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Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier

124 interventions trouvées.

Ce sous-amendement s'est retrouvé séparé des sous-amendements similaires déjà défendus par mes collègues. Il porte sur la concurrence déloyale, qui pénalise nos produits nationaux. Il a pour objectif de nous prémunir du fameux dumping social et environnemental. Depuis plusieurs années, nous plaidons précisément en faveur d'un protectionnisme so...

Il a trait aux fameux paiements pour services environnementaux (PSE). Nous dépensons au bas mot, chaque année, 370 millions d'euros afin de remédier aux externalités négatives des pesticides, notamment pour traiter les masses d'eau et les marées vertes, dont j'ai déjà parlé. Élargir les PSE et augmenter leur montant, en particulier sur les site...

Il vise à améliorer le partage de l'accès à l'eau d'irrigation, afin de favoriser l'installation massive de nouveaux agriculteurs et d'atteindre nos objectifs de souveraineté alimentaire. En effet, la révision de la répartition des droits de prélèvement est fondée sur des références historiques de volume souvent obsolètes et inadaptées aux nouv...

Il vise à réduire l'exportation indirecte de notre eau. Malgré le stress hydrique qui affecte déjà nos territoires et qui va en s'aggravant, la France continue d'exporter son eau à travers l'exportation massive de produits agricoles fortement dépendants de l'irrigation. C'est particulièrement vrai s'agissant de la filière du maïs grain irrigué,...

Il vise à garantir le respect du pluralisme dans les instances de gouvernance agricoles et alimentaires, ainsi que la participation de la société civile aux politiques publiques concourant à la souveraineté alimentaire de la France. Il a été proposé par le collectif Nourrir. Cette question est importante, car en matière de souveraineté aliment...

Je saisis l'occasion de ce nouvel amendement de réécriture pour terminer mon propos sur le foncier. Dans certaines régions, le foncier peut monter jusqu'au prix exorbitant de 20 000 euros à l'hectare : c'est une barrière infranchissable à l'installation. Les sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer), qui sont au service d...

Ces amendements de réécriture globale sont simplement la conséquence de la stratégie du Gouvernement et des rapporteurs, qui semblent favorables à un amendement de réécriture de l'article. Manon Meunier a rappelé l'importance de l'installation de nombreux agriculteurs. Il faut donc aborder la question préalable de la formation. L'étude d'impac...

Quels moyens nous donnons-nous ? Nous espérons avoir des réponses. Pour que l'agriculture de demain soit intensive en main-d'œuvre et respectueuse de l'environnement, il faut viser davantage que le simple remplacement des générations et passer à 30 000 apprenants par an. Il faut aussi les former différemment, avec plus de contenus agroécologiqu...

Vous nous faites toujours le coup de l'Afrique, mais le libre-échange, c'est surtout du commerce avec des pays comme le Brésil ou la Nouvelle-Zélande, qui viennent concurrencer nos agriculteurs. Nous n'avons jamais dit que nous ne voulions pas être solidaires et exporter – quand c'est possible – vers des pays africains qui en ont besoin. Néanm...

En outre, les produits phytosanitaires menacent la santé des agriculteurs et de la population, le coût de la dépollution et des frais de santé étant considérable.

Effectivement, deux visions de l'agriculture s'affrontent. La réécriture générale de l'article par l'amendement n° 3952 de M. Henri Alfandari scelle cette différence. La coalition du Gouvernement, des droites et du président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), qui est également président du groupe Avril, ne...

Je souhaite aussi revenir sur l'idée selon laquelle la souveraineté alimentaire devrait reposer sur un modèle productiviste intensif. Selon les collègues Dive et Le Fur, nous serions décroissants ; mais les décroissants, c'est vous. Le modèle que vous défendez a fait baisser drastiquement le nombre d'agriculteurs, jusqu'à un niveau critique.

Le modèle que vous défendez entraîne la décroissance des revenus des paysans, qui vivent, pour la majorité d'entre eux, avec 300 ou 400 euros par mois. Le modèle que vous défendez diminue notre autosuffisance sur un certain nombre de produits essentiels, comme les fruits et les légumes. Tout ce que vous dites est faux. Les plus compétents, ceux...

Je vous l'accorde, monsieur Dive, cela ne fait pas de mal de se lancer des roses lorsqu'on parle d'horticulture. Discuter de rotations longues, de changer les façons culturales, de se passer des pesticides pour faire de l'agroécologie, cela implique des compétences agronomiques pointues, que nous promouvons. Vous prétendez, au contraire, être l...

Cet amendement vise à poser un objectif de transition de l'élevage – beaucoup en parlent, mais peu étudient les chiffres de manière précise. L'élevage industriel tel qu'il est pratiqué aujourd'hui conduit à la disparition des petits élevages familiaux : 30 % des élevages français ont disparu entre 2010 et 2020, ce qui représente – excusez du pe...

Votre prétendue grande loi agricole du quinquennat était attendue depuis près de deux ans, tant et si bien qu'en début d'année, les agriculteurs se sont mobilisés massivement pour revendiquer leur droit à vivre dignement de leur travail. Connaissant l'urgence d'agir pour fixer un cap clair et protecteur, notre cœur balance entre le rejet de ce ...

Je réitère solennellement cette demande, car la réorientation des fonds européens constitue un levier majeur pour soutenir l'installation des nouveaux agriculteurs, le revenu agricole et la transition agroécologique. Nous avons présenté un contre-projet de trente pages, construit avec et pour les paysans.

Nous aurions donc pu défendre pendant plusieurs semaines notre vision d'une loi d'orientation agricole à la hauteur des enjeux et présenter nos mesures en faveur du revenu agricole, de la lutte contre la concurrence déloyale ,

de l'installation de centaines de milliers d'agriculteurs, de l'autonomie des fermes et de l'accompagnement vers la sortie des pesticides chimiques.

Hélas, vous avez choisi de présenter un texte rabougri, à rebours des revendications du monde agricole et des défis de notre siècle.