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Interventions sur "école"

532 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Pour les professionnels comme pour les parents, l'école inclusive est devenue un véritable parcours du combattant, qui va du traitement administratif par les MDPH jusqu'à l'accueil quotidien dans les établissements scolaires. Vous en connaissez les nombreux symptômes : des enseignants sous pression et parfois amenés à prendre des risques, une pénurie d'AESH, une attente interminable pour obtenir un matériel pédagogique adapté. On peut évidemment s'int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Dubré-Chirat :

Expérimenté à partir de 2021, le programme de lutte contre le harcèlement à l'école (Phare) a été étendu à tous les établissements à la rentrée 2022. Or les enfants en situation de handicap subiraient trois fois plus que les autres élèves le harcèlement scolaire et les violences. Les contenus éducatifs proposés dans le cadre du programme Phare et les outils de suivi du programme prennent-ils suffisamment en considération la situation de ces enfants ? Dans une école de ma circon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...on Enseignement scolaire pour ce quinquennat. Premier aussi au sens propre du terme, puisqu'il s'agit bien du budget le plus important de l'État, avec 60,2 milliards d'euros de crédits hors pensions, en augmentation de 3,7 milliards d'euros. Cette hausse de 6,4 % est à mettre en perspective avec les 10 milliards d'euros supplémentaires de cette mission depuis cinq ans. Les enjeux liés à l'école figurent parmi les grandes priorités du quinquennat du Président de la République. Ce budget en hausse est la traduction de l'hommage unanime que nous rendons à nos enseignants et de notre souhait collectif que leur métier soit revalorisé. Cette revalorisation doit prendre une forme sonnante et trébuchante. Avec ce budget, nous prévoyons d'augmenter les enseignants à hauteur de 10 % en moyenne. N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

...en supprimant 1 117 postes pour la rentrée 2023. L'argument de la baisse des effectifs n'est pas recevable pour la France, qui fait partie des pays européens avec le plus d'enfants par classe en primaire : 19 élèves, contre 13,5 en moyenne dans l'Union européenne. Alors que la profession d'enseignant est en pleine crise d'attractivité, une telle suppression de postes nous paraît dangereuse pour l'école publique. Loin d'acter la poursuite d'une évolution favorable du taux d'encadrement, le projet de loi de finances (PLF) va au contraire confirmer le maintien de conditions de travail dégradées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

Le 26 août dernier, le ministre a annoncé la tenue d'un concours exceptionnel de titularisation des contractuels du premier degré. Or ce concours, s'il a lieu, ne permettra pas d'augmenter le nombre d'enseignants devant les élèves puisque les contractuels sont déjà en emploi. Nous proposons donc l'ouverture d'une session exceptionnelle du concours de recrutement des professeurs des écoles au début de l'année 2023 dans les académies pour lesquelles les postes proposés à la session 2022 n'ont pas été pourvus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

... Avis défavorable. Pour ce qui est du concours exceptionnel de recrutement, l'amendement est quasiment satisfait puisque le ministre a annoncé la tenue au printemps prochain d'un concours exceptionnel dans le premier degré qui offrira aux non-titulaires une voie d'accès aménagée en fonction de leur diplôme et de leur ancienneté. Cela permettra de pourvoir rapidement des postes de professeurs des écoles titulaires dans les académies où le besoin est le plus aigu, comme dans les académies de Versailles, de Créteil et de Guyane. Ces contractuels représentent une part infime du nombre de professeurs dans l'éducation nationale. Demande de retrait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

...dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) ne sont scolarisés ni en réseau d'éducation prioritaire (REP) ni en réseau d'éducation prioritaire renforcé (REP+). Certes, l'éducation prioritaire induit un surcoût, qui s'élève à 876 euros par élève et par an, soit un coût supérieur de 22 % à celui d'un élève scolarisé ailleurs. Ce surcoût représente 4 % des moyens consacrés aux écoles et aux collèges, pour une proportion d'élèves défavorisés de 30 %. Si l'éducation prioritaire donne peu de résultats, c'est, d'après la Cour des comptes, en raison de la ségrégation résidentielle et des stratégies de contournement de la carte scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

L'amendement II-AC169 vise à instaurer la gratuité réelle de l'éducation. Notre école publique, malheureusement, n'est pas gratuite. Le coût de la scolarisation représente une dépense importante pour les familles, qui va de quelques centaines d'euros pour un élève d'école maternelle à plus de 1 500 euros pour un lycéen de la voie professionnelle. Cette atteinte au principe de gratuité, lequel découle de l'obligation scolaire, contrevient au principe d'égalité d'accès de tous les é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

...é réduit lors du précédent quinquennat car ils n'étaient pas intégralement consommés. Il s'agit de procéder à une mise à jour « 2.0 », afin d'instaurer un droit commun pour tous les enfants, indépendamment du revenu des familles, grâce aux revenus de l'État. Il faut renouveler la répartition de l'impôt pour faire disparaître toute discrimination des enfants en matière d'accès plein et entier à l'école et permettre la liberté pédagogique des enseignants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

C'est le retour de l'école normale de la IIIe République ! Votre position ne m'étonne pas, monsieur Chudeau. Nous avons travaillé sur ce sujet à l'occasion de la rédaction de notre rapport. Il est vrai que les parcours de préprofessionnalisation instaurés à la rentrée 2017, permettant aux étudiants d'être rémunérés pendant leur formation pour effectuer un travail d'assistance éducative (AED), rencontrent un succès importan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

Cet amendement de double repli prévoit, à l'unisson du ministre Olivier Klein, la gratuité des fournitures scolaires pour supprimer toute discrimination entre les enfants. Les enjeux sont écologiques – supprimer le plastique –, de genre – éviter que les stylos des filles soient roses et ceux des garçons bleus – et pédagogiques – dans certaines écoles, les circulaires du ministère ne sont pas appliquées, ce qui pèse sur le budget des parents, surtout s'ils se fournissent dans la grande distribution. Pour éviter des biais de consommation et des biais pédagogiques, pour soutenir les mesures éducatives du Gouvernement et du ministère de l'Éducation nationale et compte tenu de l'impact des fournitures scolaires sur la liberté pédagogique des ens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

D'après mon expérience d'élu local, les sorties scolaires sont gratuites. En théorie, aucune participation n'est demandée aux familles. Les caisses d'école prennent en charge l'intégralité de leur coût. S'agissant des fournitures scolaires, l'allocation de rentrée scolaire sert en priorité à aider à leur acquisition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Il s'agit de revenir à un système qui a très bien fonctionné pendant des décennies et qui a fourni à la nation des milliers d'enseignants : les écoles normales et, dans le second degré, les IPES (institut de préparation aux enseignements de second degré). Ce système a fait ses preuves : le rétablir nous permettrait de sortir de la situation de crise aiguë dans laquelle nous nous trouvons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...u titre de leurs douze semaines de stage d'observation et de pratique accompagnée en milieu scolaire. De plus, les étudiants en formation bénéficient, au même titre que tous les autres, des mesures de soutien au pouvoir d'achat et au niveau de vie des étudiants : les bourses sur critères sociaux, les logements Crous, les repas à un euro, etc. Avis défavorable. Je vous précise par ailleurs que les écoles normales n'étaient pas post-bac.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

Il vise à la création d'une dotation de soutien financier à la neutralité plastique dans les cantines scolaires. Il s'agit de soutenir les initiatives des acteurs concernés au sein des collectivités territoriales, pour éviter que l'école ne contribue au sixième continent, fait de déchets plastiques flottant dans les océans. Il s'agit d'éduquer nos enfants au contournement du plastique, en leur montrant qu'il n'est ni utile ni nécessaire, et qu'il est même nuisible au monde que nous leur livrons, qu'ils auront certainement à cœur de réparer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...nt prévus 1,855 milliard d'euros pour le premier et le second degré public et privé, soit une augmentation de plus de 100 millions. Le problème, c'est que les crédits alloués sont en général sous-consommés, de manière chronique. Avant d'augmenter le budget de la formation continue, il faut donc réfléchir à de nouvelles modalités de formation. Cela a commencé en juin 2021 avec la mise en place des écoles académiques de la formation continue. Le Gouvernement a pris la mesure de cet enjeu. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...a principale, de la très grave crise de recrutement qui frappe l'Éducation nationale. 4 000 postes non pourvus aux concours, c'est autant d'enseignants qui manquent dans les salles de classe, devant les élèves, aujourd'hui et dans les semaines à venir, dès lors que le vivier des remplaçants est épuisé. Il en résulte un affaiblissement du service public de l'éducation et l'émergence d'un modèle d'école low cost, que nous refusons. Nous proposons au contraire de reconstruire notre service public de l'éducation, ce qui suppose une revalorisation massive de la condition enseignante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...en 2022 hors glissement vieillesse-technicité (GVT) et 635 millions d'euros pour l'année 2023. Nul ne conteste que les enseignants, en France, sont mal payés. Le ministre Pap Ndiaye a dit qu'aucun enseignant ne commencera sa carrière à moins de 2 000 euros par mois, s'inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer. Monsieur Vannier, je ne puis vous laisser dire que notre école est low cost. Sans remonter aux années 1980, ce qui aboutirait à des chiffres en effet très mauvais, le nombre moyen d'élèves par classe de primaire a diminué sans discontinuer au cours des cinq dernières années. À l'échelle du ministère, le budget de l'éducation est équilibré. Quant à la promesse présidentielle d'augmenter le revenu des enseignants de 10 %, elle est tenue. Il s'agit d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

Nous passons 85 % de notre temps dans des intérieurs souvent plus pollués que l'extérieur, y compris en ville. De nombreuses pathologies en résultent, engendrant un coût pour la santé estimé à 19 milliards d'euros par an. La nécessité de surveiller la qualité de l'air en intérieur a fait l'objet d'une obligation pour les établissements recevant du public (ERP), dont les écoles. Ces dernières ont été incitées à se doter de capteurs de CO2 grâce à un accompagnement financier de l'État. Nous saluons la reconduction de cette incitation en ce début d'année scolaire. Or, dans le contexte financier actuel, chaque dépense d'équipement est longuement pesée et réfléchie. Les coûts de fonctionnement et d'entretien doivent également être pris en compte. L'accompagnement proposé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Notre école est low-cost parce que le nombre moyen d'élèves par classe dans notre pays est très supérieur à la moyenne européenne. Sa diminution dans le premier degré est davantage due à des évolutions démographiques qu'à la mobilisation de moyens, même si celle-ci a eu lieu pour l'éducation prioritaire, ce qui est heureux, à ceci près qu'elle a été annihilée, dans ma circonscription par exemple, par ...