Les amendements de Marie Pochon pour ce dossier
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Si nous voulons atteindre la souveraineté alimentaire, nous devons renforcer l'autonomie de notre système agricole, afin de pouvoir faire face au mieux aux chocs et aux crises. Cela nécessite de nous diriger vers des systèmes moins dépendants d'intrants de synthèse, qui, en plus d'avoir des effets collatéraux coûteux pour la société, sont large...
Vous vous êtes opposés à la liberté pédagogique dans l'enseignement, monsieur le ministre. Pourtant, selon les régions, entre 40 et 50 % des projets d'installations le sont en agriculture biologique, grande absente de votre projet de loi. Les objectifs de surface agricole utile en bio ayant malheureusement été supprimés du code rural et de la p...
Le renouvellement des générations impose non seulement d'augmenter le nombre d'apprenants dans les formations de l'enseignement agricole, mais également d'améliorer la reconnaissance du travail des femmes dans l'agriculture et de renforcer l'attractivité de tous les métiers agricoles pour celles-ci. Le monde agricole demeure largement masculin,…
…une tendance qui ne va pas en s'arrangeant : alors qu'on comptait 39 % de femmes dans l'agriculture en 1982, elles ne sont plus que 27 % aujourd'hui. Veiller à lutter contre les inégalités femme-homme dans la formation agricole, c'est très concret – je le dis en tant que fille d'une cheffe d'exploitation à qui, toute sa vie, on a demandé où é...
Il propose de remplacer les termes « de la diversité des systèmes de production agricole » par « des systèmes de production agroécologiques ».
En agriculture comme dans d'autres secteurs, tous les systèmes ne se valent pas. S'agissant de politique énergétique, par exemple, on ne vante pas la diversité des systèmes ; on fait un choix, on oriente, on planifie la sortie des modes de production fossiles, dont l'impact environnemental est délétère, au profit de modes de production vertueux...
…et de préserver ainsi notre capacité de production sur le long terme. Ce doit donc être la priorité de la politique de formation agricole.
Je compléterai l'excellente défense de ma collègue Mathilde Hignet. Si un sujet fait consensus sur nos bancs, c'est bien celui de l'agriculture de proximité et des circuits courts. Or, pour avoir accès à des aliments produits localement, il est nécessaire d'entamer une véritable déspécialisation des territoires, afin de diversifier les producti...
Ce modèle hyperspécialisé et industriel vers lequel notre agriculture a été orientée depuis plusieurs décennies n'est pas tenable. Quand certaines régions, et leurs habitants, dépérissent sous le trop-plein d'azote, d'autres en manquent. En outre, la diversification de la production, sa valorisation et l'autonomie de gestion permettent d'améli...
Je viens aussi en appui aux propos de notre collègue Echaniz. Le groupe Écologiste – NUPES n'a pas retiré ses amendements et vous avez donné des avis défavorables. Si vous estimez que l'amendement de notre collègue de la majorité a toute sa place dans cet alinéa, le sujet du pastoralisme l'a aussi. Par ailleurs, vous nous dites que vous êtes ...
…portant sur le maillage des abattoirs paysans, alors qu'elle l'avait réécrit et déplacé à l'article 1er , conformément à ce que vous lui aviez demandé en commission. Un peu de cohérence ! Il faut respecter le travail des parlementaires, quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent.
Il s'agit d'un amendement identique visant à supprimer l'alinéa 11. Sa rédaction actuelle est trop vague et ne fournit aucun garde-fou. Les Écologistes soutiennent une recherche publique dédiée à l'intérêt général et non pas une recherche sous-financée qui prendrait le risque d'être soumise aux intérêts lucratifs du secteur privé. Pourquoi pas...
Selon les régions, entre 30 et 50 % des exploitants qui s'installent souhaitent s'investir dans l'agriculture biologique. Ce chiffre nous donne une première idée des besoins de formation dans ce secteur. Si on y ajoute la nécessité d'opérer une transition agroécologique, il faut révolutionner la formation. L'agriculture biologique doit devenir ...
…compte tenu de tout ce qu'ils nous apportent, pour protéger le vivant et la santé publique ou encore économiser l'argent public.
Comme celui que vient de présenter M. Lamirault, il tend à ajouter le pluralisme à la liste des critères de l'accueil à l'installation, en cohérence avec l'article 10. En effet, les profils des candidats à l'installation agricole ont largement évolué : parmi eux, on compte désormais plus de femmes, de personnes plus âgées et de personnes au par...
Je serai brève, mais il s'agit d'un enjeu primordial : celui de la santé des sols, notamment dans le contexte de la transmission d'une ferme. On estime qu'environ deux tiers des sols de l'Union européenne sont dégradés, ce qui constitue une menace fondamentale pour notre souveraineté alimentaire. Il est indispensable de connaître l'état des sol...
Dans l'article 1er , il y a plusieurs grands absents, notamment la question du foncier. La concentration et l'accaparement des terres, voilà des chantiers auxquels s'atteler de toute urgence. Sinon, comment avec sérieux et honnêteté répondre aux questions soulevées par le renouvellement des générations et permettre l'installation de nouveaux ag...
Je compléterai la très bonne présentation de ces sous-amendements identiques par M. Jumel. Ils visent à créer un observatoire national de l'installation et de la transmission dans le but de documenter, d'évaluer et d'adapter au mieux la politique d'installation et de transmission en agriculture. Celle-ci, cruciale, doit s'appuyer sur des donnée...
Ce sous-amendement, simple et de bon sens, vise à préciser que l'objectif de nos politiques agricoles doit être la réponse aux besoins des consommations nationales. C'est ce qu'induit la définition de la souveraineté alimentaire reconnue sur le plan international. Nourrir nos concitoyens doit être le premier objectif de notre agriculture : c'es...
Il vise à préciser que le rapport remis au Parlement doit également porter sur le renouvellement des générations, afin de mesurer la progression de la France en la matière. C'est capital : si le texte, en plus de ne fixer aucun véritable objectif en matière d'installation agricole, ne prévoit aucun moyen de mesurer les progrès effectués en ce s...