Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier
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Il ne suffit pas d'emballer vos arguments de belles phrases et de sémantique bien rodée : il faut des faits. Monsieur le ministre, quelles politiques publiques votre gouvernement a-t-il instaurées depuis 2017 pour inverser la courbe ?
Sur celui de l'article 100 du règlement, pour la bonne tenue de nos débats. Monsieur le président, certains voulant accélérer, il était convenu que nous respections la règle « un pour, un contre », et que nous revenions à une forme de débat plus normale sur les sujets importants, afin que nous puissions échanger des arguments et développer une...
Je ne m'en éloigne pas. Il ne faut pas qu'ensuite on refuse le débat parce que certains ne voudraient pas passer leur samedi et leur dimanche dans l'hémicycle.
Cela me paraît fort de café. Nous sommes prêts à rester samedi et dimanche pour avoir un débat correct sur les sujets agricoles ; il ne faut pas se moquer du monde.
Il y a une solution toute simple au problème, monsieur Millienne : redonner du pouvoir d'achat aux Français, plutôt que de leur faire les poches et de leur faire payer tant et plus pour des biens essentiels, comme l'électricité, dont vous n'avez pas su réguler le prix !
Vous demandez des faits, des chiffres, des solutions. Je vous invite à lire le rapport de la Cour des comptes intitulé « Le soutien à l'agriculture biologique », publié en juin 2022, qui présente les bénéfices économiques du bio et explique combien la conversion est rentable.
Lisez donc le rapport de la Cour des comptes et rétablissez l'aide au maintien à l'agriculture biologique de 300 euros à l'hectare qui existait jusqu'en 2023 ! Nous pourrons alors développer une agriculture dont toutes les instances sérieuses – même financières comme la Cour des comptes – disent combien elle est bénéfique pour la communauté nat...
En matière d'installation, il faut aussi mener une politique différenciée, car toutes les productions ne se valent pas et ne doivent pas être traitées à la même enseigne. Certaines sont excédentaires. Ainsi, la production de sucre dépasse de 60 % la consommation, celle de blé tendre, de 90 %. Je pourrais vous citer encore bien d'autres exemples...
On ne trouve rien dans ce texte qui serait susceptible d'enrayer cette tendance. Aussi vous proposons-nous des mesures concrètes pour restaurer les équilibres.
Votre réponse est assez consternante, monsieur le rapporteur. Je vous fais part des gros problèmes qui existent dans certaines filières ; les agriculteurs se plaignent que l'on consomme des fruits et des légumes importés de l'autre bout de l'Europe ou du monde, ce qui les soumet à une concurrence déloyale ; je vous propose de mener une politiqu...
Par ailleurs, mener une politique de déspécialisation, ce n'est pas nouveau. Cela fait longtemps que les gouvernements successifs se sont engagés dans cette voie, en lançant notamment les projets alimentaires territoriaux (PAT), dont la vocation est, précisément, de retrouver une autonomie alimentaire par la déspécialisation. Continuer à pouss...
Depuis une semaine, vous nous donnez des leçons. Pourtant, vous, les néolibéraux, qui soutenez depuis plusieurs décennies, en partenariat avec la direction de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), la spécialisation de l'agriculture et sa mise en concurrence sur les marchés mondiaux, êtes responsables de la fonte...
Les chiffres sont têtus : le bilan du modèle que vous prônez, c'est la disparition des agriculteurs. La France en perd 8 000 chaque année. La disparition des éleveurs, c'est vous ! Le nombre d'éleveurs de porcs a été divisé par deux entre 2010 et 2020 ; entre 2000 et 2020, le nombre d'exploitations comportant un cheptel laitier a baissé de 42 ...
Nous sommes les seuls à vouloir remettre debout notre modèle agricole grâce à l'agriculture paysanne et à des politiques de planification et d'installations massives.
Personne ne nous avait demandé d'instaurer un bachelor. Vous avez vous-même plaidé notre cause : il existe déjà 176 licences professionnelles qui impliquent au moins un établissement d'enseignement technique agricole en partenariat avec un établissement public. La question de la reconnaissance posée par M. Benoit est pertinente. Il suffisait do...
Vous refusez donc de pourvoir au premier niveau qui est pourtant important et qui fournit les cohortes des étudiants en licence professionnelle. Et alors qu'il suffirait de reconnaître les licences pro en leur faisant signer une convention pour qu'elles comblent le trou dans la raquette que vous avez dénoncé vous-même, vous ne le faites pas. Fi...
Je conclus très rapidement : les familles dont les revenus correspondent au salaire médian devraient s'endetter à hauteur de quatre mois de salaire pour inscrire leur enfant dans une école dont les frais d'inscription s'élèvent, comme le rappelait Aurélie Trouvé, à 8 000 ou 10 000 euros.
Pour avoir moi-même reçu un enseignement agricole, je sais combien son excellence permet de trouver rapidement du travail. S'il développe de nombreuses compétences, à commencer par l'adaptabilité et la compréhension du système dans lequel on va travailler, son objectif ne doit pas être de pourvoir immédiatement le marché de l'emploi local, mais...
J'ai bien compris que le ministre se contenterait d'une réponse lapidaire, s'il en fait une. Il considère l'alinéa 13 comme englobant ; néanmoins, celui-ci n'inclut pas la présentation des risques liés à l'exposition aux pesticides, si peu intégrée aux parcours de formation que des associations doivent se saisir du sujet. Je pense par exemple à...
En définitive, la réponse du ministre n'était pas aussi lapidaire qu'annoncé. J'entends ses arguments et ceux-ci me fournissent l'occasion de préciser certaines choses. Au sujet du sous-amendement, je rappellerai que mon amendement vise moins à stigmatiser qui que ce soit qu'à protéger la santé des agriculteurs.