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En un mot, l'école de l'extrême droite, est une école étriquée, réservée aux enfants bien nés.
Qu'en est-il de la casse de l'école publique ? Les professeurs – quelle autre profession se verrait imposer un tel traitement ? – continuent de subir les errements de l'exécutif autour de la revalorisation de leur traitement. Nous voilà désormais sommés de faire l'exégèse des propos du candidat Macron sur une augmentation de 10 % dès janvier, pour comprendre qu'elle n'interviendra finalement qu'en septembre – peut-être –, sans savo...
L'école est le socle, le pilier essentiel de la République. L'augmentation du budget qui lui est consacré dans la loi de finances pour 2023 témoigne de l'importance que notre pays entend accorder à l'éducation. Cependant, une question demeure : l'école de la République peut-elle, dans son état actuel, garantir la démocratisation de la réussite ? La tribune que vous avez signée le 22 décembre dernier dans...
Bien. Les parlementaires sont prêts à travailler avec vous, monsieur le ministre, sur les grands enjeux de l'école – une école qui doit redonner du sens au métier d'enseignant, une école où les professeurs doivent être reconnus et respectés, une école qui doit lutter contre les inégalités, une école qui est notre bien commun et qui prépare la société de demain.
Débattre de l'école, c'est débattre de l'une des missions les plus nobles, les plus essentielles et les plus exigeantes de notre nation : celle d'enseigner, de transmettre, de former des citoyens éclairés et de donner à chaque enfant les clés pour trouver sa voie et les moyens de s'épanouir. C'est pourquoi il faut saluer toutes celles et tous ceux qui exercent le métier d'enseignant ou qui contribuent, à leurs côtés...
Pas un jour ne passe sans que des enseignants soient confrontés à des revendications qui ne devraient pas avoir leur place dans l'école de la République.
Depuis plusieurs années, notre école est attaquée par deux idéologies dangereuses : l'islamisme et le wokisme.
...poser ses conceptions religieuses, une vision régressive de la femme et remettre en cause certaines réalités historiques. L'idéologie wokiste souhaite racialiser et diviser notre pays, déconstruire notre civilisation qui serait par essence mauvaise et imposer une division de la société entre oppresseurs et opprimés. Dans certains établissements il est désormais courant de voir des élèves défier l'école de la République par le port de tenues confessionnelles.
L'école publique doit être un lieu sanctuarisé où le communautarisme n'a pas sa place.
…oui ou non à l'abaya ? Ce n'est pas un sujet sensible mais un sujet dangereux. Les Français sont de plus en plus nombreux à s'interroger à propos de l'école publique – à commencer par les ministres qui, prudemment, inscrivent de préférence leurs enfants à l'École alsacienne. Mes trois enfants
ont fait toute leur scolarité à l'école de la République – et ils s'y trouvent encore aujourd'hui. Mais est-il normal de se demander si son enfant s'accomplira, s'il recevra ce qu'il mérite de recevoir pour apprendre et pour devenir citoyen français, si l'on prend un risque pour son fils ou pour sa fille en les inscrivant à l'école publique ?
Il est grand temps, disais-je, de retrouver notre unité nationale. Jusqu'où ira la dégradation de la sérénité, de la sécurité et plus largement de l'école, à l'image de ce qui s'est passé au collège Emmanuel-Dupaty de Blanquefort et qui a fait l'actualité tout récemment ? L'idéal universaliste républicain doit être défendu. Je veux parler d'une instruction laïque qui permette d'être Français, non en fonction d'une origine ou d'un déterminisme mais d'un héritage et d'un état d'esprit. Le Rassemblement national formule des propositions pour le bien ...
L'école ne peut devenir le terrain de conquête d'idéologies régressives. Le wokisme, dont le travail de sape rejoint trop souvent celui de l'idéologie islamiste, doit lui aussi être banni des manuels et de l'enseignement. Votre prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, y voyait une idéologie « qui fragmente et divise » la société et à laquelle « la France et sa jeunesse doivent échapper ».
Le ministre – et le ministère – de l'éducation nationale doivent être à la hauteur de l'enjeu. Car cet enjeu, ce sont nos enfants. Il faut du courage politique – et du courage tout court – pour tenir bon et refuser la soumission de nos écoles. Elles doivent être le point d'ancrage de l'unité nationale de notre pays et former les générations de demain.
Il se fonde sur l'article 70, alinéa 3, que vous avez déjà cité, madame la présidente. Nos débats, aussi bien sur les questions énergétiques que sur l'école, se déroulaient parfaitement bien depuis le début de la séance. Or nous avons assisté à des interventions de plus en plus inadmissibles de la part d'un seul individu que vous avez identifié. Le niveau de ses propos est allé de pire en pire.
... parviendriez à une meilleure reconnaissance des compétences et donc à proposer une meilleure rémunération. Monsieur le ministre, que pensez-vous d'une réforme de la formation des AESH ? Rappelons-le, cela fait des années qu'ils accomplissent un travail formidable sur l'ensemble du territoire. Un enfant bien intégré est un enfant qui pourra commencer son apprentissage : c'est le but premier de l'école.
Les différentes académies partagent le même constat et tirent la sonnette d'alarme : le niveau des futurs professeurs des écoles est faible. On parle beaucoup de la baisse du niveau des élèves, ce qu'a rappelé notre collègue, mais les aspirants professeurs ne sont pas en reste. En effet, les correcteurs du concours de recrutement des professeurs des écoles s'inquiètent des lacunes de base en orthographe, en grammaire et en culture générale. Balzac, Dumas et Hugo sont bannis des copies au profit d'illustrations faisant app...
Il ne suffit pas d'inscrire ou de répéter le mot « inclusion » pour que celle-ci soit effective et efficace. L'école inclusive ne tient pas ses promesses. Inclure un, deux, voire trois élèves porteurs de handicap, sans revoir à la baisse l'effectif de la classe ne permet pas d'atteindre l'objectif visé, surtout si ces élèves ne sont pas ou sont trop peu accompagnés par les AESH. Si l'accompagnement des AESH est déficitaire, c'est notamment parce que les délais de notification de la MDPH sont très longs et ne pr...
...cerveaux. Comme le rappelle l'actualité, nous nous trouvons malheureusement obligés de recourir à des ingénieurs, à des soudeurs et à des tuyauteurs américains et canadiens. Dans les unités de fabrication de calottes de réacteurs basées en France, on refuse aujourd'hui des commandes, faute de soudeurs – il en manque actuellement 7 000. Voilà, monsieur le ministre, l'un des signes de l'échec de l'école. Il faut réhabiliter en urgence les filières scientifiques et techniques pour former davantage de spécialistes. Si la France a été une grande puissance nucléaire, cela tient à des esprits brillants comme ceux de la famille Curie, dont nous sommes fiers, ainsi qu'à de grands capitaines d'industrie, mais surtout aux générations d'enseignants qui ont formé, par le passé, des ingénieurs et des ouvrie...
Eu égard à la perte de confiance en l'école, à la hausse des signalements pour atteinte à la laïcité, à la faible implication des jeunes dans la vie civique, nous partageons tous la volonté de redonner à ces derniers l'envie d'être acteurs de celle-ci. Je sais, monsieur le ministre, que vous menez ce combat. Le cours d'enseignement moral et civique (EMC) dispensé au collège et au lycée a justement pour objectif de permettre aux élèves d'a...