on ne parle pas de semences, mais de l'origine – les grands-parentaux pour la volaille. Les pays qui disposent de grands-parentaux peuvent vendre leur génétique. Ceux qui n'en ont pas dépendent d'eux. Pour le moment, nous sommes dans la première catégorie. Veillons à y rester ! Nous avons la chance de détenir cette compétence dans ma circonscription – ce qui est normal, puisque s'y concentre une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...ational, mais passons. Ce sous-amendement vise à préciser les sous-objectifs de la transition afin de s'assurer que ces termes recouvrent la même réalité pour nous tous. Il prévoit ainsi d'indiquer de façon explicite que, pour réussir la transition climatique et écologique, il faut développer des solutions alternatives à l'utilisation d'engrais de synthèse et lutter contre l'intensification de l'élevage. La quasi-totalité des engrais azotés industriels – 98 % – sont fabriqués à partir d'énergies fossiles. Le constat est donc clair, y compris à l'échelle française : les engrais sont responsables d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole. Par ailleurs, d'après le Haut Conseil pour le climat, l'élevage représente environ 60 % des émissions de gaz à effet de serre du sec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...é de l'agriculture reste la contribution à l'alimentation. Nous risquons d'aboutir à des dérives avec des fermes dont la production principale serait l'énergie, les productions alimentaires devenant des sous-produits. Il ne serait dès lors plus nécessaire de défendre des prix rémunérateurs, ou en tout cas alignés sur le marché, ce qui viendrait déstabiliser le secteur. Je pense par exemple à des élevages laitiers dont la production principale serait le méthane, grâce à un méthaniseur, le lait devenant un sous-produit. Il nous semble donc important – et nous ne serons sans doute pas les seuls à le penser dans l'hémicycle – d'écarter la notion de contribution à l'indépendance énergétique car, je le répète, ce n'est pas le rôle de l'agriculture. Tel est le sens de ces sous-amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

À l'alinéa 31, qui évoque l'ancrage territorial de la production, de la transformation et de la commercialisation des produits agricoles, comment ne pas mentionner également la notion essentielle de filière agricole ? Si nous voulons défendre une diversité des produits, défendons en premier lieu la diversité de nos filières agricoles. Quand mes voisins agriculteurs, qui pratiquent l'élevage du veau sous la mère, partiront à la retraite, au-delà de la disparition des exploitations se posera la question de l'uniformisation des filières. Je n'ai pas envie que les prairies et les champs, dans les landes des monts d'Arrée, se transforment en champs de maïs à perte de vue. Il s'agit là encore d'un enjeu fondamental. Par ailleurs, les filières ancestrales de notre économie agricole rejail...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...n collective 100 % biologique et locale dans les cantines. Je remercie M. le ministre pour ses réponses, même si nous peinons à avoir un débat, et je souhaite lui répondre sur trois sujets, à savoir les engrais organiques, la robotique et les NTG. Nous sommes d'accord sur le fait qu'il convient de favoriser les engrais organiques au détriment des engrais chimiques. Il faut donc du fumier et des élevages dans des territoires de plus en plus spécialisés dans les cultures céréalières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Comment soutenir l'élevage dans l'ensemble des territoires ? Aujourd'hui, les productions d'élevage sont les premières victimes des accords de libre-échange que vous soutenez. À l'inverse, elles seraient les premières bénéficiaires de prix planchers s'ils étaient instaurés. La Fédération nationale bovine (FNB) et l'association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev) soutiennent la mise en place d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoît Bordat :

Ce sous-amendement vise à compléter l'objectif d'information du consommateur sur les modes de production en y intégrant le niveau de bien-être animal pour les produits issus de l'élevage. Il ressort en effet d'une expertise de l'Anses – l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail –, publiée le 2 mai 2024, que les consommateurs sont de plus en plus soucieux des conditions de vie des animaux dont sont issues les denrées alimentaires. L'Agence recommande l'instauration d'un étiquetage spécifique relatif au bien-être animal sur les pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMurielle Lepvraud :

L'agriculture biologique est le seul mode de production garantissant, grâce à son cahier des charges, qu'aucun pesticide ou engrais de synthèse, aucun OGM ni aucune cage en élevage ne soit utilisé. Les aménités positives de l'agriculture biologique sont nombreuses : qualité de l'eau, fertilité des sols permettant une meilleure capacité à séquestrer le carbone, qualité de l'air, préservation de la biodiversité et nombreux emplois en milieu rural. Monsieur le ministre, vous aimez nous répondre qu'il est impossible de déroger aux règles de l'Union européenne. Pourtant, l'Unio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je vous rappelle, mes chers collègues, que le mot « élevage » n'apparaissait pas dans la rédaction initiale de l'article. On a corrigé cette anomalie, grâce en particulier à notre groupe Les Républicains, très présent d'ailleurs sur ces bancs, comme souvent dès qu'il s'agit de questions agricoles. Je propose qu'à l'alinéa 34, après les mots : « De promouvoir l'autonomie de la France et de l'Union européenne en protéines », il soit précisé : « tant animale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Amard :

... amendement, les députés du groupe LFI – NUPES souhaitent s'assurer que l'autonomie protéique recherchée pour 2050 concerne aussi bien les protéines végétales destinées à l'alimentation des animaux humains que celles destinées à l'alimentation des animaux non humains. En effet, la France et l'Europe sont toujours très dépendantes des protéines de soja d'Amérique latine pour nourrir les animaux d'élevage. Cela contribue à la déforestation massive de la forêt amazonienne : près de 1 million de kilomètres carrés ont été rasés depuis 1970, soit une surface équivalente à celle d'un pays comme l'Égypte. Cela n'est évidemment pas sans effets sur le dérèglement climatique en fonction duquel il nous faut désormais nous organiser. Il est nécessaire de mettre fin à ce massacre écologique mondial en remett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Amard :

L'augmentation de la production de légumineuses est indispensable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, étant donné que l'élevage est responsable…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...adolescence d'une culture générale de l'alimentation et de l'agriculture », ce qui est une bonne chose. Toutefois, il faut que cela puisse se traduire dans les faits de manière honnête, et c'est là que je tiens à manifester une certaine inquiétude. Dans nos écoles interviennent parfois des gens qui préconisent une alimentation très militante, en encourageant le véganisme et en pointant du doigt l'élevage. Cela est très mal vécu par le monde rural, en particulier les éleveurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Parmi les grands objectifs poursuivis par la politique agricole française, il importe d'ajouter la préservation de l'agriculture traditionnelle lorsque cette dernière contribue à façonner les paysages et à faire vivre des traditions. Dans des territoires tels que la Camargue, le Pays basque ou la Provence, la culture et l'élevage participent très largement à l'entretien de la culture locale. Ils ont donc un impact direct sur la préservation du patrimoine naturel et sur le tourisme. Ces types d'agriculture, vous le savez, monsieur le ministre, sont menacés. Vous qui êtes venu dans le Gard à de nombreuses reprises, vous avez été sensibilisé à la situation des éleveurs de taureaux en Camargue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Je voudrais, à travers cet amendement de réécriture de l'article 1er , me pencher plus spécifiquement sur l'élevage. L'élevage est primordial pour l'équilibre de l'agriculture, la biodiversité et la société en général. Je pense en particulier au système de polyculture-élevage : il participe à un cycle vertueux qui aide les fermes à être plus autonomes et économes.