Et la lutte contre les déserts médicaux ?
Elle est où la question ?
Je vous le dis : le 19 juin, le peuple a voté, le peuple a gagné !
Bravo !
Enfin, le Gouvernement se saisit de la question du pouvoir d'achat, thème que Marine Le Pen a su mettre au centre de la campagne présidentielle depuis le mois de septembre. Voilà ce que nous considérons être une opposition constructive ! Ce projet de loi est discuté dans un contexte d'urgence pour tous nos concitoyens. Vous le savez, après cinq ans d'Emmanuel Macron, un Français sur quatre ne mange pas à sa faim, des étudiants font la queue devant les banques alimentaires, certains retraités vivent avec 8 euros par jour, et cet hiver, en France, des Français ont dû choisir entre se chauffer et dîner. S'il y a aujourd'hui urgence, c'est parce que, pendant cinq ...
Nous demandons ce contrôle aux frontières depuis si longtemps ! Ce sera enfin la fin de la stigmatisation des outre-mer. Et quel bonheur que ce soit La France insoumise qui se range de notre côté, quelle meilleure preuve de la lepénisation des esprits ! La bataille est gagnée : mes chers collègues, quelle soirée !
De la même manière qu'il convient d'intégrer les apprentis au dispositif de la prime de partage de valeur, nous devons nous assurer que les salariés du secteur social et médico-social le soient également. Vous le savez, les établissements sociaux et médico-sociaux sont souvent les grands oubliés des réformes, comme ils l'ont notamment été du Ségur de la santé, dont vous êtes pourtant si fiers. Néanmoins, c'est grâce à la force de travail des salariés de ce secteur que l'ordre social est stabilisé et que le système de soins fonctionne tant bien que mal. Faute de moyens suffisants, il continue de tenir debout, grâce à ses salariés, dont l'implication ...
La poudre, c'est chez vous !
Il nous avait manqué !
C'est un rattrapage !
Cela faisait tout de même six ans et demi !
Et alors ?
Et alors ?
C'est honteux !
C'est parce que vous êtes lâches !
Parlez moins fort ! J'ai un acouphène !
Le Gouvernement découvre enfin l'existence des retraités. Exister, ce n'est pas seulement survivre, et pourtant, vous avez décidé pour eux la survie. L'article 5 qui tend à anticiper les effets de l'inflation sur les pensions nous paraît bien insuffisant face à l'ampleur des besoins de nos aînés. Rappelons qu'une revalorisation de 4 % ne correspond en rien à la réalité de l'inflation de notre pays qui s'élève aujourd'hui à 5,8 %. Au-delà de l'absence de prise en compte des réalités économiques par le Gouvernement, nous assistons à une véritable arnaque politique. Cet article nous montre bien le cynisme de Jupiter ou de Vulcain – on ne sait plus bien ...
Souvenez-vous que, quand Emmanuel Macron était ministre de l'économie, il a participé au gel des pensions. Une fois devenu le président jupitérien que nous connaissons, il a su appliquer scrupuleusement le mépris de son prédécesseur pour les retraités en sous-indexant les pensions à 0,3 % alors que l'inflation s'élevait à 1,8 %. Vous me direz que ces miettes valent mieux que la disette. Je vous l'accorde – mais quel cynisme ! Ce projet de loi vous offrait pourtant la possibilité d'apporter un peu de dignité aux retraités. Mais peut-être ne sont-ils pour vous qu'un poids pour la société ? Sans doute, puisque l'allocation de solidarité aux personnes ...
Cet amendement propose la suppression de la TVA sur un panier de 100 produits de première nécessité, mesure phare du programme de Marine Le Pen pendant la campagne électorale. Nous ne parlons pas ici d'achats futiles, mais bien de nourriture et de produits d'hygiène de base, particulièrement concernés par l'inflation. Toutes les dépenses contraintes augmentent : loyer, facture d'électricité, carburant, abonnement téléphonique. Ces dépenses atteignent 35 % du budget pour un ménage moyen et 68 % du budget pour les ménages les plus pauvres. Une fois les dépenses contraintes réglées, que reste-t-il dans le portefeuille des Français ? Je vais vous le dire : ...
Arrêtez !
Comme nous vous le demandons !
Nous ne le voulons pas !
Pas du tout !
C'est un rapport qui est demandé !
Vous leur avez fait peur, je pense !
Vous n'avez pas honte ! Un peu de décence ! C'est en France qu'il faut combattre, dans les banlieues !
Cher collègue, nous allons dans le même sens que vous…
Je suis ravie de voir que les écologistes se convertissent enfin au patriotisme économique et au localisme ,
Nous n'étions pas nés !
Qui se fonde sur l'article 70, alinéa 3, qui proscrit la mise en cause personnelle d'un député. Je vous défends de parler de notre parti comme cela. Nous ne sommes pas d'extrême droite, vous le savez.
Depuis le 19 juin, les choses ont changé, que vous le vouliez ou non !
Non, nous ne sommes pas d'extrême droite. Les Français ont la chance d'avoir enfin une Assemblée nationale qui leur ressemble, puisque le Rassemblement national y a fait son entrée.
J'imagine bien que vous, puisque vous défendez la démocratie, êtes ravis que nous soyons ici ! En effet, Marine Le Pen était au second tour de l'élection présidentielle et 13 millions de Français ont voté pour nous, pour que nous les défendions avant le reste du monde.
Rappel au règlement !
Suspension de séance !
Dites-le en dehors de l'hémicycle, que l'on puisse vous faire condamner !
Il se fonde sur l'article 70, alinéa 3. On demande des excuses publiques pour ces insinuations dégueulasses ! Il y en a marre ! Restez avec vos fantasmes…
Je demande simplement à M. le rapporteur et aux autres députés qui pensent la même chose d'avoir le courage de s'exprimer en dehors de l'hémicycle, afin que nous puissions les faire condamner.
Il est tellement facile de n'avoir du courage que dans l'hémicycle !
S'agissant des amendements, vous me faites rire : votre peur de l'ingérence étrangère est à géométrie variable ! Quand on dépose un amendement qui a pour objectif d'éviter toute tentative d'ingérence étrangère ou des revendications communautaristes, vous criez au loup. Or ce risque doit être d'autant moins éludé que le contexte actuel est marqué de vives tensions géopolitiques.
C'est parce qu'il a mis une cravate ?
Il y a un an jour pour jour ou presque, le Premier ministre Jean Castex sollicitait l'avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur le manque d'attractivité des métiers et les difficultés de recrutement des entreprises. Si les propositions du CESE semblent ne pas avoir trouvé grâce à vos yeux, le constat demeure. Je vous cite : « il est insupportable d'être encore à un taux de chômage de 7,4 % et d'avoir dans le même temps un retour unanime des chefs d'entreprise sur les difficultés de recrutement ». Si le constat est bon, les réponses semblent toujours éloignées des réalités. L'ajustement de l'assurance chômage selon la situation du ...