Les amendements de Marie Pochon pour ce dossier
168 interventions trouvées.
Il vise à corriger la mention actuelle qui traduit votre conservatisme forcené et déconnecté de la réalité. Les agriculteurs ont toujours fait évoluer leurs systèmes de production pour les adapter aux conditions environnementales et aux attentes de la population. Contrairement à l'image que vous présentez d'eux, de très nombreux agriculteurs in...
Ce sous-amendement vise à supprimer le caractère purement économique de cet alinéa. Celui-ci promeut une agriculture mondialisée qui ne rémunère pas les agriculteurs, et dégrade notre environnement et notre santé. La résilience des filières vaut mieux que la productivité à tout prix.
Ce sous-amendement vise à supprimer la mention du « contexte de compétition internationale ». Entendons-nous bien : c'est le Gouvernement qui choisit de soumettre nos agriculteurs à la jungle de la concurrence internationale et de les mettre sous pression pour qu'ils s'alignent sur les prix du poulet brésilien ou de l'agneau néo-zélandais, tout...
L'éloignement de certaines exploitations bovines et ovines des structures d'abattage fragilise un modèle économique fondé sur les circuits alimentaires de proximité. Pour atteindre un site où l'espèce concernée peut être prise en charge, il faut parfois plus d'une heure et demie ; dans le Nord et l'Est, où cet éloignement est le plus grand, la ...
J'appelle votre attention sur ce sous-amendement, qui me tient particulièrement à cœur, de même qu'à nombre d'entre vous, puisqu'il a été adopté en commission. Il vise à garantir le maintien et le développement de l'agropastoralisme. Nous devons nous battre pour ce mode d'élevage vertueux, pratique agroécologique qui favorise la biodiversité, e...
S'il est juste de viser une meilleure maîtrise de nos importations et exportations, il n'y a pas de sens à rechercher l'amélioration de notre capacité exportatrice pour elle-même. Nos politiques publiques doivent permettre de nourrir la population sans pénaliser la capacité des autres États à nourrir la leur. Cette politique de prédation des m...
Il me sera difficile d'être à la hauteur du président Chassaigne pour défendre ce sous-amendement, qui tend à remplacer les mots « en améliorant la capacité exportatrice » par les mots « en maîtrisant les dépendances aux exportations ». La question posée est celle de la direction que nous donnons à notre modèle agricole. Soit nous bâtissons un...
Il vise à préciser qu'il est nécessaire de réduire la dépendance aux importations d'engrais, de pesticides, d'alimentation animale et d'énergie. En effet, la souveraineté alimentaire ne pourra être atteinte sans une réduction des importations de ces intrants. Nous apprenons que les importations d'engrais en provenance de Russie ont augmenté de...
Il vise à substituer aux mots « et de ses engagements internationaux » les mots « et dans le respect de ses engagements internationaux sur les droits humains et l'environnement ». La formulation actuelle, malheureuse, peut faire croire que seuls les accords de libre-échange sont concernés. Nous souhaitons donc préciser que les engagements inter...
Il vise à introduire dans la politique alimentaire le concept de choix, inhérent à la notion de souveraineté alimentaire. Vous avez, madame la rapporteure, formulé en commission un avis défavorable ; sans doute n'avez-vous pas bien compris ce qu'implique la notion d'alimentation choisie, c'est pourquoi je me permets d'y revenir. En effet, vous...
Faire simple plutôt que compliqué : c'est ainsi que je résumerais ce sous-amendement, qui vise à remplacer la mention des « technologies et filières de production de fertilisants agricoles sur le sol national pour limiter la dépendance aux importations en engrais » par celle de « l'agroécologie ». Cela aurait déjà le mérite d'alléger grandement...
Ma collègue Lisa Belluco l'a souligné en discussion générale : la seule chose qui vous intéresse, c'est une agriculture toujours plus industrielle, robotisée, numérisée et bien sûr génétique. Avec cet amendement, vous voudriez faire croire à nos concitoyens qu'il ne sera pas nécessaire de changer quoi que ce soit parce que la technologie va nou...
Au terme de l'expérience un peu déroutante qu'ont constituée les débats relatifs à la souveraineté alimentaire, on constate qu'à l'évidence un mot peut avoir des sens variés, voire contraires – même lorsqu'il existe une définition reconnue au niveau international, mais passons. Ce sous-amendement vise à préciser les sous-objectifs de la transi...
Ce sous-amendement est défendu, mais j'aimerais en profiter pour répondre à M. le ministre qui a fait part de ses doutes concernant les solutions agroécologiques. Je tiens à préciser que celles-ci sont très nombreuses : le non-travail du sol, les engrais verts, la couverture des sols, l'agriculture biologique, les espèces locales et adaptées, l...
La souveraineté alimentaire que prétend consacrer cette loi ne sera qu'un vain mot si elle ne prend pas en compte d'abord la préservation de nos terres agricoles. Aucun élu ne peut prétendre défendre ni l'environnement, ni nos agriculteurs, ni la souveraineté alimentaire s'il ne fait rien pour protéger les terres agricoles. Pourtant, la droite ...
C'est un sous-amendement qui va dans le même sens que ceux de mes collègues – vous noterez au passage qu'il est composé des numéros des départements de la Marne et des Alpes-Maritimes, ce sera un bon moyen mnémotechnique pour s'en souvenir lors du vote. La réécriture générale de l'article 1
J'appelle à nouveau votre attention, chers collègues, car l'amendement n° 5105 est tout aussi important que mon amendement précédent. Outre la suppression de l'objectif de surfaces en bio, actuellement inscrit dans le code rural, a aussi été supprimé, y compris dans cette nouvelle réécriture, l'objectif de développement des surfaces en légumine...
Il vise à ajouter parmi les finalités de la politique en faveur de l'agriculture et de l'alimentation le respect du principe de souveraineté des pays tiers. Hier, nous avons entendu des interventions qui prouvent que certains de nos collègues sont totalement déconnectés. C'est ainsi que M. Sitzenstuhl nous a expliqué qu'il fallait bien produire...
…seriez-vous d'accord demain pour accueillir dix fois, voire cent fois plus de migrants qu'à l'heure actuelle en Europe ? Quand vous défendez le subventionnement de productions européennes allant inonder les marchés des pays du Sud, votre contribution à leur souveraineté alimentaire est de zéro.
De plus, vous déstabilisez les marchés locaux, vous empêchez les producteurs locaux de vivre et vous alimentez la faim, la guerre et les migrations.