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Je n'ai pas dit que la fonction d'une AESH était de donner à manger à des enfants à midi. Bien au contraire, j'ai dit que les AESH étaient des personnels de l'Éducation nationale et qu'ils devaient, en tant que tels, bénéficier d'une revalorisation salariale et d'un emploi à plein temps pour nourrir leur famille. Je ne pense pas, monsieur le rapporteur, qu'il soit possible de gouverner avec des anecdotes. Avec 800 euros par mois, on est sous le seuil de pauvreté en France. C'est donc un emploi indigne ! Enfin, ce serait effectivement une bonne chose que l'AESH ...
Je tiens à réagir à cette affirmation de la prise en charge de 100 % des frais de déplacement. C'est absolument faux. Dans mon département, le manque d'AESH, conduit plusieurs d'entre elles à intervenir sur plusieurs Pial. Par ailleurs, le calcul des frais de déplacement s'effectue à partir d'une grille de l'Éducation nationale qui considère comme limitrophes des communes entre lesquelles il n'y a aucun transport en commun. Ce sont des personnes qui gagnent, je le rappelle, moins de 800 euros par mois, et qui doivent dépenser 300 euros par mois en frais de déplacement. Ce serait un geste d'humanité minimal de prendre en charge la totalité de ces frais.
...s de l'inclusion scolaire. Le financement de ces formations n'est que vaguement mentionné dans ce PLF. Il précise que des crédits seront alloués à la formation continue relative à la scolarisation des élèves en situation de handicap, sans donner plus de détails. Afin de garantir que les élèves en situation de handicap soient accueillis dans les meilleures conditions et conformément au droit à l'éducation, nous proposons de renforcer la formation continue des enseignants des premier et second degrés publics et des enseignants du privé aux problématiques de l'inclusion scolaire.
... société demeure un combat permanent. La place qu'ils y occupent témoigne de notre degré d'humanité, de ce qu'est notre civilisation. Cette intégration commence bien évidemment à l'école, premier lieu de socialisation et d'échange. Le programme 230 enchaîne les poncifs dans l'air du temps à l'aide de propositions à la mode : « respecter », « apprentissage de la citoyenneté », « éco-délégués », « éducation au respect de l'autre », on ne va pas détailler la liste. Toutes ces préoccupations, honorables, ne sont rien si nous laissons collectivement chez eux les plus fragiles de nos enfants, si nous les retranchons du système collectif. Nous devons intégrer dans l'école nos enfants handicapés, nous le devons, à chacun d'eux et nous nous le devons aussi collectivement L'amendement II-AC107 est aussi un...
Le matériel pédagogique constitue un réel problème, notamment s'agissant de sa mise à disposition. Il est centralisé au niveau des directions départementales des services de l'Éducation nationale (DSDEN) et doit suivre un parcours complexe pour parvenir aux élèves. Il me semble que l'article 53, qui prévoit la création des pôles d'accompagnement à la scolarité (PAS) en lieu et place des Pial, résoudra une partie de ce problème. En effet, grâce à la constitution des PAS, tout un volet budgétaire sera consacré à l'achat et à la mise à disposition de matériel, avant même que les él...
...a pas été proposée, je soutiens la création de dispositifs Ulis. Enfin, au regard de l'article de notre Règlement sur la qualité de nos débats, j'aimerais que nos rapporteurs fassent preuve d'un peu d'imagination et ne nous assènent pas les mêmes arguments depuis le début cette session. Je les invite à aller dire à nos concitoyens sur les marchés que le Gouvernement n'a jamais autant fait pour l'éducation et à éviter les sophismes.
Certaines collectivités apportent des moyens pour équiper les élèves en situation de handicap, en complément du matériel fourni par l'Éducation nationale.
Cet amendement II-AC129 vise à augmenter la rémunération des médecins de l'Éducation de nationale de 30 %. Tous les rapports montrent que la médecine scolaire est en grande difficulté. Les effectifs de médecins de l'Éducation nationale sont en chute libre depuis plus de dix ans. Il y a aujourd'hui 944 médecins scolaires pour environ 12 millions d'élèves. Par ailleurs, d'après l'un des syndicats de la profession, moins d'un élève sur deux ferait sa visite médicale à six ans, pour...
Tous les postes ne sont pas pourvus actuellement et votre proposition n'est pas une mesure d'attractivité susceptible de résoudre ce problème. Entre 2021 et 2023, les infirmiers de l'Éducation nationale ont bénéficié d'une hausse de leur rémunération, indiciaire et indemnitaire, à hauteur de 2 699 euros bruts annuels, avec, depuis le 1er janvier 2021, une revalorisation indemnitaire de 462 euros par an et par agent en moyenne, depuis 1er janvier 2022 une revalorisation indiciaire liée à la transposition des mesures du Ségur de la santé et, depuis le 1er janvier 2023, une revalorisation...
Les psychologues de l'Éducation nationale accompagnent les élèves dans leurs projets d'orientation, leur permettent de prendre conscience des enjeux de leur formation et de s'orienter vers une qualification visant leur insertion socioprofessionnelle. Pourtant, l'Éducation nationale n'en compte qu'un seul pour près de 1 500 élèves. Il est donc nécessaire de doter l'Éducation nationale d'un réel service public de l'orientation. ...
Nous entendons vos préoccupations et nous savons le rôle indispensable que jouent les psychologues de l'Éducation nationale dans les établissements. Entre 2017 et 2022, le nombre de psychologues a augmenté de plus de 7 %. Il est passé de 8 026 en 2017 à 8 738 en 2021. Là encore, comme pour la médecine scolaire, la question est en grande partie celle de l'attractivité de la profession. Plusieurs démarches ont été engagées et les psychologues de l'Éducation nationale ont notamment bénéficié de la revalorisat...
J'aimerais revenir sur la nécessité de recruter massivement des psychologues de l'Éducation nationale. L'an dernier, j'ai rédigé avec mon collègue Thomas Cazenave un rapport pour avis au nom du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'accès à l'enseignement supérieur. Nous avons auditionné de nombreux acteurs et nous avons conclu à la nécessité de fonder un vrai service public de l'orientation. J'ai acquis la conviction qu'il fallait augmenter le nombre de psych...
Au sein de l'Éducation nationale, les psychologues sont des « couteaux suisses » qui doivent accompagner les élèves dans leur orientation mais aussi les équipes éducatives et les élèves en détresse psychologique, parfois pour des raisons liées au harcèlement scolaire, ainsi que les familles dans les situations de violences intrafamiliales. Ce sont des piliers essentiels du climat scolaire. Comme les infirmières et les ...
Je rappelle que nous avons voté, il y a quelques minutes, une revalorisation de 5 % pour l'ensemble des personnels de médecine scolaire, y compris pour les psychologues de l'Éducation nationale.
Puisque ces 5 % sont un choc d'attractivité, il faut absolument prévoir les postes pour accueillir tous les postulants qui voudront rejoindre les rangs des psychologues de l'Éducation nationale !
...'un manque de moyens et de volonté politique. J'ai pu constater que chaque établissement et chaque académie mettait en place des dispositifs différents en fonction des moyens à sa disposition, souvent insuffisants ou inexistants. Nous pensons que nous pouvons mettre en place une stratégie nationale plus ambitieuse. C'est l'objet de cet amendement II-AC86. Il importe de rappeler que le code de l'éducation prévoit que tout élève bénéficie, dans le cadre de la scolarité obligatoire, d'une sensibilisation à la prévention des risques et aux missions des services de secours, ainsi que d'un apprentissage des gestes de premier secours.
Nos amendements II-AC14 et II-AC15 proposent la création d'un programme consacré à l'éducation prioritaire. Avec Mme Carel, nous avons conduit une mission d'information sur ce sujet. Le rapport a été adopté par la commission. J'ai dit hier au ministre qu'il était très étonnant, presque incompréhensible, qu'il n'y ait pas de programme consacré à l'éducation prioritaire pour suivre cette politique publique prioritaire pour l'insertion de nos élèves, qui représente à peu près 8 milliards d'eu...
Dans le rapport de la mission d'information sur l'éducation prioritaire, j'ai souhaité que le budget reflète cette politique publique. L'amendement II-AC164 que je vous soumets propose de créer un nouveau programme consacré à l'éducation prioritaire doté de 10 millions d'euros. Ce montant ne correspond pas au coût réel de cette politique mais répond aux contraintes de recevabilité financière. Il minore donc du même montant l'action 08 Logistique, systè...
Je comprends parfaitement cette demande et sa philosophie. Cependant, la création de ce programme pose un certain nombre de problèmes. D'une part, elle contribuerait à rigidifier la matrice budgétaire et à déresponsabiliser les responsables des autres programmes. Aujourd'hui, l'éducation prioritaire est transversale, on en trouve dans le premier degré public, dans le second degré public, ce qui en fait une politique globale du ministère et non une chasse gardée de tel ou tel service ou de tel responsable d'un programme identifié. D'autre part, on ne rend pas davantage visible une politique publique, on ne l'évalue pas mieux quand on a un programme budgétaire. Nous n'avons pas be...
...que. Ce que Mme Carel a dit dans le rapport et que j'ai approuvé, c'est que cette politique n'était ni pilotée, ni évaluée. Le directeur général de l'enseignement scolaire lui-même était très embarrassé quand nous lui avons demandé de chiffrer cette politique. Pourtant, 20 % des élèves relèvent de cette politique dans les quartiers prioritaires de la ville. Elle est centrale si nous voulons que l'Éducation nationale remplisse sa mission d'assimilation, d'intégration et de transmission des valeurs et des connaissances. Je ne comprends pas pourquoi vous refusez de nous suivre, d'autant plus que cette mesure est à budget constant.