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Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier

124 interventions trouvées.

Soit il n'est pas clair, soit vous l'avez mal compris – en tout état de cause, notre communication est mauvaise, madame Bonnet. Par ailleurs, dire que les agriculteurs ne peuvent se passer de produits phytosanitaires, c'est faire insulte aux 50 000 exploitants installés en agriculture biologique, qui y parviennent très bien.

Certains sont présents dans les tribunes : vous pourrez les rencontrer après la séance. Si j'ignore des impasses que provoquerait l'abandon des produits phytosanitaires, je vous prierai de me les faire connaître ; dans l'attente de vos précisions, je reste convaincu qu'à peu près toutes les cultures peuvent être biologiques. Quant à la nature ...

Lorsque nous nous sommes quittés avant le déjeuner, nous discutions du nombre de personnes à former aux métiers de l'agriculture pour garantir le renouvellement des générations. L'amendement n° 1379 du groupe LFI – NUPES fixait un objectif de 30 000 nouveaux étudiants par an. Cet amendement de repli n° 1380 restreint ce chiffre à 20 000 personn...

Ce n'est pas mon avis et ce n'est pas non plus celui des syndicats de personnels de l'enseignement agricole public. De nombreux postes d'enseignant n'ont pas été renouvelés depuis sept ans. Les moyens alloués ne sont pas suffisants puisqu'ils ont été réduits.

L'amendement tend à ce que l'État pourvoie aux emplois de l'ensemble des personnels nécessaires – je reprends votre terme – au fonctionnement d'un système d'enseignement agricole qui, en 2030, devra former 30 % d'apprenants en plus qu'en 2022. On serait en droit d'attendre que, pour réaliser ce vœu pieux, des classes soient ouvertes en nombre s...

Sur la précédente série d'amendements, vous nous reprochiez la trop grande précision des objectifs chiffrés que nous proposions de fixer. Il en ira de même pour celle-ci, concernant les ETP. Je vous rappelle notre discussion en commission : j'ai évoqué des chiffres – 277 ETP de rattrapage, 684 à créer – et vous m'avez répondu qu'ils étaient tro...

et qui savent se passer de produits chimiques. Quant à M. Grégoire de Fournas, il nous débite des sornettes depuis des heures. Il qualifie le Nodu d'indicateur militant.

Il s'appelle « au doigt mouillé » ! Le Nodu est validé par des scientifiques de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae).

Il prend en compte des doses de substances actives à l'hectare. La dose unité permet de comparer ce qui est comparable plutôt que de faire la chose au doigt mouillé ou, pire, d'aller vers un HRI 1 avec des coefficients multiplicateurs tirés de votre chapeau – une fois huit, une fois seize – sans relation avec la toxicité des produits.

Nous discutons depuis quelques jours d'un projet de loi qui consacre la réduction du nombre d'agriculteurs. La trajectoire est ancienne, mais vous la faites perdurer. On se paye de mots pour faire croire le contraire mais, de fait, l'article 2 sonne comme l'aveu d'une arnaque intellectuelle et politique. Il ne prévoit – si on l'examine attenti...

Alors qu'ils aimeraient céder leurs exploitations dans de bonnes conditions et trouver des jeunes motivés et formés pour les reprendre qui, avant de s'engager dans cette carrière, aimeraient pouvoir compter sur des revenus décents, le texte n'aborde aucune de ces questions. J'y insiste : l'article 2 est emblématique de l'absence de volonté de r...

Je regrette que nous n'ayons pas une discussion plus approfondie sur ces deux amendements. Encore une fois, sur 1 euro d'alimentation dans notre assiette, 8 centimes reviennent au producteur.

Certes, mais c'est l'occasion de parler de la valeur ajoutée volée au producteur. Votre esprit est sans doute assez ouvert pour que nous puissions aborder cette question, même si l'amendement ne porte pas à strictement parler sur les missions de l'enseignement agricole.

Même si je sais que vous ne voulez pas aborder le sujet central du revenu des agriculteurs dans ce projet de loi d'orientation agricole, la question de la valeur ajoutée captée par d'autres acteurs mériterait sans doute d'être évoquée au cours d'un enseignement dans les cursus agricoles, comme le proposent nos collègues.

On ne peut pas dire que les organisations professionnelles ne soient pas déjà bien représentées dans la formation. Nous ne sommes donc pas favorables à augmenter encore leur poids. L'émancipation doit demeurer la boussole de l'enseignement, par différence avec ce que vous nous présentez : l'employabilité future des élèves qui participent à ces ...

Je ne suis pas sûr que l'agroécologie fasse partie intégrante des pratiques, monsieur le ministre. Tout à l'heure, notre collègue Lavergne a donné un exemple très intéressant, celui de son copain vigneron qui ne gagne pas d'argent avec sa production de vin bio, mais en gagne à peine plus avec le conventionnel. Notre collègue Potier a relevé qu...

Il s'agit du premier d'une série d'amendements qui posent des objectifs chiffrés. Vous prévoyez d'augmenter de 30 % le nombre de personnes s'installant, sans toutefois inscrire d'objectif chiffré dans la loi. Par cet amendement, nous proposons de former 30 000 personnes par an – nous aurons sans doute l'occasion de reparler des chiffres, puisq...

J'espère donc que vous nous expliquerez enfin, après cette attente insoutenable, comment vous espérez atteindre cet objectif.

Permettez-moi de profiter de cet amendement pour revenir rapidement sur la recherche publique. Monsieur le ministre, vous vous êtes offusqué tout à l'heure lorsque nous avons dit que la recherche publique devait s'affranchir des financements privés. Ma collègue Manon Meunier l'a rappelé : les chercheurs ont besoin d'indépendance. Quand on sait...

Je présenterai également le sous-amendement. Contrairement à ce que vous avez indiqué, monsieur le ministre, les moyens nécessaires n'ont pas toujours été alloués à la formation. J'ai consulté les bleus budgétaires : dans l'enseignement agricole, on dénombre 50 ETP en moins en 2019, 60 ETP en moins en 2020, 80 ETP en moins en 2021. Au cours des...