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Monsieur Tanguy, nous avons la chance de connaître la provenance de l'électricité actuellement consommée dans notre pays. Vous serez content de savoir qu'alors que nous avons fait le pari du tout nucléaire, plus d'un tiers de celle-ci provient de l'Allemagne et de la Belgique.
Chers collègues, utilisez l'application electricitymaps pour connaître la situation dans les pays voisins. En ce moment, les trois réacteurs nucléaires allemands fonctionnent tous à pleine puissance. Ce week-end, pendant deux jours, ils ont produit plus d'électricité que tous les panneaux solaires et toutes les éoliennes d'Allemagne. Il en va de même au Royaume-Uni, où le parc nucléaire fonctionne actuellement à plein régime. Le problème n'est pas cette technologie, mais votre bilan, l'état dans lequel la gauche, avec les macronistes, malheureusement, a mis le parc nucléaire français. Pendant cinquante ans – c'était d'ailleurs l'objet d'un consensus politique...
Ramenons de la sérénité dans ces débats, c'est important. Monsieur Tanguy, vous qui êtes un grand défenseur de l'hydraulique – sur nos bancs aussi, nous sommes très fiers des barrages français –, je vous rappelle simplement que l'éolien au Royaume-Uni, que vous avez cité, produit plus d'énergie que l'hydraulique en France. Bien évidemment que les éoliennes produisent de l'électricité en France et qu'il faut en installer en mer ! J'ai déjà interrogé vos collègues : si les éoliennes produisaient si peu, comment l'État aurait-il pu toucher, au bénéfice des contribuables, 30 milliards d'euros liés aux profits exceptionnels de la vente d'énergie d'origine éolienne ?
Nous avons besoin de produire massivement de l'électricité en France, dès maintenant, car nous remplaçons les voitures qui roulaient au pétrole hier par des voitures électriques, nous installons des pompes à chaleur et nous électrifions les processus industriels. C'est pourquoi nous devons produire cette électricité. Monsieur Tanguy, à droite de cette assemblée, on entend dire qu'il ne faut que du nucléaire. Nous vous répondons, le plus gentiment possib...
...permettrait également d'évaluer l'incidence des projets et d'assurer que leurs effets cumulés ne constitueraient pas une menace pour l'écologie ou la biodiversité. Ainsi, les signataires de cet amendement demandent que le document stratégique de façade contienne une carte des zones maritimes et terrestres où seraient autorisés des installations d'éoliennes et leur raccordement au réseau public d'électricité.
... Votre expérience dans la conduite de l'ouverture des marchés énergétiques est sans doute inégalée. De nouvelles relations ont dû être nouées avec les actionnaires, au premier rang desquels figure l'État. La période au cours de laquelle la gestion d'EDF vous avait été confiée a été très riche en évolutions. Tout d'abord, si le nucléaire restait prépondérant il coexistait avec d'autres sources d'électricité, telles que les centrales hydrauliques et thermiques, mais aussi ce que l'on appelait alors les énergies nouvelles. Chaque branche représentait des investissements et des actifs importants. Ensuite, outre ce capital, EDF disposait d'un personnel compétent et attaché à l'entreprise, indispensable à son bon fonctionnement. Une réorganisation voulue par les instances européennes avait par ailleurs...
Lorsque vous dirigiez EDF, quelles étaient les projections de l'évolution du marché européen de l'électricité ? Quels risques aviez-vous identifiés et desquels aviez-vous essayé de vous prémunir ? Je rappelle que loi la portant nouvelle organisation du marché de l'électricité (Nome) organisant l'aménagement de la concurrence entre les producteurs et fournisseurs d'électricité a été promulguée en décembre 2010.
Pour ce qui concerne le stockage d'énergie, la rédaction actuelle exclut de fait les ouvrages de stockage reliés au réseau électrique, tels que les stations de transfert d'énergie par pompage (Step), installations hydroélectriques qui utilisent pourtant une ressource renouvelable, qui plus est non intermittente – j'insiste sur ce dernier point. En effet, un moyen de stockage de l'électricité relié au réseau n'est pas stricto sensu un stockage d'énergie renouvelable puisqu'il n'est pas relié directement et exclusivement à une installation de production renouvelable. Or, compte tenu des besoins de stockage à venir, il sera indispensable de disposer également de ces moyens de stockage centralisés, capables d'absorber des surplus de production très importants, quel que soit l'endr...
Convenez-vous qu'à l'époque, vous avanciez à l'aveugle, faute de disposer de projections en matière de consommation d'énergie et d'électricité comme en réalise RTE aujourd'hui ? Malgré le contexte – l'inscription de la charte de l'environnement dans le bloc de constitutionnalité et la prise de conscience progressive du changement climatique et de la nécessité de sortir des énergies fossiles –, on raisonnait en surcapacité de production d'électricité alors que d'une part, il est possible d'exporter de l'électricité et que d'autre part, ...
...rapporteur m'avait répondu que nous l'aborderions à l'article 3 ; c'est ce que nous faisons ce soir. Tous les ouvrages de stockage sont importants pour le déploiement des énergies renouvelables. Je confirme l'intérêt de la retenue de Serre-Ponçon, située dans mon département des Hautes-Alpes, et de toute la chaîne de la vallée de la Durance, qui présente, elle aussi, un potentiel de production d'électricité important.
... dehors de la corrosion sous contrainte – accident intervenu dans des réacteurs plutôt récents –, l'arrêt de certains réacteurs aurait-il pu être évité par davantage d'investissements d'EDF dans la maintenance traditionnelle ? Si tel est le cas, l'Arenh est-il l'un des facteurs principaux de ce manque d'investissements ? Sur le graphique très intéressant que vous nous avez transmis, le prix de l'électricité passe, à partir de 2002, en dessous des investissements réalisés par EDF, donc j'imagine que le prix était imposé par l'État. Qu'en était-il ? Vous avez évoqué les dividendes versés par EDF à ses actionnaires, principalement l'État : l'entreprise continuait-elle à en verser lorsque le prix de l'électricité se situait sous le montant des investissements ? Lors de l'entrée en vigueur de la loi du...
...urs de l'île de La Réunion, qui souhaitent développer la souveraineté alimentaire de l'île. La Réunion est un petit territoire, et nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du foncier agricole pour produire de l'énergie – je ne sais pas si je dois dire « au profit de la production d'énergie » ou « au détriment de la production d'énergie », car que doit-on privilégier : se nourrir ou avoir de l'électricité ? Il faut concilier les deux : préparer à manger nécessite aussi d'avoir de l'électricité !
Si elles ne le sont pas, vous pouvez en mettre des centaines de milliers, elles ne produiront pas d'électricité ! Encore une fois, je vous demande ce que vous entendez par la saturation. Dans la Somme, nous ne voulons plus d'éoliennes !
D'une certaine manière, on va payer une électricité plus cher à des opérateurs parce qu'ils développent un projet sur une zone peu productive : par exemple, on va acheter de l'énergie solaire produite dans des endroits où il y a peu de soleil, donc plus cher ; et de même pour l'énergie éolienne là où il n'y a pas de vent. Je suis un peu étonné que nous en arrivions à un tel système : je croyais que l'idée de départ était de développer des énergies...
...a production d'énergies renouvelables. Elle n'a pas pu passer le cap de l'article 40, mais il me semble que le présent amendement relève quant à lui du bon sens : il permet tout simplement de développer des éoliennes ou d'autres sources d'énergie renouvelable dans des endroits qui sont peut-être un peu moins favorables. Il faut bien avoir en tête que l'on a affaire à une énergie diffuse et que l'électricité, par exemple, prend toujours le chemin le plus court : si vous avez une éolienne juste à côté de chez vous, c'est elle qui vous alimente directement. Il ne faut pas l'oublier et si certains s'offusquent du fait que l'on compense le manque à gagner d'une entreprise, je leur rappellerai que nous le faisons couramment, ne serait-ce qu'en ce moment même, en subventionnant certaines d'entre elles parc...
La baguette vient d'être reconnue par l'Unesco mais c'est dans son propre pays, la France, qu'elle est en danger. Pourquoi ? En raison de l'explosion des coûts de l'électricité pour les boulangeries.
Vous l'avez dit vous-même, vous ne prendrez en charge que 20 % de la hausse du coût de l'électricité.
Je vais vous donner un exemple concret. Une boulangerie payait 1 000 euros par mois de frais d'électricité. Sa facture est passée à 4 500 euros, dont environ 900 euros seront pris en charge par votre dispositif ; cela veut dire qu'il lui reste 3 600 euros à payer.
Dans cette boulangerie, ils sont deux à travailler toute la journée, de quatre heures du matin à dix-neuf heures le soir. Faute de pouvoir absorber ces 3 600 euros de frais d'électricité, la boulangerie fermera au début du mois de janvier 2023.