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... sécurité, la politique étrangère, la recherche, l'éducation ou la rencontre entre les sociétés civiles et la jeunesse. Nous aimerions vous entendre sur la nature de ces échanges. C'était aussi et surtout un message de solidarité et d'unité des Européens au moment où la guerre est de retour sur le continent. Nous en avons besoin, face à l'agression brutale, totale et massive de la Russie contre l'Ukraine. En dépit de quelques divergences et différences d'appréciation, l'unité et la solidarité se sont également retrouvées lors du Conseil des 20 et 21 octobre : unité énergétique au travers de la définition d'un nouvel indice de prix du gaz pour réduire les prix, unité et solidarité pour soutenir l'Ukraine à l'aide de mesures comme le lancement d'une mission européenne pour former ses soldats ou l'...
Je vous remercie d'avoir parlé de solidarité européenne, à l'heure où l'Union se trouve à la croisée des chemins. La guerre en Ukraine nous oblige à repenser les relations qui unissent l'Union européenne à son environnement immédiat. La politique de voisinage de l'Europe était depuis longtemps à l'arrêt, et la France ne comptait pas au nombre des pays les plus volontaristes dans ce domaine. Alors qu'elle redevient un enjeu majeur, le Président de la République a lancé, lors de la Conférence sur l'avenir de l'Europe, l'idée d'une...
..., qui a conduit à la déstabilisation totale de la bande sahélienne et de l'Afrique subsaharienne, et à ce que les mafias nigérianes viennent jusque dans nos cités déstabiliser un peu plus les données de la civilité ? De celles qui ont conduit à cette forme de naïveté et sans doute d'aveuglement qui a fait que, pendant huit ans, les institutions européennes n'ont pas réussi à empêcher la guerre en Ukraine alors qu'elles en avaient la possibilité ? Ce conflit n'aurait jamais dû avoir lieu. De cette période de profonde instabilité, et peut-être de guerre généralisée, que ressortira-t-il ? La circulation pendant vingt ans dans notre pays d'armes que nous aurons payées nous-mêmes ? N'êtes-vous pas interpellée par la description de la CPE, qui ressemble furieusement à l'Eurasie occidentale définie dan...
Nous nous félicitons de la tenue du sommet de Prague, qui a permis aux chefs d'État et de gouvernement de quarante-quatre pays européens de se rencontrer et d'échanger, tant les messages d'unité et de solidarité avec l'Ukraine sont importants. Les enjeux sont de taille mais il existe des risques. Le premier est celui de l'empilement des structures et de la duplication d'organismes existants, avec pour conséquence une illisibilité pour nos concitoyens. Comment pensez-vous le conjurer ? L'autre est l'absence de résultats, qui éloignerait davantage nos concitoyens de l'Europe. Y aura-t-il un processus de suivi des résulta...
...ace de coopération politique ouvert aux nations européennes démocratiques qui adhèrent à notre socle de valeurs. Force est de constater de nombreuses convergences avec le Conseil de l'Europe, lequel rassemble les nations européennes qui cherchent, dans le respect du droit, des solutions aux problèmes de société. Si la CPE a rappelé un certain nombre de valeurs communes face à l'agression russe en Ukraine, le Conseil de l'Europe a lui aussi, en excluant la Russie le 16 mars dernier, pris la mesure des immenses défis que posent ces temps troubles. Quelle sera la gouvernance de la CPE ? Quelle structure permanente y sera rattachée, avec quel personnel dédié ? La ville de Strasbourg, que l'histoire a érigée en symbole de la construction européenne, voit régulièrement son statut remis en cause. Il ser...
...ague du 6 octobre réside dans le fait qu'il réunissait, aux côtés des États membres, à la fois des pays candidats à l'adhésion à l'Union et le Royaume-Uni, qui a décidé de la quitter. Si l'on peut se réjouir de la participation de ce dernier aux discussions, des inquiétudes sont nées dans les pays qui souhaitent rejoindre l'Union, dont sept ont le statut de candidats à l'intégration – notamment l'Ukraine et la Moldavie. Alors que le processus d'adhésion est long et complexe, la CPE constitue une phase d'intégration plus poussée que les accords d'association déjà conclus, et une nouvelle marche vers le statut d'État membre. Certains candidats, comme l'Ukraine, qui espéraient une adhésion accélérée, la perçoivent comme une antichambre à l'adhésion, justifiant le report sine die de leur intég...
Depuis le 24 février, la guerre montre le concret des valeurs. Chez nous, les soldats sont citoyens, l'économie, c'est de la coopération et non une arme de guerre, et la société civile est non pas bombardée, mais associée. La CPE pourrait s'occuper d'agriculture. Peu de personnes sentent autant que moi à quel point la politique agricole commune sera bousculée par la candidature de pays comme l'Ukraine, qui représente à la fois une force agricole et des dangers, dans la mesure où son agriculture n'est pas tout à fait verte. Si la CPE sera une parole vers l'extérieur et permettra d'associer des pays candidats à tout ce qui est susceptible de nous aider face à la Chine et à la Russie, il importe aussi qu'elle anticipe bien en amont le déséquilibre agricole qui suivra l'adhésion de la Moldavie, de...
La guerre en Ukraine rappelle à quel point l'alimentation peut être une arme, dont la Russie ne se prive pas de faire usage. Je salue le fait que le point 15 des conclusions du Conseil européen affirme que cette dernière est « seule responsable de la crise mondiale de la sécurité alimentaire ». Cet été, à Istanbul, un accord a été conclu entre l'Ukraine et la Russie pour permettre l'exportation des céréales et des en...
La guerre en Ukraine a renforcé la solidarité européenne en matière d'énergie. Il est essentiel que l'indépendance de la politique énergétique européenne à l'égard du gaz russe devienne une priorité et que l'Union maximise ses investissements dans les énergies renouvelables pour acquérir sa souveraineté énergétique. Le Conseil européen des 21 et 22 octobre a pris des mesures pour lutter contre la volatilité des prix ...
...vons que nous féliciter de cet effort très substantiel en faveur de nos armées, qui bénéficiera particulièrement au renouvellement de leurs matériels et aussi à leur entretien. Notre rapporteur pour avis a choisi de consacrer la partie thématique de ses travaux aux efforts de notre pays pour la réassurance de nos alliés du flanc Est de l'Alliance atlantique, ainsi qu'en soutien à la défense de l'Ukraine. Il s'agit d'un sujet d'une grande actualité, qui ne manquera pas d'intéresser au plus haut point notre commission.
... est une année charnière à double titre. D'une part, une nouvelle loi de programmation militaire (LPM) portant sur la période 2024-2030 est en préparation et devrait être examinée au Parlement au début de l'année prochaine ; l'année 2023 sera donc la dernière année de la LPM 2019-2025. D'autre part, le contexte international, marqué par une hausse de la conflictualité, est difficile. La guerre en Ukraine, déclenchée par la Russie le 24 février 2022, signe même le retour de la guerre de haute intensité en Europe. Cela nous rappelle, si besoin en était, la nécessité de disposer d'un modèle d'armée complet. Pourtant, mon constat est sans appel : nos forces militaires n'ont pas encore les équipements ni les effectifs suffisants pour assurer notre autonomie stratégique. Certes, le projet de loi de f...
...ent individuel ou du plan Famille. En tant que rapporteure pour avis au nom de la commission, chaque jour, j'ai veillé au grain et chaque jour, j'ai été fière de ce texte. S'agissant des OPEX, vous êtes insincère : alors qu'elles étaient financées, de manière chronique, par la réserve de précaution, nous avons fait le choix de les budgéter. Par ailleurs, peu de gens avaient anticipé la guerre en Ukraine. Quant à l'OTAN et aux nuances que vous avez introduites sur son rôle, lorsque l'on est sûr de ce qu'on est, on n'a pas peur de l'autre et du reste du monde. J'ai foi en l'Europe de la défense. À l'heure où le cyber, l'espace, le nucléaire, le radiologique, le chimique et le bactériologique sont les nouveaux terrains d'affrontement, il est primordial que les démocraties occidentales unissent leu...
... l'amélioration est indéniable depuis quelques années, les inquiétudes demeurent. Je salue au nom du groupe Les Républicains l'engagement des troupes sur les théâtres extérieurs, en particulier celles qui reviennent d'Afrique subsaharienne. Je veux aussi avoir une pensée pour ceux qui sont morts en opération. Le président de la République a annoncé un accord avec le Danemark pour rétrocéder à l'Ukraine une partie des canons Caesar qui lui étaient destinés initialement. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le groupe Les Républicains s'abstiendra.
...-Paul sur le fait de ne pas avoir peur des autres. La description que vous avez faite de notre présence en Roumanie prouve que nous pouvons être forts avec des partenaires. La conflictualité du XXIe siècle exige des réponses multilatérales. Le ministre des affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov, dans une conférence de presse passée assez inaperçue, a justifié l'agression de son pays contre l'Ukraine en faisant un parallèle avec la position de la France à l'égard des Wallons. Selon lui, si les Flamands faisaient du tort aux Wallons, tout le monde comprendrait que la France prenne les armes pour aller défendre la minorité française opprimée en Belgique. Cela nous fait sourire mais lui y croit vraiment. Dans votre rapport, vous écrivez « dans un contexte de guerre, il n'y a aucune garantie ...
...er les conditions de vie de nos militaires. Enfin, nous sommes ravis que la dernière phase de déploiement de la nouvelle politique de rémunération des militaires soit lancée dès 2023 pour un coût de 101 millions. Notre groupe souhaite cependant vous alerter sur quelques points : les montants prévus pour l'achat de munitions pour 2023 nous semblent insuffisants eu égard aux livraisons d'armes à l'Ukraine et aux besoins croissants pour parer à un conflit de haute intensité. Nous nous interrogeons également sur la notion d'économie de guerre. Compte tenu des délais de livraison et de notre dépendance pour certaines matières premières ou certains composants, nous en semblons encore loin.
...e l'Europe. Vis-à-vis de la Russie, la dissuasion n'est pas une escalade, encore moins une provocation. Nous pouvons nous accorder sur un point : la hausse des crédits va dans le bon sens d'une part, parce qu'elle concrétise les engagements pris dans la loi de programmation militaire 2019-2025, d'autre part, parce qu'elle permet de faire face à un contexte géopolitique dégradé car à la guerre en Ukraine s'ajoutent la montée des tensions en Indo-Pacifique et la reconfiguration du dispositif français en Afrique. Les 3 milliards supplémentaires nous permettront d'agir de manière soutenue sur l'ensemble des théâtres d'opérations où nos armées sont mobilisées, grâce notamment aux coopérations avec l'Espagne et l'Allemagne sur le système de combat arien du futur, avec les Allemands sur le système de ...
Cette année, l'examen du budget des armées a un caractère très particulier, puisque la guerre d'agression de la Russie en Ukraine a changé la donne : en France, parce qu'une guerre d'invasion semblait impossible à beaucoup d'entre nous ; au niveau de l'Union européenne, où de nombreux pays ont décidé d'augmenter leur budget militaire ; pour l'OTAN, enfin, qui est sortie de sa léthargie, en espérant retrouver la vieille logique « bloc contre bloc ». Et pourtant, peu de choses ont changé, parce que la guerre n'est que le rés...
Notre groupe émettra évidemment un avis favorable à l'adoption des crédits de la mission Défense. Le soutien des parlementaires aux militaires doit être sans équivoque, alors qu'on assiste au retour des conflits de haute intensité. La guerre en Ukraine marque le retour du conflit armé sur notre continent ; dans ce contexte, la défense est plus vitale que jamais pour nous. Le budget que le Gouvernement présente pour nos armées nous inquiète. Conformément à ce que prévoit la loi de programmation militaire, les crédits de la mission Défense connaissent une hausse de 3 milliards mais cet effort est à relativiser, dans la mesure où ces crédi...
On a pu lire dans la presse, il y a quelques jours, que si l'armée française était déployée demain dans un engagement majeur de haute intensité, comme en Ukraine, elle pourrait tenir un front de 80 kilomètres, pas plus. Même s'il faut saluer l'augmentation de 7 % des crédits de la mission Défense, on peut se demander s'ils seront suffisants, alors que notre pays est en guerre aux côtés de l'Ukraine. À la guerre, la masse compte. Or l'armée française a été construite sur le modèle d'une force expéditionnaire professionnelle, relativement légère. Le...
...s, en tant que parlementaires, prendre toute notre part à la préparation de la nouvelle LPM. Les fondamentaux de notre défense vont sans doute rester les mêmes mais des réorientations stratégiques vont s'imposer. Il va falloir repenser nos choix en matière d'armement, réfléchir au rôle de la dissuasion, qui est très profondément affectée, dans sa nature, par la façon dont se déroule le conflit en Ukraine. Nous avons également un devoir en qualité de membres de la commission des affaires étrangères. Au Sénat, les affaires étrangères et la défense sont réunies au sein d'une seule et même commission. Au cours de la précédente législature, le président Ferrand nous avait demandé notre avis sur une éventuelle fusion entre notre commission et celle de la défense. Une grande majorité des groupes souhai...