Il fallait le mettre dans votre rapport, monsieur Hetzel.
Ce n'est pas un rappel au règlement !
Ça se saurait !
Mais si ! C'est la définition du plein emploi !
Exactement !
Très bien !
Nous avons tout de même le pouvoir d'amender !
Exactement !
Eh oui !
Bah voilà !
C'est faux !
Un peu moins d'agressivité, madame Trouvé !
Exactement !
Très bien !
On recentralise tout !
C'est irresponsable !
Exactement !
Nous sommes saisis d'un texte capital, animé par une ambition claire : protéger les Français face à une inflation record qui met à mal le pouvoir d'achat. La France a été confrontée à deux crises majeures – une crise sanitaire inédite, la guerre aux portes de l'Europe –, qui ont eu des effets directs sur notre économie. Bien que la dynamique d'inflation puisse légitimement nous inquiéter, notez que la hausse des prix est plus limitée en France que chez nos voisins européens et aux États-Unis. Cela ne doit rien au hasard. Nous avons en effet pris des mesures extrêmement fortes dès les premières manifestations de la poussée inflationniste : le gel des tarifs ...
Je m'adresse à cette même gauche : soyez fiers de voter, avec nous, la restitution de plus du double de cette somme. Face à la hausse des tarifs du carburant, des accords ont été trouvés afin que le Gouvernement puisse poursuivre son effort. Ainsi, le groupe Renaissance salue l'annonce par TotalEnergie d'une baisse de 20 centimes du prix du carburant dans toutes les stations-services de France – je dis bien toutes, monsieur de Courson.
C'était une demande forte de la majorité, qui a toujours su affronter les situations compliquées et qui a toujours fait la différence entre le dogmatisme et le pragmatisme. Oui, ce plan est massif, et il s'adresse à l'ensemble des Français. À l'heure où les oppositions répandent des contre-vérités, je tiens à rétablir les faits. Non, nous ne menons pas une politique du chèque, mais une politique responsable qui vise à protéger nos concitoyens et à conserver notre sérieux budgétaire. Non, le projet de loi n'exclut pas les classes moyennes – bien au contraire, elles sont les grandes gagnantes du paquet « pouvoir d'achat ».
Non, ce texte n'exclut aucun territoire de la République : les dispositifs s'adressent à tous les Français. Au-delà des 20 milliards d'euros que coûtent ces mesures, la charge de la dette sera révisée de 12 milliards d'euros, du fait de l'indexation des emprunts publics sur l'inflation et de la remontée des taux d'intérêt. Nous voici confrontés à la réalité du coût de la dette, loin des discours irresponsables selon lesquels il est possible de s'endetter indéfiniment, sans que cela ne nous coûte rien. À ceux qui le pensent, je rappelle que la charge prévisionnelle de la dette pour l'année 2022 dépasse 50 milliards d'euros, soit presque autant que le budget de ...
On ne peut pas se permettre d'ajouter perpétuellement du déficit au déficit. Je tiens à condamner la surenchère à laquelle se livrent certains membres des oppositions – surenchère assortie, reconnaissons-le, d'une créativité remarquable imaginant des amendements tous plus coûteux les uns que les autres.
Il faut un certain talent pour prôner une bonne gestion des finances publiques tout en proposant des centaines d'amendements coûtant plus de 100 milliards d'euros ! Je tiens néanmoins à saluer la grande qualité des débats qui ont animé les travaux de la commission des finances. Grâce à nos collègues membres de cette commission, nous avons pu, et je les en remercie, travailler sereinement malgré nos désaccords et enrichir ce texte pour parvenir, je l'espère, à des compromis qui nous permettront de voter ensemble ce texte crucial pour nos concitoyens. Je ne doute pas que c'est là notre seule motivation, à toutes et tous, dans cet hémicycle.
Nous sommes tous des familles françaises !
Pour votre information, chère collègue, l'Assemblée nationale vote aussi sur les recettes !
Le travail, c'est ce que souhaitent nos jeunes, c'est ce que nous demandent nos concitoyens les plus fragiles, c'est ce que nous demandent les habitants de nos quartiers populaires.
…en résumé, pour être à la hauteur du mandat qu'ils nous ont confié. C'est ni plus ni moins ce que nous devons à nos concitoyens.
Nous partageons évidemment les constats et les nombreuses fragilités que vous avez décrits. Il existe des spécificités territoriales : les difficultés sont les mêmes, mais les caractéristiques et les ressources propres à chaque territoire et à chaque quartier sont différentes. Les fragilités identifiées sont vécues dès le plus jeune âge. Quand on parle des quartiers populaires, on doit évoquer l'ensemble de l'environnement de ces habitants, sur les questions du cadre de vie, de l'éducation et de l'emploi. S'agissant de l'emploi dans les quartiers, on ne peut pas uniquement se concentrer sur les données transmises par le ministère du travail. Il convient aussi ...
Nous sommes réunis pour débattre d'un sujet en apparence très technique mais dont les implications sont pourtant très concrètes pour nos concitoyens. Derrière les scenarii macroéconomiques, les stratégies de finances publiques et la programmation budgétaire, il y a une ligne de force : celle consistant à protéger et à rénover le modèle social. Aussi le programme de stabilité prévoit-il de revenir à 3 % de déficit public en 2027, de réduire le poids de la dette et de contenir la progression de la dépense publique à 0,6 % par an hors urgence et hors relance. En clair, si ce programme de stabilité prévoit le rétablissement des finances publiques, c'est parce ...
Demandez-vous quels emplois occuperont nos enfants lorsque vous voulez chasser les entreprises que vous considérez comme des profiteurs plutôt que des moteurs de notre économie.
Demandez-vous quelles finances publiques vous laisserez à nos enfants avec vos 250 milliards d'euros de dépenses supplémentaires non financées. Ce que souhaite la majorité, c'est que notre modèle social réponde aux défis du XXIe siècle et qu'il porte de nouvelles ambitions
parce que les Français ont de nouvelles attentes et parce que l'économie et la société française se transforment jour après jour. Si nous souhaitons rétablir les finances publiques, c'est aussi parce que nous sommes attachés à nos services publics et que nous les voulons de grande qualité.
Avec la création d'une cinquième branche de la sécurité sociale pour faire face aux défis de l'autonomie et de la prise en charge de la dépendance, avec la prise en charge universelle de la petite enfance, avec la rénovation énergétique de 700 000 logements d'ici à la fin du quinquennat, avec la refondation du lycée professionnel pour préparer nos jeunes à la révolution numérique et environnementale que nous vivons, nous ambitionnons aussi le plein emploi, un vœu exprimé par toute une génération qui n'a connu que le chômage de masse.
C'est pour la préservation de ce modèle social que nous devons réformer l'assurance chômage et mettre en place le programme France travail pour permettre à chacun d'être sur le chemin de l'emploi grâce à la formation, grâce aux partenariats entre les acteurs locaux, grâce à une lutte efficace contre les discriminations, ce fléau qui frappe encore trop de nos concitoyens. Nos ambitions, nous les financerons sans augmenter la pression fiscale.
Au contraire, nous continuerons en 2022 de baisser les impôts de 15 milliards d'euros parce que c'est ainsi que nous créons de la richesse. Nos ambitions, nous les financerons par la croissance, en nous fixant comme objectif 1,7 % du PIB par an pour la période 2024-2027. La croissance, ce n'est pas une vache sacrée, ce n'est pas non plus une bête immonde : la croissance, ce sont des Français qui innovent, qui créent de la valeur, qui font tourner leur entreprise, ce sont des Français qui travaillent et qui créent de l'emploi pour leurs concitoyens.
En nous présentant un programme de stabilité rétablissant les finances publiques et assumant le projet de mener des réformes structurelles, le Gouvernement se donne les moyens des ambitions fixées par le Président de la République pour libérer les énergies dont le pays a tant besoin, pour préserver et rénover notre modèle social garant de la protection de nos concitoyens,…
Une politique de l'emploi, ce n'est pas seulement la lutte contre le chômage, c'est aussi donner l'occasion à chacun de s'émanciper, quelle que soit son origine, de réaliser ses projets de vie, de vivre de son travail avec dignité et fierté.
Ils sont conscients, contrairement à d'autres, que les aides sociales et l'assistance publique ne sont pas des solutions.
Et vous, que faites-vous, madame ?
Absolument !
Seulement à plus de trente ans ?
Il faut aussi comparer les fiscalités !
Il faut donner la parole à un orateur par groupe !
De manière discrétionnaire !
Quelles sont les conséquences de ce rejet ?
Je note une divergence d'opinions au sein même de la gauche, entre ceux qui veulent rétablir l'ISF et ceux qui veulent introduire un ISF climatique. Il faudrait vous mettre d'accord, chers collègues ! Sur le fond, deux modèles s'opposent : vous voulez imposer les riches, nous sommes pour la société productive, qui produit des richesses pour notre économie et obtient des résultats en matière de réindustrialisation et de baisse du taux de chômage. Il est très clair que nous ne voterons pas vos amendements. S'agissant du rapport de France Stratégie, il faut arrêter de raconter des bêtises et de proférer des mensonges : il se contente de conclure à l'absence de lien ...
Après la suppression de l'ISF, les investissements dans les entreprises ont fait un bond de 2 milliards, ce qui ne s'était pas produit au cours des dix années précédentes. Je veux bien que l'on s'entête à ne pas établir de lien de cause à effet, mais les résultats sont là. Le taux de chômage a atteint dans notre pays un niveau jamais atteint pendant quinze ans. Ma génération a toujours connu le chômage de masse ; aujourd'hui, le taux de chômage est à peine supérieur à 7 %. Le même constat peut être dressé s'agissant de l'économie productive et de la réindustrialisation de nos territoires. Je veux bien que l'on n'y voie aucun rapport avec la réforme de la ...