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À mes yeux, cette question relève du respect d'une instruction du ministère de l'Éducation nationale relative à l'enseignement des premiers secours davantage que d'une augmentation de crédits. Avis défavorable sur ces amendements.
...qui se donnent la mort ne cessent de nous rappeler la nécessité de lutter contre ce fléau. Les tentatives de sensibilisation isolées se sont avérées insuffisantes, démontrant l'importance de combiner sensibilisation et mesures concrètes sur le terrain. La mise en place de boîtes aux lettres de signalement anonyme est une solution ayant fait ses preuves. Les Écologistes appellent le ministère de l'Éducation nationale à changer d'approche sur le sujet du harcèlement scolaire. Nous demandons le financement d'actions complémentaires de lutte contre le harcèlement dans le cadre des activités périscolaires.
En 2020, le ministère de l'Éducation nationale, en partenariat avec la Fondation des hôpitaux de Paris présidée par Mme Brigitte Macron, a lancé le programme Travailler ensemble à distance et en interaction (TED-i). Ce programme permet à un élève empêché par une pathologie grave de bénéficier d'un robot de téléprésence qui matérialise sa présence dans sa classe d'origine afin de maintenir ses liens avec ses enseignants et ses camara...
La série d'amendements à venir permet de souligner l'excellence de l'enseignement agricole, qui doit relever le défi générationnel et le défi de la transition énergétique, environnemental et alimentaire. Les lycées agricoles manquent avant tout d'élèves. On dénombre 200 000 apprenants, dont 150 000 qui relèvent du périmètre de l'Éducation nationale. Il convient avant tout de promouvoir le recrutement d'élèves, la question du nombre de professeurs étant subsidiaire. Avis défavorable.
... des AED dans les lycées agricoles, indispensables pour assurer la qualité de l'encadrement et de la sécurité des élèves. Le manque de considération pour les lycées agricoles, pour ses élèves, pour ses enseignants et pour les agriculteurs en général est la racine de la crise des recrutements. Or le ministère de l'Agriculture ne dispose pas de la même dotation pour la rémunération des assistants d'éducation que le ministère de l'Éducation nationale. Cette ligne budgétaire demeure sous-dotée. Le différentiel, d'après l'estimation des syndicats, s'élève à 164 euros par agent, ce qui rapporté au nombre d'AED porte le cumul à 189 912 euros.
Au regard du nombre d'élèves, y compris boursiers, il n'est vraisemblablement pas nécessaire d'augmenter le volume des bourses potentiellement versées aux élèves des lycées agricoles. Je souligne que les lycées agricoles, dont l'Indice de position social (IPS) est en général bien inférieur à la moyenne des établissements de l'Éducation nationale, connaissent un taux de réussite remarquable. Cela démontre l'excellent niveau de prise en charge et de suivi scolaire dans ces lycées, qui permet un très bon taux d'insertion professionnelle à la sortie du lycée, et donc une ascension sociale prévisible et méritée. Avis défavorable.
...quivalent de 1,26 SMIC. Depuis 2010, sous l'effet de la non-revalorisation du point d'indice, les enseignants ont perdu chaque année l'équivalent d'un mois de pouvoir d'achat. Cet amendement ne relève pas de la défense d'intérêts catégoriels, il est d'intérêt général parce que l'effondrement du pouvoir d'achat des enseignants explique l'essentiel de la très grave crise de recrutement qui frappe l'Éducation nationale. Chaque année, plusieurs milliers de postes demeurent vacants, au préjudice des élèves et des familles. C'est une mesure de justice pour nos professeurs. Vous leur avez rendu hommage au début de nos débats, monsieur le rapporteur. Voici une façon concrète de leur manifester l'appui de la représentation nationale.
Ce qui n'est pas respectueux, monsieur le Rapporteur général, c'est l'absence de débat démocratique sur l'école. Depuis quinze ans, aucune des grandes réformes de l'Éducation nationale n'a été mise en débat et votée à l'Assemblée nationale. Cette commission est le seul endroit où il est possible de discuter de la politique éducative de ce pays. Alors je vous renvoie à votre caricature. Si, comme vous le dites, nous sommes en défense systématique, vous êtes quant à vous dans le rejet systématique. Entre les 82 milliards d'euros que vous évoquez et le zéro euro de dépen...
...à 17 000 euros, pour un professeur ayant seize ans d'ancienneté à 41 600 euros, et pour une professeure ayant vingt-trois ans d'ancienneté à 70 600 euros. Telles sont les conséquences de la désindexation du point d'indice sur l'inflation. Cet amendement vise par conséquent à corriger ce qui conduit à un appauvrissement considérable des professeurs et à la grave crise de recrutement que traverse l'Éducation nationale.
Le ministre de l'Éducation nationale s'est exprimé sur ces sujets. Le défaut d'attractivité que vous évoquez est constaté en début de carrière. Les mesures de revalorisation que nous avons prises ont pour objectif d'épargner aux prochaines générations d'enseignants les difficultés qu'elles ont connues par le passé. Avis défavorable.
Je renvoie aux travaux menés par le ministère de l'Éducation nationale sur la revalorisation du métier d'enseignant, au-delà de la question purement salariale et dans la perspective de l'éventuelle réforme de la formation initiale. Par ailleurs, la loi pour une école de la confiance du 26 juillet 2019 portait une logique de préprofessionnalisation des assistants d'éducation. On pourrait reprendre ce type de logique, mais pas dans le cadre du PLF. Avis défa...
Nous proposons par ces deux amendements l'embauche de secrétaires de direction. Ces emplois de vie scolaire ont été supprimés en 2017 par l'une des premières mesures prises par Jean-Michel Blanquer à son arrivée au ministère de l'Éducation nationale. Ces postes étaient pourtant essentiels pour accompagner les directeurs et directrices d'école et les décharger d'une partie de leurs tâches administratives.
Cet amendement d'appel, que je vais retirer, provient du rapport que j'ai rédigé pour le Printemps de l'évaluation sur l'état de la santé à l'école et a pour vocation d'interpeller sur la nécessité d'unifier les métiers de la santé à l'école. Les rémunérations des psychologues de l'Éducation nationale sont portées par les programmes 140 et 141 qui financent l'enseignement public, alors que les rémunérations des infirmières et des médecins scolaires sont portées par le programme 230, et qu'il y a en outre du financement de santé scolaire sur le programme 143 relatif à l'enseignement technique agricole. Cette répartition des financements limite la capacité de travailler ensemble au ser...
Mon amendement vise à annuler les nouveaux crédits consacrés au SNU, car cette affectation se fera au détriment du soutien aux structures d'éducation populaire et du développement du service civique. En outre, nous nous opposons fermement à l'extension des séjours de cohésion du SNU sur le temps scolaire, menée en dépit de l'opposition unanime de tous les syndicats d'enseignants. Enfin, le Parlement n'a toujours pas été consulté sur le déploiement du SNU, ni sur les perspectives de sa généralisation et de son extension sur le temps scolaire. I...
Le problème n'est pas seulement qu'il y a d'autres priorités, pour les jeunes, que le SNU. Selon nous, c'est l'école qui est chargée de la formation citoyenne. Or chacun ici conviendra que le taux d'abstention des jeunes qui sortent du lycée montre que celle-ci rate l'éducation citoyenne. L'engagement citoyen dans les conseils de vie lycéenne, les maisons des lycéens ou les associations ne concerne qu'une minorité d'élèves. Les cours d'éducation morale et civique ne montrent pas le fonctionnement de l'État. Par exemple, l'école n'enseigne pas, actuellement, la manière dont fonctionnent les services publics, le système de retraite par répartition, les impôts. Si l'école ...
...ur scolarité. Certes, formellement, vous laissez le choix entre la participation à un stage en entreprise ou à un séjour de cohésion, mais nous savons très bien que moins de 550 000 places en stage seront disponibles pour les lycéens en juin, et donc que les élèves plus fragiles seront refusés en stage et devront pour cette raison participer au SNU par défaut. Des associations, des fédérations d'éducation populaire mènent déjà un excellent travail de formation des citoyens, en faveur de la cohésion nationale. Nous proposons donc que les crédits actuellement alloués au SNU soient versés à un fonds de soutien à ces associations – soit intégralement, aux termes de l'amendement II-AC353, soit en partie seulement, à hauteur de 38 millions d'euros, aux termes de l'amendement II-AC352, qui est de repli.
L'amendement II-AC259 vise à doubler le budget dédié au « soutien national aux associations agréées jeunesse et éducation populaire ». Le présent projet de loi de finances ne prévoit aucune augmentation de crédits pour ces associations en 2024, alors que nous leur faisons confiance et qu'elles sont essentielles. Le Gouvernement présente la jeunesse comme l'une de ses priorités, et met en avant une hausse de 87 % des budgets en sa faveur depuis 2017. En réalité, cet effort est majoritairement concentré sur un nombre ...
Les objectifs poursuivis à travers le SNU pourraient en effet être atteints par d'autres moyens plus efficaces et moins coûteux. Il faut par exemple repenser intégralement l'enseignement moral et civique et lui accorder une place beaucoup plus importante tout au long de la scolarité des élèves. Je soutiens également les associations travaillant avec la jeunesse et d'éducation populaire, tout comme l'Injep, qui joue un rôle fondamental. Les subventions dont ces différentes structures bénéficient ne sont sans aucun doute pas à la mesure des besoins. La proposition d'orienter des fonds vers des projets en lien avec la protection de la nature et de la biodiversité conçus par les jeunes à travers l'attribution d'une aide forfaitaire est intéressante. Le montant de l'envel...
Le tissu associatif demande très fortement la revalorisation à 10 000 euros par an de l'indemnité versée par le fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire (Fonjep). Mme Brulebois, pour le groupe Renaissance, et M. Bourmetit, pour La France insoumise, ont également entendu cette demande. Accordons un geste fort de soutien aux associations.
Le secteur de l'animation et de l'éducation populaire est en grande souffrance et peine à recruter. Sur les 350 000 postes du secteur de l'animation, 30 000 n'étaient pas pourvus avant l'été. La situation ne semble pas s'améliorer. Ainsi, plus de sept employeurs sur dix ont encore du mal à recruter et un quart des chefs d'entreprise d'animation reconnaissent que leur activité a été affectée par ces problèmes d'embauche. S'y ajoutent les ef...