Le cannabis gratuit, tant qu'on y est !
Si nous posons le débat, où est la justice sociale ? L'objectif est-il d'accompagner les gens ou de savoir que quatre personnes sur dix partiront plus tôt ? J'aimerais comprendre le fonctionnement de votre gauche. Votre gauche souhaite-t-elle que ceux qui ont le plus aident ceux qui ont le moins ou préfère-t-elle susciter, pour des raisons uniquement politiciennes, le buzz à l'Assemblée ? Vous êtes devenus des influenceurs non pas de téléréalité mais de l'hémicycle, et cela me gêne, moi qui suis vraiment de gauche !
La réforme est-elle complètement juste ? Je ne le pense pas. Le groupe Renaissance a-t-il envie de la faire évoluer ? Je le crois. Mais je suis interpellé par l'attitude de nos collègues de La France insoumise – c'est moins le cas s'agissant des autres groupes de la NUPES. Personnellement, je dis les choses calmement ; le sujet est compliqué, l'ambiance effervescente, c'est le Parlement et je n'ai pas de souci avec cela. En revanche, nous parlons des régimes spéciaux : un salarié de la Banque de France qui accomplit très bien son travail perçoit, par exemple, une rémunération annuelle calculée sur la base de dix-sept mois.
Compte tenu des explications du ministre, qui nous a annoncé que la formation professionnelle destinée à notre or argenté serait davantage prise en considération, je retire mon amendement.
Alors que nous demandons aux Français un effort consistant à travailler plus longtemps pour préserver notre système de retraite, il importe de prendre en considération non seulement l'emploi des seniors, mais aussi les possibilités de formation offertes aux salariés. Certaines professions devenant trop difficiles passé un certain âge, il est essentiel de s'assurer que le plus grand nombre de personnes possible puissent bénéficier de formations pour envisager soit une évolution de leur carrière vers un poste moins difficile, soit une reconversion dans un autre secteur. L'amendement vise donc à ajouter à l'index seniors un indicateur concernant les dispositifs ...
Un homme politique extérieur vous dit : « chers Playmobils, n'allez pas au vote vendredi, ne votez pas sur ce texte. »
Cela fait pourtant des mois que vous nous traitez de Playmobils et que vous nous reprochez d'avoir le doigt sur la couture du pantalon !
Mettez votre énergie dans cette cause, venez voter l'article 7 : on verra le résultat !
Je suis déboussolé. Depuis ce matin, nous parlons du financement par les cotisations du régime par répartition. Chers collègues de La France insoumise, vous prétendez défendre les valeurs de gauche, mais quand je vois ces amendements, je me pose la question. Vous défendez le régime spécial de la Banque de France ; vous supprimez la hausse de la CSG pour les retraités les plus riches ; vous augmentez le coût du travail pour les artisans et les PME ; vous rognez sur le compte épargne-temps (CET) de 6 millions de salariés. Il me semblait que la gauche voulait prendre à ceux qui ont plus pour donner à ceux qui ont moins. Vous défendez ceux qui en ont le moins ...
Depuis des mois, vous nous expliquez que vous voulez la retraite à 60 ans.
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Pour la quatrième année, la France est le pays le plus attractif d'Europe pour les investissements étrangers. On a pu le constater à l'occasion des annonces d'implantation d'usines dans le Nord et lors du sommet organisé la semaine dernière à Versailles. Cette capacité à attirer massivement les investisseurs étrangers est le fruit des négociations que nous menons et des accords commerciaux que nous concluons à l'échelle française et avec nos partenaires européens. Depuis quelques années, un accord de libre-échange est en cours de négociation entre l'Australie et l'Union européenne. Nos relations bilatérales avec l'Australie ont souffert de la rupture du ...
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Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Très bien !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Exactement !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Merci, madame.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal On s'y attendait !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Il a été déposé avant !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Cher collègue, je ne vois pas bien le lien entre votre amendement et la proposition de loi. Il ne me semble pas pertinent de compléter l'article 1er par une définition de la liberté. Je vous propose donc de retirer votre amendement.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Défavorable.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Merci, madame la ministre.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Je ne suis pas d'accord.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Bien sûr.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Je voudrais, madame Chikirou, vous remercier, ainsi que Sébastien Delogu, de m'avoir aidé à faire en sorte que cette proposition de loi soit examinée. Vous êtes les seuls du groupe LFI à l'avoir cosignée – je dis ça, je ne dis rien.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Soyons clairs : en 2005, lors des émeutes, ce sont les femmes qui sont descendues dans la rue. Je le sais parce que j'ai eu la chance d'être adjoint au maire, chargé de la cohésion sociale, à Montpellier. Peut-être, les femmes ont-elles plus de courage que les hommes – je dis ça, je ne dis rien. Je sais ce qui se passe dans le 20e arrondissement de Paris. Le commissaire de police – comme par hasard, c'est une femme…
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Madame Chikirou, ne dites pas tout.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal On nous explique que l'Assemblée est bloquée, mais on se rend compte que, quand on prend du temps pour dialoguer, il arrive que cela fonctionne.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Madame Chikirou, vous savez, je ne vais pas vous donner mon programme, mais j'ai un vieux rêve : celui de créer une fondation des volontaires, afin que, quand des femmes et des hommes mettent du temps à disposition, ils aient accès au monde de la culture ou à des événements sportifs. Pour l'instant, je ne suis pas arrivé à la créer, mais je suis sûr qu'avec l'énergie qu'il y a dans cet hémicycle, nous parviendrons, dans l'acte II, à installer un dispositif pour Les Mamans de la Banane, les mères de famille, les femmes. J'ai reçu en salle Colbert, avec mon équipe, 250 associations. Madame Chikirou, chers collègues, si vous en êtes d'accord, c'est avec ...
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Avis défavorable.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal L'avis de la commission est donc défavorable.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal C'est exactement ça !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Vous finirez rapporteure, madame Rousseau.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Oui !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Monsieur Monnet, vous auriez dû faire du judo, vous auriez été exceptionnel. Je suis défavorable à l'amendement et à son sous-amendement.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal La commission a adopté l'amendement déposé par Mme Chikirou.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Votre demande est donc satisfaite. Avis défavorable.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal –…
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal …est de regrouper sous le même toit la jeunesse, les parents et les grands-parents. Avis défavorable.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Ce sous-amendement fait suite à l'alerte de M. Monnet. Je souhaite en effet conserver dans le texte la mention des référentiels de formation et de compétences, ainsi que du code de déontologie. Sans l'adoption de ce sous-amendement, je ne peux pas être favorable à l'amendement déposé par le Gouvernement.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Néanmoins, plutôt que d'affronter les collectivités territoriales – cela peut être compliqué en ce moment –, j'ai davantage envie de leur faire confiance…
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal C'est le même amendement !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Vous auriez été un excellent judoka, monsieur Monnet : vous ne lâchez rien !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Votre amendement est satisfait par l'adoption de l'amendement n° 78 du Gouvernement.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Les formations certifiantes sont déjà assurées par les structures.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Et qualifiantes… Ne pouvez-vous pas faire confiance aux collectivités et aux structures de formation, telles que le Cnam ? Pour ma part, je leur fais confiance par principe.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Avis défavorable.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Avis défavorable sur l'amendement et le sous-amendement.
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Non, il ne s'agit pas d'une mise en concurrence !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Non !
Patrick Vignal, rapporteur de la commission des affaires sociales
Patrick Vignal Non, c'est exact.