Pour nous, la culture, comme l'éducation, est un moyen majeur d'émancipation des citoyens, non une marchandise comme une autre ; ce qu'il en est pour vous, on ne le sait trop. Plus concrètement, il n'y a pas de culture sans acteurs et travailleurs de la culture, mais l'exercice de ces métiers présente des particularités qui font qu'un régime d'indemnisation spécifique est essentiel à la survie financière des professionnels du spectacle. Le principe de ce régime spécifique a été consacré dans le code du travail, et le régime des intermittents du spectacle a permis un foisonnement culturel en France. Quels engagements prenez-vous pour ce régime, menacé, et en ...
Je pense également au mot « sobriété » que l'on entend dans votre bouche depuis quelques mois, et même à l'expression « énergies renouvelables ». Il ne manque plus qu'une référence au « 100 % renouvelable » et l'on obtiendrait alors presque le programme de la NUPES. Je vous félicite, il ne vous reste plus qu'à faire un petit pas.
Pour franchir ce petit pas, je vous propose d'ouvrir un grand débat national sur l'énergie car elle est un bien commun, nécessaire à tous pour vivre. Nous qui souhaitons créer un pôle public pour qu'EDF puisse redevenir un EPIC, un établissement public industriel et commercial, espérons qu'un tel débat aura lieu très prochainement car nous avons en besoin pour savoir comment mettre en œuvre la planification écologique.
j'étudie depuis vingt ans les effets du changement climatique sur nos écosystèmes… Répondre que je cherche mais que je n'ai rien trouvé, chers collègues, c'est vraiment une réplique de droite !
Plus le temps passe, plus les projections du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) deviennent alarmantes. Malheureusement, les canicules et incendies récents confirment la justesse de ses prédictions. Nous ne pouvons plus nous en tenir à la politique de l'autruche !
Nous devons changer de paradigme et nous engager dans une ambitieuse bifurcation écologique. Nous atteignons les limites de notre planète, chers collègues, et pas seulement s'agissant du climat ! J'entends d'ici la réponse que vous allez nous faire : la France est un bon élève. Pourtant, le Gouvernement a été condamné pour inaction climatique !
Consultez le site internet du Gouvernement : le premier budget de la stratégie nationale bas-carbone n'a pas été atteint. Ce sont vos chiffres, chers collègues !
Je veux tout d'abord, au nom du groupe La France insoumise, remercier M. de Courson pour son amendement d'appel, qui nous permet d'avoir un débat intéressant sur le sort d'EDF. Nous commençons à en avoir assez de votre manie, caractéristique d'une gestion néolibérale, consistant à socialiser les pertes et à privatiser les bénéfices. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. En effet, aux 70 milliards de dettes d'EDF vont s'ajouter les 100 milliards du grand carénage. Les Français ont besoin de savoir pourquoi on choisit ce moment précis pour socialiser les pertes. Sur le fond, les interventions de M. le ministre me semblent intéressantes car il reprend volontiers des ...
Comme ceux qui le précèdent et le suivent, cet amendement vise à soumettre les aides publiques aux grandes entreprises à des engagements climatiques contraignants. En tant que chercheur ,
Pour engager les transformations nécessaires, nous avons besoin d'une planification écologique, ce qui suppose des politiques d'incitation aux pratiques vertueuses : vous ne me ferez pas croire que vous n'êtes pas d'accord avec nous sur ce point ? Tel est l'objet de cet amendement : l'argent public ne doit plus servir à financer des entreprises qui contreviennent à nos engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Or les multinationales françaises émettent – tenez-vous bien – onze fois plus que les 67 millions de Français !
Cela n'empêche pas que la totalité des entreprises du CAC40 ont reçu des aides publiques en 2021. Or 80 milliards d'euros ont été redistribués à leurs actionnaires.
Nous devons mettre la règle verte au cœur des politiques publiques ! La maxime « Ne pas prendre à la planète plus que ce qu'elle peut reconstituer » doit remplacer la vôtre, celle de la concurrence libre et non faussée !
Chers collègues, nous nous réjouissons de votre proposition. Il faut accueillir les Ukrainiens, c'est certain. J'ai tenté de mon côté d'accueillir en France deux collègues syriennes scientifiques. À cette occasion, j'ai pu observer que, en matière d'accueil des réfugiés, c'est un peu deux poids, deux mesures. Il y a beaucoup de réfugiés – réfugiés de guerre ou réfugiés climatiques – pour lesquels, hélas, on ne fait pas les mêmes efforts. J'aimerais qu'on demande le même type de rapport pour tous les réfugiés !
La situation est relativement grave : les tarifs du gaz sont passés de 80 à 200 euros le mégawattheure depuis le début de l'année. Le bouclier tarifaire est certes un pansement sur une jambe de bois – je vais y revenir –, mais il est actuellement relativement nécessaire. C'est la raison pour laquelle nous ne voterons pas contre ; nous avons choisi de nous abstenir. Pourquoi ? Parce que ce dispositif et sa pérennisation sont symptomatiques de votre politique de court terme et de votre incapacité à anticiper la nécessaire sortie des énergies fossiles. Vous arguez que vous êtes pris de court par la guerre en Ukraine et par les menaces russes. Mais soyons sérieux ...
En 1896, le scientifique et physicien Arrhenius a écrit un traité intitulé De l'influence de l'acide carbonique dans l'air sur la température au sol. Il prévoyait déjà une augmentation des températures de 5 degrés – on aurait donc pu anticiper un peu. Plus sérieusement, depuis le traité de Kyoto, nous savons réellement qu'il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Ce qui est intéressant dans cette discussion autour du bouclier tarifaire, c'est que nous voyons enfin que le marché est défaillant. Nous vous l'avons dit et répété : pour les biens communs comme l'eau et l'énergie, le marché est toujours défaillant. C'est pourquoi nos solutions ...
À la rentrée sera menée dans cinquante-neuf écoles marseillaises l'expérimentation pédagogique voulue par Emmanuel Macron. Ce projet inquiète les parents, dont je fais partie, ainsi que les enseignants. Marseille va-t-elle devenir le laboratoire du démantèlement du service public de l'éducation ? C'est un coup porté au statut des enseignants : la possibilité donnée aux directeurs d'école de recruter des contractuels sur projet ou par voie de mobilité, en dérogeant au dispositif actuel, va changer la nature de notre système éducatif. En outre, le dispositif renforcera les inégalités : les écoles seront en effet en concurrence pour attirer les meilleurs ...
Un américain sur quatre a deux emplois et a des difficultés pour vivre ! Est-ce le modèle que nous souhaitons en France ? Si vous ne goûtez pas la prose de mon excellent ami Hadrien Clouet, je vous conseille de lire les livres de Jonathan Coe et de revoir le film de Ken Loach, Moi, Daniel Blake, qui a obtenu la palme d'or au festival de Cannes. Ces œuvres montrent la façon dont ce modèle de société a fracturé le tissu social anglais. Venons-en à l'amendement.
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Avec les crises sociale et écologique, jamais nous n'avons eu autant besoin de produire des connaissances scientifiques et d'accroître le niveau de qualification du plus grand nombre, du certificat d'aptitude professionnelle au doctorat. Or les conditions que connaissent des personnels et étudiants de l'enseignement supérieur ne cessent de se dégrader. Depuis 2010, faute de moyens, la dépense par étudiant a diminué de près de 10 % et le taux d'encadrement de 25 %. La part de la dépense publique en recherche et développement dans le PIB a été ramenée de 0,8 % à 0,75 %. La précarité étudiante ne cesse de croître. Selon les syndicats, 7 000 étudiants sont sans ...
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Je vous écoute attentivement depuis lundi soir, monsieur le ministre et monsieur le rapporteur. Il y a un biais idéologique dans votre stratégie de lutte contre le chômage et un non-dit dans les débats ; je tiens à y revenir avant de présenter l'amendement. Commençons par votre biais cognitif. Comme vous parlez du marché du travail de façon abstraite, vous croyez que les salariés sont des marchandises comme les autres, que nous pourrions déplacer à volonté d'un emploi à un autre, d'une région à l'autre. Or, dans la vraie vie, ça ne marche pas comme ça. Les salariés exercent des métiers dont souvent ils sont fiers. Ils habitent des villages et des quartiers ...
Au cours des vingt dernières années, le nombre de CDD de moins d'un mois a été multiplié par 2,5 : nous allons bien vers cette société du précariat. Le présent amendement de repli propose simplement d'augmenter les cotisations patronales à 16,4 % pour tous les contrats de moins d'une semaine.
Nous pensons que le bonus-malus n'est pas une bonne solution. Tout d'abord, le mécanisme de malus n'est pas dissuasif. Le recours aux contrats courts a ainsi continué d'augmenter lors du dernier trimestre – on attend d'ailleurs toujours l'évaluation de la Dares qui, à ma connaissance, n'a pas été publiée. Quant au mécanisme du bonus, il revient à faire des cadeaux aux entreprises. Or il ne vous aura pas échappé que c'est d'une augmentation générale des cotisations que nous avons besoin pour financer l'hôpital et bien d'autres services. Dans nos amendements précédents, nous proposions des dispositifs beaucoup moins gazeux visant à taxer plus fortement les ...
En tant que forestier, je souscris à la proposition de nos collègues socialistes. Il importe de s'intéresser aux forêts, tout d'abord parce que la France en compte 25 millions de mètres carrés, soit le deuxième massif forestier d'Europe, ensuite parce qu'elles abritent une importante biodiversité et absorbent 12 % de nos émissions de gaz à effet de serre, enfin pour quantité d'autres raisons écologiques et économiques, par exemple l'exploitation du bois d'œuvre. Or nul d'entre vous n'ignore à quel point elles sont menacées par le changement climatique. Pour assurer leur adaptation à celui-ci, nous devons revoir notre façon de faire, ainsi que les dispositions ...
Je soutiens l'amendement de notre collègue Sas. Rappelons un chiffre qu'elle n'a pas donné mais qui me semble important pour la compréhension des enjeux : 3,5 % des ménages détiennent la moitié des logements en location en France. Ces gens-là ont réellement les moyens de financer les rénovations. À Marseille, nous les connaissons ceux qui possèdent de multiples logements sans réaliser de travaux, laissant les locataires vivre dans des conditions indignes à l'intérieur de passoires thermiques. La rénovation thermique est un enjeu d'une telle importance qu'il est nécessaire de sévir et de nous emparer de dispositifs comme celui proposé par notre collègue.
Si, il y a un désengagement global, depuis des années.
Et si vous nous dites que cela figure déjà dans la feuille de route du Gouvernement et que vous ne le votez pas, cela signifie que vous êtes contre cette feuille de route.
Monsieur le rapporteur spécial, notre débat est de qualité, il ne sert à rien d'essayer de polémiquer et d'évoquer systématiquement le Rassemblement national. Ce n'est vraiment pas utile.
Monsieur le rapporteur spécial, vous confondez les deux amendements et les fonds qu'ils visent à créer. Le premier est un fonds qui a pour objectif de pallier les dysfonctionnements actuels du marché de l'énergie. Le second est un fonds d'investissement pour la rénovation et la sobriété. Nous avons besoin de sobriété pour faire face tant à la crise énergétique qu'à la crise écologique. En tant que membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), j'ai participé à l'audition des représentants de la filière de la rénovation des bâtiments. Tous, industriels et chercheurs, nous ont dit que pour réellement agir, ...
Je rappellerai simplement – je vous ai déjà interrogée sur ce point en commission – que 70 % des dépenses culturelles émanent des collectivités territoriales. Quand celles-ci sont confrontées à une hausse de leurs dépenses énergétiques, comme c'est le cas aujourd'hui – pour la ville de Marseille, elles ont presque doublé en 2022 –, mécaniquement, c'est le budget de la culture qui trinque. Il faut en prendre conscience. J'entends qu'il existe beaucoup de dispositifs, mais le refus du Gouvernement de compenser la hausse des prix de l'énergie, s'ajoutant au désengagement de l'État, depuis des années, vis-à-vis des collectivités territoriales …
Au final, c'est la culture qui trinque et c'est grave, car elle est essentielle à l'émancipation de toutes et tous et à la cohésion de l'ensemble du territoire.
Je peux effectivement me féliciter quand le Gouvernement va dans le bon sens. En l'occurrence, même si j'ai moins bien suivi ce qui a été dit sur le théâtre que sur l'université et la recherche, je me félicite que le budget soit enfin abondé pour compenser les hausses des prix de l'énergie. Puisqu'il est question du théâtre Strapontin, je veux en profiter pour dire un mot au sujet de la création théâtrale à Marseille, qui présente quelques spécificités. Les nombreux petits théâtres privés que compte la ville accomplissent un véritable travail d'intérêt général qui mériterait que l'on trouve le moyen de les aider, même s'il ne s'agit pas de ...
Nous souhaitons revenir sur l'absence de statut des artistes-auteurs. Commandé par le ministre de la culture en 2019, le rapport Racine était très attendu par les artistes-auteurs. Si vous avez repris certaines de ses recommandations, beaucoup de celles que nous considérons comme essentielles, telles l'organisation rapide d'élections professionnelles ou la définition d'un contrat de commande prenant en compte le travail de création, sont restées lettre morte. Dans une tribune publiée en avril 2021, des artistes écrivaient d'ailleurs : « Comme un mauvais roman qui nous tombe des mains, comme une série qu'on abandonne à force de banalités, de répétitions et ...
Madame la ministre, à vous entendre, tout se passe bien grâce à tout ce que vous faites, type de réponse habituel dans vos rangs. Or, quand on interroge les acteurs concernés, on constate qu'ils se trouvent dans des situations difficiles. C'est le cas pour les artistes-auteurs mais aussi pour beaucoup d'autres professions. Citons le cas des photographes pris entre deux statuts qui sont confrontés à des problèmes avec l'Urssaf quand ils travaillent en tant que pigistes. Les acteurs, les syndicalistes… disent que les conditions sont de plus en plus difficiles alors que selon vous, « tout va très bien, madame la marquise ». On a vraiment l'impression que vous ne ...
Il vise à développer l'enseignement artistique, essentiel selon nous pour l'émancipation de toutes et tous mais aussi pour la cohésion de notre société. Il n'y a pas d'art sans artistes, et il n'y a pas d'artistes sans formation. Nous proposons l'exonération des frais d'inscription des étudiants boursiers dans les écoles supérieures d'art territoriales. L'égalité de traitement entre tous les étudiants de l'enseignement supérieur public n'est en effet pas assurée, puisque les dispositifs de remboursement dont bénéficient les étudiants boursiers des universités et des établissements nationaux ne s'appliquent pas aux étudiants des écoles supérieures d'art ...
Cet amendement de repli vise à augmenter la subvention pour charges de service public versée au musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée – le Mucem – pour couvrir la hausse des dépenses énergétiques. Le Mucem est l'un des rares musées nationaux établi hors de la région parisienne. En tant que Marseillais, je peux témoigner du fait qu'il joue un rôle moteur dans une ville où la culture a longtemps été sous-dotée. Le projet de loi de finances pour 2023 augmente de 689 000 euros la subvention pour charges de service public apportée par l'État au Mucem pour l'aider à faire face à la hausse des prix, en particulier de l'énergie. Mais le ...
L'effort que nous vous demandons est à peine supérieur et se trouve bien calibré par rapport à la hausse des dépenses énergétiques. Nous l'avons dit en commission : nous préférons qu'un fonds dote l'ensemble des établissements. À défaut, c'est la sobriété sur la culture – ou plus justement sur l'accès à la culture – qui s'ajoutera à la sobriété énergétique !
En réalité, faute de moyens budgétaires, on finira par faire des économies sur les expositions. Voilà ce qui va se passer ! Vous ne voulez pas abonder le budget à titre prévisionnel et c'est l'accès à la culture que vous pénalisez.
Je viens de Marseille, où les propriétaires ont du mal à rénover les logements – et je ne parle pas seulement de la rénovation thermique, car vous savez que de nombreux logements sont insalubres. Nous avons besoin d'une véritable politique publique : à ce titre, notre débat est important. Je rappelle aussi qu'il existe un Office parlementaire des choix scientifiques et techniques (OPECST), dont je suis membre et dont je vous parle fréquemment. Nous avons auditionné récemment l'ensemble des professionnels de la filière. Que nous disent-ils ? La Fédération française du bâtiment (FFB) nous explique qu'il n'y a pas de problèmes de main-d'œuvre, que les jeunes ...
et on a souvent un autre projet immobilier. Il faut vraiment penser la rénovation de façon globale avec la volonté politique d'un financement global. C'est pour cela qu'on avait besoin d'un amendement à 7 milliards et qu'il faut aussi rénover MaPrimeRénov'. Il faut une volonté politique très forte. Pour les responsables de la FFB, il y a un second point important : c'est à l'État de prendre ses responsabilités. Si l'on veut que la filière se développe, si l'on veut que des jeunes s'inscrivent dans les lycées professionnels et qu'ils travaillent ensuite dans le secteur, il faut que les politiques publiques favorisent le bâtiment.
Il y a une solution simple : commencer par rénover toutes les écoles, toutes les universités, et vous verrez que la filière se construira !
Si on ne fait pas ce travail de construction d'une filière et que l'on ne démontre pas sa volonté politique, nous savons ce qui nous attend avec le changement climatique : des températures qui auront augmenté de 3 degrés en 2100. Vous ne pouvez pas ne pas agir ; vous devez nous entendre et nous écouter. Aujourd'hui, ça ne fonctionne pas, ce n'est pas suffisant : nous vous proposons seulement d'aller plus loin.
Monsieur le ministre délégué, puisque vous voulez prendre de la hauteur et mettre les choses en perspective, j'ai auditionné cette semaine un scientifique qui m'a expliqué que, selon les études les plus récentes, en 2100, le changement climatique sera responsable de la disparition de 80 % des espèces. Pour ceux qui ne le savent pas, la sixième extinction, qui est déjà en cours, est beaucoup plus rapide que celle qui a prévalu du temps des dinosaures : nous vivons une époque terrible, dramatique ! Je suis obligé de vous le rappeler parce qu'on a un peu l'impression que vous n'en avez pas conscience. La lutte contre le changement climatique est donc la mère de ...
Il est donc clair que la solution passe par le ferroviaire. On vous demande juste 3 milliards, alors que 18 milliards sont investis chaque année dans les autoroutes ; 3 milliards supplémentaires pour développer le ferroviaire : ce n'est tout de même pas énorme, par rapport à ce qui est investi dans le réseau routier ! Le fait que l'État se désengage à tous les points de vue est criminel, vraiment, au vu des enjeux. Bien sûr, la SNCF a développé le ferroviaire en France, mais c'est insuffisant, et nos collègues allemands, par exemple, fournissent en ce moment des efforts beaucoup plus importants en la matière. De la même manière que l'outil industriel a été ...
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Nous sommes plutôt favorables à cet amendement, car il est important de valoriser les langues régionales. Néanmoins, il est problématique que ces crédits ne soient pas pris au bon endroit. Nous choisirons donc de nous abstenir, mais si le gage était levé ou si les crédits étaient pris ailleurs, nous pourrions voter favorablement en séance.
La question climatique est centrale pour notre avenir, comme en témoignent encore les canicules, sécheresses et incendies de cet été. Or son traitement médiatique n'est pas à la hauteur, ce que montre par exemple le peu d'écho donné au dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Sans doute n'est-il pas paru au bon moment, et nous ne faisons pas ici le procès des médias, qui parlent parfois du climat. Il nous semble donc nécessaire, via cet amendement d'appel, de mieux travailler sur cette question et que l'Arcom soit garante de l'exemplarité, tant au plan quantitatif que qualitatif, dans la mesure où les scientifiques ...
Nous devons certes examiner le projet de la BnF, mais il est surprenant de vouloir diminuer la précarité en passant de CDI à des CDD étudiants.