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Interventions sur "victime"

394 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

...s commémorations, or, les associations d'anciens combattants me rappellent régulièrement la difficulté qu'elles rencontrent pour trouver des jeunes prêts à participer à ces événements. De quelle manière cette augmentation du budget de la politique de mémoire permettra-t-elle de renforcer le lien avec les jeunes générations ? Vous avez annoncé l'élargissement de la reconnaissance de la qualité de victime d'acte de terrorisme avant 1982 et je vous en remercie. Cela concerne-t-il également les victimes civiles de la guerre d'Algérie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) bénéficient d'annuités et d'une prime à l'embarquement majorée, les textes en vigueur ne leur reconnaissent pas la qualité de combattants. Pourtant, pour paraphraser le commandant Ramius dans le film À la poursuite d'Octobre rouge, ils livrent une guerre sous la mer, une guerre sans bataille, une guerre qui n'a laissé aucun monument, rien que des victimes. En l'état, ils sont donc exclus du bénéfice du titre de reconnaissance de la nation (TRN) et de la carte du combattant. Or, au-delà des avantages pécuniaires que procure ce dispositif de reconnaissance et de réparation, il ouvre également droit au port de la médaille de reconnaissance de la nation, au privilège de recouvrir le cercueil d'un drap tricolore ainsi qu'au port de la Croix du combatt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...ours difficile d'accorder davantage de moyens dans le cadre d'un budget en diminution, celle-ci s'expliquant par la disparition des anciens combattants, mais il n'en reste pas moins que si nous maintenions le budget, nous disposerions de marges de manœuvre pour satisfaire de justes revendications. Enfin, je rappelle deux de nos demandes : l'élargissement du nombre de dossiers d'indemnisation des victimes des essais nucléaires en lien avec la loi du 20 septembre 2017 ; l'attribution des bénéfices de campagne dans le cadre de l'égalité des droits et l'extension du bénéfice de la campagne double aux fonctionnaires et assimilés. Vous m'excuserez de ne pas pouvoir rester pour écouter votre réponse – j'ai un autre engagement – mais je la lirai dans le compte rendu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

...lions et je sais que cela continuera. Une telle baisse s'explique avant tout par la déflation démographique du monde combattant mais pourquoi ne pas sanctuariser les crédits de cette mission ? Ne serait-il pas possible de flécher les crédits voués à disparaître, par exemple dans une action liée au renforcement du lien entre l'armée et la jeunesse ? Vous avez confirmé l'extension de la qualité de victime d'acte de terrorisme, ce dont je me félicite, car il était grand temps de mettre fin à cette différence de traitement dans l'accès aux PMI entre les victimes d'attentat selon que celui-ci a eu lieu avant ou après 1982. Cette mesure permettra aussi d'inclure les victimes de la prise d'otages de Loyada en 1976. Vous prévoyez un budget d'1 million pour 2023, mais à combien s'élève le nombre de bénéf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Vignon :

...es. Les dépenses spécifiques comprennent les frais médicaux ou celles liées aux études des pupilles de la nation. D'ailleurs, le statut de pupille de la nation n'est pas pris en compte dans le système d'attribution des bourses, ni pour la prise en charge des frais médicaux ou des consultations auprès d'un psychologue. L'ONACVG devra faire face de surcroît à la prise en charge de pupilles mineurs victimes de stress post-traumatique : enfants de policiers ou de fonctionnaires décédés dans l'exercice de leur fonction et, peut-être, enfants de soignants disparus au cours de la crise de la covid-19. Il convient donc de budgéter des crédits destinés aux pupilles afin de soutenir les ayants droit âgés, les jeunes anciens combattants et les victimes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

...famille, en raison des conditions de leur accueil sur le territoire français. Si cette loi ne mentionnait pas ceux qui, parmi les enfants des Harkis recensés comme pupilles de la nation, n'avaient jamais séjourné dans les camps d'accueil réservés aux Harkis, je m'aperçois à la lecture du PLF pour 2023 que ces derniers n'y sont pas plus considérés. Comment prétendre réparer l'ostracisme dont sont victimes les Harkis et leurs familles lorsque cette réparation est elle-même discriminatoire pour la plupart d'entre eux ? Si l'échelle des souffrances sur laquelle se fonde cette décision est très discutable, il est d'autant plus regrettable que ces enfants de Harkis ne soient pas concernés par cette indemnisation alors qu'ils comptent au nombre de ceux qui ont le plus souffert de leur abandon par la Fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

...s psychiques, ne serait-il pas envisageable d'alléger ce trop lourd processus en conditionnant l'ouverture des droits au seul diagnostic de la blessure effectué par le médecin du SSA ? Enfin, face à l'augmentation des besoins, le PLF pour 2023 prévoit 2,9 millions pour la création de deux nouvelles maisons Athos, ce qui représente cent prises en charge supplémentaires de militaires victimes de traumatismes psychologiques. Ces moyens demeurent très faibles pour couvrir l'ensemble des besoins, notamment face à l'intensification et à la dureté croissante des engagements récents de l'armée. Quelles structures et quels programmes seront-ils créés au sein du SSA pour accompagner les militaires de retour de mission et identifier les symptômes existants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton, présidente :

Avant de commencer cette première audition de la délégation aux droits des femmes de la XVIe législature, je souhaite rappeler que trois féminicides ont été perpétrés lundi dernier, portant à 61 le nombre de victimes depuis le début de l'année 2022. Je vous propose d'observer en leur mémoire quelques instants de recueillement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier Valente :

...menés à aborder. Vous pouvez d'ores et déjà compter sur tous les membres du groupe Renaissance pour vous accompagner dans ces combats, de la manière la plus transpartisane – car c'est ainsi que fonctionne cette délégation. Je souhaite revenir sur quelques points que vous avez soulevés, tout d'abord celui de la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales et celui de la protection des victimes. Nous aurons bien à la rentrée une évaluation et un suivi de la mise en place des mesures déjà prises. Je pense qu'il est important de faire un état des lieux de l'ensemble de ces dernières mais également des budgets votés et des formations dispensées aux professionnels – de santé, de justice et de police – afin que notre délégation ait le plus rapidement possible une vision précise de la situat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Grangier :

Nous sommes réunis ici pour travailler à la défense des droits et des libertés des femmes françaises. De même que nous avons observé une minute de silence en mémoire des victimes de féminicide, je tiens au préalable à rappeler quelques chiffres. On estime à 213 000 le nombre de femmes victimes de violences conjugales en 2019. Depuis le 1er janvier 2022, 61 femmes sont décédées, victimes de leur conjoint ou ex-conjoint. En moyenne, 100 000 femmes sont victimes de viol ou d'agression sexuelle, soit une hausse de 33 % en 2021 selon le ministère de l'intérieur. En 2014, un r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Ma première question porte sur les féminicides, les violences conjugales et, plus généralement, les violences intrafamiliales –dont les enfants sont les victimes collatérales. Vous avez évoqué les chiffres en matière de bracelets anti-rapprochement, qui sont liés à la loi du 28 décembre 2019 visant à agir contre les violences au sein de la famille, issue d'une proposition de loi de notre collègue Aurélien Pradié. Je souhaite que vous fassiez à ce sujet un point d'étape, sachant que de nombreux dysfonctionnements ont été répertoriés concernant ces dispos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Cécile Violland :

... de politique générale le 6 juillet dernier. Et en effet, de nombreux dispositifs ont été mis en place. Il faut saluer le travail accompli, mais ce sont les premiers pas. Il faut être encore plus réactif dans l'application de ces mesures. J'aimerais concentrer mon propos sur les aspects structurel et éducatif : comment renforcer la prévention ? Il est nécessaire de prendre en charge les enfants victimes de violences, puisqu'un enfant témoin de celles-ci éprouve les mêmes traumatismes que s'il avait subi les violences lui-même – d'où la nécessité de prendre en charge les fratries et la mère. Il est également impératif de s'attacher à la problématique de l'auteur de violences. Tant que cette question ne sera pas envisagée de manière radicale et concrète, le cercle vicieux se perpétuera à l'infini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

... du Gouvernement dans des affaires de violences sexistes et sexuelles, et j'espère que l'on trouvera en vous une alliée au sein du Gouvernement pour sortir des postures et des conversations d'homme à homme. Cela étant dit, je forme le vœu que nous travaillions de façon systématique avec les premières concernées. Mes questions concernent les violences sexistes et sexuelles. L'accompagnement des victimes est essentiel. La question de la place des agresseurs se pose aussi. Dans quelles proportions les CPCA sont-ils occupés et qu'est-ce que cela représente à l'échelle de l'ensemble des cas de violences sexistes et sexuelles ? De manière plus générale, il faudra s'interroger collectivement sur la réintégration dans la société que l'on envisage pour les agresseurs. Comment justifier l'écart entre l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Un combat quotidien est nécessaire. Forts de ce constat, nous sommes tous convaincus de l'importance de travailler avec les jeunes, pour préparer la société de demain, pour nos jeunes – avec une politique éducative en faveur de l'égalité – et auprès d'eux, car ils sont malheureusement souvent victimes ou victimes collatérales. Quelle est votre vision du partenariat étroit que vous souhaitez avec l'éducation nationale – et également peut-être avec les collectivités territoriales ? Nous travaillerons avec beaucoup de conviction sur ce sujet primordial et vous pouvez compter sur nous.