Les amendements de Andrée Taurinya pour ce dossier
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Encore une fois, les aménagements de peine ne sont pas des preuves de laxisme ! Il faudrait vraiment que vous y réfléchissiez. On disait tout à l'heure que les gens n'étaient pas prêts pour la justice restaurative, mais on a du boulot à faire avec vous : vous ne comprenez même pas ce qu'est un aménagement de peine ! Cela repose sur un droit fon...
On ne peut pas sortir de là apaisé. Forcément, la réinsertion sera compliquée. On vous l'a expliqué hier : le fait d'être incarcéré produit une rupture sociale, une rupture familiale, etc. Je le répète : les aménagements de peine ne sont pas du laxisme ! Cessez ces discours de comptoir, qui consistent à répéter des trucs sans aucun fondement, ...
J'espère que tous nos concitoyens qui nous suivent derrière leurs écrans – ou le feront en différé – ont bien vu la manière dont le groupe Renaissance flatte, à travers son rapporteur, le Rassemblement national, alors que celui-ci a montré toute la matinée combien il nie les droits et les libertés fondamentaux.
Monsieur le rapporteur Balanant, vous nous dites que ce n'est pas le moment d'agir, alors que la France a aujourd'hui été condamnée pour la énième fois par la CEDH. Si ce n'est pas maintenant qu'il faut agir, alors c'est quand ? Je vous rappelle quelques chiffres : le taux de surpopulation carcérale atteint 207 % à Rochefort, 211 % à Tulle, 20...
J'ai visité des prisons, comme celle de La Talaudière, signalée par le Conseil d'État lui-même, comme vous le savez. Monsieur le rapporteur Balanant, j'ai assisté à l'audition de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté que vous avez organisée – vous nous accusez de ne pas être sérieux mais vous voyez, j'ai assisté aux audition...
La Contrôleure ne nous a pas demandé de reporter les mesures ou d'organiser un débat ; au contraire, elle a souligné l'urgence d'agir. Nous le pouvons aujourd'hui, que ne le faisons-nous pas ?
Je reste dans mon rôle : je défends l'opposition de mon groupe à cet amendement. Une fois de plus, il révèle que le groupe Rassemblement national piétine le droit français.
Les victimes ne décident pas de la peine. Vous voulez revenir au Moyen Âge, au pilori, au lynchage ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Depuis hier, vous montrez à chaque occasion votre volonté de mener la chasse à l'enfant, la chasse à l'étranger, d'enfermer davantage ; vous piétinez la présomption d'innocence…
Non, elles n'ont pas le droit ! C'est au juge de décider, pas aux victimes ! C'est un retour au Moyen-Âge !
Il a rappelé notre droit, que le Rassemblement national piétine depuis le début de l'examen de ce texte. Les aménagements de peine sont très importants car ils permettent aux personnes condamnées de se réinsérer dans la société. Or le Rassemblement national se moque éperdument de la réinsertion,…
Je le redis, vos arguments s'appuient toujours sur un fait divers et sont exprimés sous le coup de l'émotion. Vous nous parlez de ce qu'attendent les Français.
Tout au long de l'examen de la Lopmi, nous nous sommes érigés contre les visioplaintes, la téléconsultation et le recours à des interprètes par visioconférence : nous sommes opposés à un monde orwellien et à tous les dispositifs de dématérialisation. C'est pourquoi nous voterons contre ces amendements. Je m'étonne de l'engouement soudain du Ra...
Nous l'avons encore constaté cet après-midi : les députés du Rassemblement national sont les seuls qui ont voté contre la proposition de loi visant à renforcer l'accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique.
Vous ne proposez rien, alors que nous demandons non plus un, mais deux milliards d'euros pour défendre les femmes victimes – nous nous sommes alignés sur les demandes des associations. Vous n'êtes jamais à l'écoute des femmes ,
En application de l'article 58, après le moment de tension que nous venons de vivre avec le groupe Rassemblement national, je demande une suspension de séance, madame la présidente.
Il concerne les interprètes judiciaires, au nombre de 7 500, dont je tiens à rappeler qu'ils éprouvent de grandes difficultés à se faire payer par le ministère de la justice. En 2021, les paiements ont été interrompus en août ; cette année encore, les interprètes attendaient d'être rémunérés pour leurs prestations. Cela explique peut-être pourq...
L'enjeu est fondamental : nous parlons de personnes gardées à vue ou de victimes – qui, de notre point de vue, ont besoin d'un contact humain. La traduction n'est pas un travail de robot, mais un travail humain de communication, qui repose sur le regard et la gestuelle et ne saurait donc passer par la télécommunication.
Nous voyons quelle frénésie s'empare du Rassemblement national dès qu'il s'agit d'enfermer des gens, en particulier des étrangers, et encore davantage des mineurs !
Comme l'a dit M. le garde des sceaux, ce projet de loi ne concerne pas les mineurs, mais vous y allez tout de même de votre couplet ! Vous avez tellement de haine…