Interventions sur "éducation"

675 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

...s de vivre dignement, volumes horaires insatisfaisants sont autant d'injustices pour les femmes qui occupent ces emplois. Cet amendement d'appel vise à créer un corps de fonctionnaires de catégorie B pour les AESH, idée que mon groupe a mise en exergue dans l'une de ses propositions de loi. Il n'est pas normal que les femmes qui exercent cette profession, la deuxième en termes d'effectifs dans l'éducation nationale, restent liées à leur employeur par des contrats, lesquels leur offrent une protection moindre. Vous l'avez dit, monsieur le ministre, il y a eu des avancées. Elles sont toutefois très loin d'être satisfaisantes et ne suffisent pas à améliorer les conditions de travail des AESH et à rendre ce métier attractif. Il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

L'une des premières mauvaises actions de Jean-Michel Blanquer lorsqu'il est devenu ministre de l'éducation nationale en 2017 a été de supprimer les emplois de vie scolaire (EVS), dont les titulaires occupaient une place essentielle depuis onze ans dans les établissements du premier degré. Secondant les directrices ou les directeurs d'école, elles – car il s'agissait là encore majoritairement de femmes – s'acquittaient de tâches administratives et d'accueil. Certes, leur situation n'était pas satisfais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...s de 5 000 bénéficient d'une décharge totale lorsque leur établissement compte douze classes ou plus. Les sujétions propres à leurs fonctions sont bel et bien prises en compte. Par ailleurs, ils ont bénéficié d'augmentations de leur rémunération : depuis 2021, ils gagnent ainsi entre 300 euros et 400 euros net de plus par mois, grâce à toutes les revalorisations octroyées depuis le Grenelle de l'éducation et après la crise sanitaire. Nous avons pleinement revalorisé ce métier. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Les directeurs d'école sont tiraillés entre les tâches quotidiennes, le pilotage pédagogique, les cours ou encore les livraisons – avec parfois des allers-retours jusqu'à la grille. Les inspecteurs de l'éducation nationale (IEN) eux-mêmes admettent qu'il est difficile de recruter des directeurs, puisque de moins en moins d'enseignants souhaitent assumer ces fonctions. Les directrices et les directeurs d'école ont en effet de nombreuses responsabilités alors qu'ils bénéficient, je le répète, de trop peu de temps et de moyens pour remplir l'ensemble des missions qui leur sont confiées. En 2021, nous avons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Selon les syndicats représentatifs de l'éducation nationale, il faudrait entre 1 250 et 1 300 équivalents temps plein par an d'ici à 2026 pour financer les décharges permettant d'assurer un réel déploiement du statut de directeur d'école. D'après l'estimation des syndicats, il manque près de 250 ETP dans le budget actuel. Ces financements supplémentaires soulageraient les directeurs d'école et leur permettraient de se concentrer sur leurs tâches...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

... le plus élevé ? La France. En effet, avec vingt-deux élèves en moyenne en primaire et vingt-cinq au collège, notre pays gagne la palme d'or des classes les plus chargées, la moyenne des pays de l'OCDE étant de dix-neuf élèves. Ces chiffres proviennent d'une source sûre, la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), et sont issus du document intitulé « L'Europe de l'éducation en chiffres 2022 ». C'est pourquoi nous demandons le recrutement de 21 235 enseignants, afin que chaque classe du premier degré ne dépasse pas le nombre de dix-neuf élèves. Ce recrutement correspond à une attente forte des enseignants qui, outre une revalorisation salariale, souhaitent une meilleure reconnaissance de leur métier : avec plus de dix-neuf élèves par classe, il leur est difficile de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Quel est le pays européen qui, avec une démographie scolaire aussi déclinante que la nôtre, conserverait, comme nous le faisons, un taux d'encadrement élevé en maintenant des postes de professeurs, notamment pour les raisons qualitatives de prise en compte des territoires ruraux ou d'éducation prioritaire que nous avons déjà évoquées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...le début de l'examen de ces crédits – et même depuis le début du précédent quinquennat –, vous valorisez le dédoublement des classes et affirmez que des effectifs limités sont propices à l'apprentissage, à l'épanouissement et au bien-être des élèves et permettent aux enseignants de travailler dans des conditions favorables. Cet amendement adopté par la commission des affaires culturelles et de l'éducation ne coûtera pas des milliards, mais seulement 80 millions d'euros, pour améliorer la réussite et les conditions de travail des élèves comme des enseignants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...e du budget de notre école, c'est l'histoire d'une promesse tenue. Les chiffres que vous avez sous les yeux le montrent, la promesse du Président de la République est plus que visible. L'école n'est pas qu'une question d'argent, mais il faut reconnaître que l'argent a longtemps été une question pour l'école. Avec une augmentation historique de 3,9 milliards d'euros en 2024, le budget consacré à l'éducation atteindra 63,6 milliards d'euros hors pensions. Les actes rejoignent les mots, les grands moyens traduisent les grandes ambitions. Cette augmentation du budget de l'école est inédite. Depuis six ans, les seuls crédits de la mission Enseignement scolaire ont augmenté de 14 milliards d'euros, soit 30 % de hausse, ce qui représente le triple de l'inflation cumulée sur la période. Cette augmen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

...nseignants, permettra à la France de rattraper enfin son retard quant au nombre d'élèves par classe. Ainsi, cet amendement propose de limiter à dix-neuf le nombre d'élèves par classe dans le premier degré, hors classes déjà dédoublées bien entendu. L'amendement II-CF919 adopté lors de l'examen pour avis de la mission Enseignement scolaire par la commission des affaires culturelles et de l'éducation vise à revenir sur la suppression de 1 709 postes dans le premier degré pour la rentrée 2024. L'argument avancé pour justifier ces suppressions de postes est la baisse du nombre d'élèves, estimée à 500 000 entre 2022 et 2027, dont 400 000 dans le premier degré et plus de 100 000 dans le second degré. Néanmoins, cette baisse ne doit pas servir de justification à la diminution du nombre d'enseignan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Le débat ne se limite pas à la question du nombre d'enseignants, surtout avec les difficultés de recrutement que nous connaissons. Il s'agit plutôt de réfléchir au sein de l'Éducation nationale à l'équilibre entre les effectifs d'enseignants et ceux des personnels administratifs qui, comme dans l'ensemble des services publics, ont tendance à gonfler.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Cet amendement propose que l'Éducation nationale mette à disposition des élèves d'école élémentaire des fournitures scolaires. Le coût des fournitures scolaires a encore augmenté en 2023, atteignant 233 euros par famille. Nous considérons que l'Éducation nationale devrait prendre en charge ces dépenses. Il s'agit d'une mesure de pouvoir d'achat pour les ménages, mais également d'égalité pour tous les élèves de France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

La réforme du lycée professionnel n'a jamais été débattue ni votée à l'Assemblée nationale, comme beaucoup de réformes de l'Éducation nationale. Elle a été imposée par décret sans aucune concertation. Je vais résumer cette réforme : c'est plus de patrons et moins de professeurs, plus de stages et moins de cours. C'est une réforme qui au fond nie les finalités éducatives du lycée professionnel. Elle porte en elle un profond mépris social pour cette jeunesse. Je rappelle qu'un tiers des lycéens de notre pays sont en filière profe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

À Mayotte, bon nombre d'enfants ne sont pas scolarisés faute de classe. Jusqu'à maintenant, des associations prenaient le relais pour assurer une préscolarisation. Or les crédits dédiés à ces associations étaient localisés sur le budget du préfet, et donc sans lien avec l'Éducation nationale. Je préférerais que ces crédits soient gérés par l'Éducation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

De la même manière, je suggère que vous retiriez votre amendement et que vous interpelliez le ministre. Je mentionne quand même que Mayotte est quasiment le seul territoire sur lequel l'Éducation nationale investit en direct, pour le bâti scolaire par exemple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

Il y a une spécificité à Mayotte. L'Éducation nationale dispose de crédits pour les collèges et les lycées, mais pas pour l'école primaire. Je maintiens mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Le ministre de l'Éducation nationale a réaffirmé sa volonté de renforcer l'enseignement des mathématiques, notamment au collège. Je vous invite donc à discuter de ces sujets avec lui en séance et j'émets un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale, plus de 15 % des élèves en situation de handicap détenant une notification de la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) pour une scolarisation dans une Unité localisée pour l'inclusion scolaire (Ulis) n'y ont pas accès. Il manque aujourd'hui 924 Ulis. Le ministère lui-même concède que l'on ne parviendra pas à intégrer 100 % des élèves détenteurs d'une notification ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Les psychologues de l'Éducation nationale jouent en effet un rôle important dans l'accueil, l'écoute et l'orientation des élèves. Leur nombre a augmenté de plus de 7 % depuis 2017. La question n'est pas tant d'en recruter davantage que de mieux articuler leur rôle avec celui des autres professionnels de santé dans et hors de l'école. L'avis est défavorable.