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Alors que l'école inclusive était une priorité du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, rien n'a été fait pour améliorer le statut des AESH. Vous les avez maintenus dans la précarité. La plupart sont embauchés en CDD de trois ans renouvelables une fois et très peu obtiennent un CDI. Les temps partiels laissent l'immense majorité des AESH sous le seuil de pauvreté, avec un salaire net moyen compris entre 780 et 85...
À la rentrée sera menée dans cinquante-neuf écoles marseillaises l'expérimentation pédagogique voulue par Emmanuel Macron. Ce projet inquiète les parents, dont je fais partie, ainsi que les enseignants. Marseille va-t-elle devenir le laboratoire du démantèlement du service public de l'éducation ? C'est un coup porté au statut des enseignants : la possibilité donnée aux directeurs d'école de recruter des contractuels sur projet ou par voie de mob...
...sonnels se trouvent rapidement en difficulté faute d'une formation suffisante. Depuis de nombreuses années, la politique de réduction des moyens et de suppression de postes dans les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), dans la santé scolaire et parmi les enseignants fait des ravages. Envisagez-vous d'accroître l'attractivité de ces métiers pour maintenir l'objectif d'une école réellement inclusive et préserver les fondements de la loi « handicap » de 2005 ? Que comptez-vous faire pour renforcer les moyens humains et mieux accompagner les personnels, qu'ils soient enseignants ou AESH, notamment en matière de formation ?
Dans la 9e circonscription du Nord, j'ai été interpellée par des lauréats du concours de recrutement des professeurs des écoles, inscrits sur liste complémentaire. Bien qu'ayant obtenu un master, effectué des stages et passé un concours exigeant, ils n'ont pas de poste attribué. Parallèlement, le recrutement de vacataires, pour plusieurs jours, souvent plusieurs mois, se généralise en France. L'école est le fondement de la République. Chaque jeune Français doit bénéficier d'un cadre d'éducation stable, assuré par un ser...
Une directrice d'école des Yvelines a appelé mon attention sur le rythme de formation des futurs enseignants, l'année précédant leur titularisation. Ceux-ci doivent enseigner sur le terrain durant trois semaines, puis repartir en formation les trois semaines suivantes. Ce rythme ne permet pas à l'étudiant enseignant d'assurer un suivi des élèves régulier, quotidien, gage de réussite pédagogique. Quelles évolutions comp...
...utres réformes. J'observe, dans le Val-de-Marne, des fermetures de divisions, une hausse continue du nombre d'élèves par classe et, les conditions d'étude se dégradant, une fuite dans le privé – mais peut-être est-ce là l'objectif de cette politique d'affaiblissement du collège ? Par ailleurs, la question de ma collègue Fatiha Keloua Hachi, qui concernait les assistantes sociales et la santé à l'école, n'a pas reçu de réponse de votre part. Or ce sujet me semble très important.
Chaque jour, des parents me disent devoir renoncer à scolariser leur enfant en situation de handicap dans une école publique. Monsieur le ministre, que leur répondez-vous ? Le rapport de la médiatrice de l'éducation nationale pointe le manque d'accompagnants, ainsi que le morcellement de leur activité entre plusieurs élèves et différents établissements. Plutôt que de mutualiser les AESH, d'augmenter de façon déraisonnable leur temps de travail, de bricoler entre administrations pour gérer la pénurie, pourquoi ...
Le Puy-de-Dôme se voit doté de cinq postes alors que le besoin, dû à l'accroissement des décharges de direction, est de onze postes. Conséquences : des classes en milieu rural, notamment en regroupement pédagogique intercommunal (RPI), vont fermer, alors que les effectifs sont en augmentation. Cette décision est en contradiction avec le volet « écoles situées en zone de montagne » de la loi « montagne » et avec la circulaire du 30 décembre 2011. Elle constitue une discrimination honteuse à l'égard des élèves ruraux ! C'est absolument inacceptable, monsieur le ministre ; si rien ne bouge, nous saisirons la défenseure des droits puis nous mettrons un bazar dont vous vous souviendrez !
Je vous avais saisi du cas de l'école élémentaire Nelson Mandela de Saint-Herblain, qui ne peut bénéficier du statut de REP+ qu'elle réclame depuis sept ans car son collège de rattachement n'est pas classé REP+. Votre réponse a été de lui octroyer un poste supplémentaire, ce dont je vous remercie, et de conseiller un changement de collège de rattachement – brisant ainsi le projet de mixité sociale qui vous tient tant à cœur. Que com...
Ma question porte sur l'association Le Choix de l'école, partenaire de l'éducation nationale, en particulier dans l'académie de Créteil et le département de la Seine-Saint-Denis. Cette association reçoit des aides publiques de votre ministère – au moins 1 million d'euros en 2019 selon la presse – et revendique le soutien de grands mécènes tels BNP-Paribas, la Fondation de France, la Société Générale. Ne voyez-vous pas, dans ce mélange, le danger d'un ...
Chaque année, nous recevons avec ma suppléante des parents en colère : ils ne parviennent pas à trouver un AESH pour leur enfant. Le 25 juillet, vous avez présidé le comité national de suivi de l'école inclusive. Pouvez-vous garantir qu'à la rentrée, aucun des enfants en situation de handicap ne se trouvera sans solution et que tous pourront vivre une scolarité normale ? Prévoyez-vous un plan de revalorisation du métier d'AESH pour mieux accompagner ces professionnels dévoués et indispensables ? Soutiendrez-vous leur titularisation et supprimerez-vous les PIAL, qui ne leur permettent pas de tra...
...rminée dans une grande tension, eu égard aux difficultés pour remplacer les enseignants absents. Les inquiétudes portent sur la nouvelle carte scolaire et les fermetures de classe. Notre pays manque d'enseignants et ne peut offrir à ses enfants les meilleures conditions d'apprentissage. Comment comptez-vous améliorer cette situation ? À ma connaissance, 700 lauréats du concours de professeur des écoles ont été inscrits sur liste complémentaire. Certains d'entre eux se voient déjà proposer des postes de contractuels, ce qui me semble une très mauvaise manière de répondre à la question précédente. Envisagez-vous d'intégrer ces lauréats, dont nous avons besoin ?