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Interventions sur "école"

532 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

...chargé ! Une loi qui concerne les élèves doit toujours avoir pour objet d'améliorer leurs apprentissages et leur bien-être. Contrairement à ce qu'a dit le rapporteur, toutes les études démontrent que le port de l'uniforme ne répond en rien à ces objectifs. L'uniforme n'atténue pas les inégalités sociales – les fournitures scolaires de marque sont aussi des signes de distinction visibles dans les écoles et les collèges. L'uniforme contraint aussi la construction de l'identité personnelle, pour les jeunes filles comme pour les jeunes garçons, dont nous ne souhaitons pas forcément qu'ils se conforment à la vision du « costard cravate » de M. Ciotti. Enfin, il ne crée pas non plus un sentiment d'appartenance à une communauté scolaire car il ne fait pas partie de notre culture commune nationale. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Le harcèlement scolaire est un fléau qu'il nous faut combattre. Les statistiques sont inquiétantes : plus d'un jeune Français sur dix subirait une forme de harcèlement scolaire, soit plus de 750 000 enfants chaque année. La liste de ceux qui mettent fin à leur jour pour de telles raisons est bien trop longue. Cette réalité insoutenable n'a pas sa place au sein de l'école de la République. Le port d'une tenue uniforme permettrait de prévenir certaines situations de harcèlement scolaire. Cet aspect est pourtant peu évoqué dans le rapport. Avez-vous eu des retours d'expérience à ce sujet de la part des établissements qui imposent déjà le port de l'uniforme ? Et pourquoi limitez-vous cette obligation aux écoles et aux collèges, alors que des problèmes plus important...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Monsieur le rapporteur, vous souhaitez rendre obligatoire le port d'une tenue uniforme dans les écoles et les collèges sur le temps scolaire. Il est illusoire de considérer que les élèves la porteraient uniquement au sein des établissements : ils en seraient aussi vêtus lors des trajets entre le domicile et l'école comme dans le temps périscolaire. Des bagarres, parfois très violentes, peuvent éclater entre collégiens et lycéens. Je les ai vécues en tant qu'enseignante puis chef d'établissement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

L'uniforme est la fausse bonne idée, simpliste, par laquelle le Front national voudrait faire croire qu'imposer une tenue vestimentaire permettrait de résoudre tous les maux de la Terre, toutes les difficultés de l'école. Vous voulez remédier aux problèmes de harcèlement, de laïcité, de classement Pisa, de mathématiques ? La solution magique, c'est l'uniforme – mais pas pour tous, pas pour les écoles privées ! Tout cela n'est pas sérieux. Monsieur le rapporteur, quelles études indiquent précisément que l'uniforme est une solution pour notre école ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

La question du port de l'uniforme à l'école reste un sujet délicat, on le voit aujourd'hui, mais revient régulièrement. Certains le défendent comme un outil qui favorise l'égalité et permet de lutter contre le harcèlement scolaire et le racket. Pour d'autres, il permettrait de régler la question sensible des tenues religieuses au collège et au lycée. D'autres encore, par manque de courage, préfèrent se cacher derrière des envolées philosop...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

... votre intention ? Nos capacités de production sont-elles suffisantes ? Quel en serait le coût final ? Enfin, cette tenue uniforme sera-t-elle unisexe ou genrée ? Toutes les filles n'ont pas envie d'être contraintes à porter des jupes, qui n'apparaissent pas comme un symbole de progrès social et ne sont par ailleurs pas adaptées aux trente minutes d'activité physique recommandées chaque jour à l'école primaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

La question est simple : que peut-on faire pour renforcer l'intégration scolaire et l'efficacité de l'école, et lutter contre les atteintes à la laïcité ? Le groupe Les Républicains considère que le port de l'uniforme est bénéfique et soutient la proposition de loi. La vacuité des arguments qui sont opposés est consternante, de même que la position de la gauche. Pour sortir le marché et les religions de l'école, il n'y a pas d'argument plus fort que l'uniforme. Les amendements de suppression qui ont é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Périgault :

...rences sociales et les inégalités existant entre les élèves. Le port d'une tenue uniforme, parce qu'il crée un collectif, une identité commune, pourra gommer ces différences, donc l'isolement de certains. Ce n'est certes pas la réponse à tous les problèmes des établissements scolaires : c'est un début, une première étape importante, que nous devons soutenir afin que les élèves se sentent bien à l'école et retrouvent le goût d'apprendre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur :

...de milliers d'élèves portent désormais un uniforme fabriqué sur place, ce qui a redynamisé l'économie locale. Il n'y a aucune raison pour que ces tenues soient fabriquées en Chine. Les professeurs et les représentants des parents qui siègent dans les conseils d'administration auront assez de bon sens pour faire travailler l'économie locale ou nationale. La proposition de loi ne porte que sur les écoles et les collèges car elle cible l'instruction obligatoire, qui est de la responsabilité régalienne de l'État. Ce n'est pas le cas des lycées. À titre personnel, je suis favorable à l'extension de la mesure aux lycées, mais je pense préférable de laisser le temps au temps : lorsque les collégiens auront porté pendant quatre ans la tenue uniforme réglementaire, ils auront tout naturellement l'envie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Nous nous opposons à l'obligation du port d'un uniforme scolaire dans les écoles et collèges publics. D'abord, cela ne respecte pas le principe de gratuité scolaire : il serait absurde de faire peser cette nouvelle dépense sur les familles ou les collectivités locales, à l'heure où leurs budgets sont plus que jamais contraints. Cette proposition peut ensuite exacerber la concurrence entre établissements, d'autant que le privé sous contrat n'y sera pas soumis – un comble po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...'ont pas été probantes. N'est-ce pas en partageant des moments communs emplis d'histoires différentes que nos enfants grandissent dans le respect des uns et des autres ? Les élèves ne s'enrichissent-ils pas alors de leurs différences sociales, culturelles, religieuses ou vestimentaires ? Notre amendement vise donc à supprimer l'obligation que vous souhaitez instaurer par volonté de rendre notre école uniforme et d'y gommer les différences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

Les arguments d'autorité invoqués à l'appui de cette proposition de loi et la condescendance avec laquelle ils sont exposés sont désarmants. Sous le prétexte de réinstaurer l'égalité à l'école, elle tente de mettre sous le tapis l'appartenance sociale, ethnique, religieuse ou culturelle. Or effacer les différences, ce n'est ni déconstruire, ni réduire les inégalités qui en résultent, c'est regarder ailleurs pour éviter de se poser la question qui fâche : pourquoi notre école n'est-elle pas juste ? L'uniforme n'est pas la panacée. En Angleterre, il ne gomme pas les différences, puisque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur :

Madame la présidente, les fonds sociaux ne sont distribués qu'aux collégiens qui en ont besoin : il ne s'agit donc pas d'une charge supplémentaire. Monsieur Walter, vous affirmez sans rire que la proposition de loi porte atteinte au principe de gratuité de l'école. Les vêtements portés par les écoliers et les collégiens ne sont pourtant pas gratuits ! Quand l'ont-ils jamais été ? Vous écrivez dans votre exposé sommaire que « le Rassemblement national propose d'ajouter une dépense » aux frais engendrés par la rentrée scolaire. Cet argument est risible. Chacun sait que les familles investissent des sommes élevées dans les tenues que portent les enfants à la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, présidente :

... parent une solution d'accueil de son jeune enfant. Quels sont l'objectif final de ce service, son porteur et ses contours ? Vos attributions vous donnent autorité sur la délégation interministérielle à l'autisme (DIA) et sur la ministre déléguée chargée des personnes handicapées. Quelles évolutions envisagez-vous dans la prise en charge des enfants, dans les établissements spécialisés comme à l'école ? Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté – le plan « pauvreté » –, pouvez-vous nous expliquer la fin des petits déjeuners gratuits à l'école en métropole ? Où en est le dispositif de la cantine à 1 euro ? Quels sont les obstacles à une amélioration de son déploiement ? Au sein du comité interministériel à l'enfance (CIE), votre ministère participe à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Goetschy-Bolognese :

Au nom du groupe Renaissance, je tiens à vous remercier d'avoir répondu à l'invitation de la délégation aux droits des enfants. Le droit à l'éducation est un droit fondamental dans notre pays. Il est donc de notre devoir d'en assurer l'égal accès pour tous les enfants. C'est le sens de l'action menée par le Président de la République, qui a fait de l'école inclusive une priorité nationale du quinquennat. Je tiens à saluer les progrès considérables qui ont été accomplis depuis cinq ans en matière d'inclusion des élèves en situation de handicap dans le milieu scolaire ouvert. À la rentrée 2022, le budget consacré à l'école inclusive s'élevait à 3,5 milliards d'euros, en hausse de 66 % par rapport à 2017. Ainsi, 430 000 élèves en situation de handica...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

 « Nous ne devons jamais nous habituer à ce que des enfants en situation de handicap soient privés de la chance d'aller à l'école » : ces mots sont ceux d'Emmanuel Macron qui les a prononcés lors de la CNH de 2020. L'année suivante, 20 % des saisines de la Défenseure des droits relatives aux droits de l'enfant concernaient des difficultés d'accès à l'éducation d'enfants en situation de handicap. Véritable parcours du combattant pour les familles, l'accès à l'éducation des enfants handicapés conduit parfois à des situations ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

En 2021, près de 20 % des saisines de la Défenseure des droits relatives aux droits de l'enfant concernaient des difficultés d'accès à l'éducation d'enfants en situation de handicap. Notre pays connaît un véritable scandale de déscolarisation assumée de milliers d'enfants souffrant de troubles cognitifs ou comportementaux. La vitrine de l'école inclusive cache les milliers d'enfants partiellement ou totalement déscolarisés chaque année à cause du manque d'AESH. Les rapports se succèdent mais rien ne change : les rémunérations sont trop faibles, les conditions de travail sont dégradées et les cadres contractuels restent précaires, si bien que la profession est dévalorisée alors que les besoins grandissent. Le 8 novembre, au Sénat, le mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...t dans le véhicule, sur la prise en charge du coût d'un logement à proximité du lieu de soins ou sur les modes de garde de la fratrie lorsque les parents doivent se loger près de la structure accueillant l'enfant malade. La scolarisation constitue un autre problème d'importance car rien ne contribue davantage à ce qu'un enfant grandement malade se sente aussi normal que les autres que d'aller à l'école : des dispositifs existent, mais il est nécessaire de les renforcer, notamment ceux contribuant à l'anticipation et à la formation des enseignants ; il n'est pas toujours évident pour les adultes d'être confrontés à la maladie d'un enfant, surtout lorsqu'on a eu celui-ci en classe avant sa maladie. Nous avons exploré le sujet de l'accompagnement des jeunes aidants, mais il reste des réponses à a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

À La Réunion, un enfant porteur de handicap sur cinq attendrait à la maison qu'un AESH lui soit proposé, et la moitié de ceux qui sont scolarisés suivraient moins de douze heures de cours par semaine. Certains enfants sont placés dans des classes ordinaires avec une liste d'adaptations pédagogiques longue comme le bras et impossible à appliquer. Promouvoir l'école inclusive sans moyens, c'est mettre les enfants en difficulté. Il y a eu des recrutements supplémentaires, mais ils sont encore loin d'être suffisants. Dans une école de ma circonscription, l'enseignante et l'AESH de l'Ulis TFM – destinée aux enfants atteints de troubles des fonctions motrices – accueillent cette année une seule élève, alors qu'elles pourraient en accompagner onze de plus. Si l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, présidente :

S'agissant de l'acte II de l'école inclusive, l'inclusion dans les classes ordinaires n'est pas nécessairement adaptée dans tous les cas, ni pour les uns ni pour les autres. Il faut disposer d'un éventail de dispositifs. J'ai pu constater que l'implantation des IME dans les écoles était une très bonne solution ; il conviendrait de la développer. Nous en venons aux questions des autres députés.