Publié le 10 mai 2024 par : M. Taupiac, M. Jean-Louis Bricout, M. Colombani, M. Acquaviva, Mme Bassire, M. Castellani, M. Guy Bricout, Mme Descamps, M. Favennec-Bécot, Mme Froger, M. Lenormand, M. Mathiasin, M. Morel-À-L'Huissier, M. Naegelen, M. Pancher, M. Panifous, M. Saint-Huile, M. Warsmann.
À l’alinéa 7, substituer à la référence :
« l’article L. 511‑1 »
les mots :
« déclaration ou à enregistrement au titre de l’article L. 511‑2 ».
Aujourd'hui, les activités agricoles susceptibles de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains et pour l’environnement, relèvent de la législation des installations classées.
Ces activités sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d’autorisation, d’enregistrement ou de déclaration en fonction de l’importance des risques ou des inconvénients qui peuvent être engendrés :
Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) au titre des activités agricoles se chiffraient à 120 000 installations en 2020. Plus de la moitié des élevages français sont des ICPE. En l’état de la nomenclature des ICPE, ces installations relèvent essentiellement du régime de déclaration (90 %) et, dans une moindre mesure, des régimes d’enregistrement (8 %) et d’autorisation (2 %).
Les contraintes sur les ICPE agricoles ont été peu à peu allégées ces dernières années:
Les auteurs de cet amendement considèrent qu'il est légitime de soutenir l'élevage français en luttant contre la décapitalisation des cheptels bovin, ovin et caprin, et contre notre dépendance accrue aux importations de viande de porc et de volaille. Ils reconnaissent la nécessité de certaines simplification et soutiennent la réduction des délais d'installation pour certains types d'exploitations agricole de taille intermédiaire ou familiale.
Les installations soumises à autorisation sont extrêmement minoritaires, les plus à risque et susceptibles de nuire à l'environnement. Cet amendement vise donc à exclure les installations soumises à autorisation du bénéfice de l'article 15, qui restreint la durée des contentieux pour les élevages de bovins, de porcs, de lapins, de volailles et de gibiers à plumes, ainsi que pour les couvoirs et la pisciculture.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.