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Interventions sur "ukraine"

601 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

Le Conseil européen a réaffirmé le soutien financier et militaire de l'UE à l'Ukraine. Néanmoins, des doutes émergent en Hongrie, en Slovaquie et dans d'autres pays où les partis extrémistes le mettent en cause. Plus préoccupant : la présidente de la commission de la défense du Bundestag a récemment estimé que l'aide financière de la France à l'Ukraine est dérisoire par rapport aux dépenses consenties par l'Allemagne. Le Conseil ne saurait être exempt de ces dissensions. Quelle ap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFélicie Gérard :

Les 14 et 15 décembre, le Conseil européen a adopté de nouvelles conclusions, dans un contexte géopolitique tendu. L'ouverture de négociations pour l'adhésion de l'Ukraine et de la Moldavie à l'UE envoie un signal fort à la Russie. Réaffirmer l'appartenance de l'Ukraine à la famille de l'UE était l'un des objectifs de ce Conseil. S'agissant des aides militaires et financières octroyées par l'UE à l'Ukraine, nous savons, même si le sujet a été peu traité dans les médias, que la dernière offensive ukrainienne est un échec et que le nombre de soldats tués continue d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Nous avons pris acte de l'ouverture des négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, et constaté que le Conseil se déclare satisfait des progrès enregistrés, en dix-huit mois et en temps de guerre, depuis que ces pays ont été déclarés candidats au printemps 2022. Quels sont ces progrès ? Concernent-ils les normes agricoles, dites clauses miroirs, que nous avons du mal à faire respecter par certains pays tiers ? L'Ukraine a-t-elle fait évoluer ses normes phytosanit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

La semaine dernière, le Conseil européen a décidé d'engager des négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie. La Géorgie, quant à elle, a obtenu le statut de candidat. C'est une décision historique pour l'Europe et ces trois pays, dont nous pouvons nous féliciter. Toutefois, la procédure d'intégration suscite l'inquiétude dans certains secteurs, notamment dans l'agriculture. La perspective d'une forme de dumping social que laisse entrevoir l'entrée de l'Ukraine dans l'UE inquiète une par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

L'Ukraine représente le quart de l'agriculture européenne. Son modèle est radicalement différent de celui de l'agriculture française – la plus grande exploitation ukrainienne rassemble 700 000 hectares. Non seulement l'adhésion de l'Ukraine entraînerait mécaniquement une baisse de 20 % des subventions de la PAC pour les agriculteurs, à budget constant, mais elle ferait de ce pays un concurrent impitoyable ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

...n ont inauguré le bâtiment Simone Veil, à côté du bâtiment du Parlement européen à Strasbourg. Ce renforcement du siège strasbourgeois est le fruit du travail de l'État français au cours des derniers mois et, plus largement, d'un soutien du Président de la République qui n'a jamais souffert d'ambiguïté depuis 2017 vis-à-vis de Strasbourg. Je vous en remercie au nom des Alsaciens. L'adhésion de l'Ukraine est fondamentale pour l'Europe. L'avenir de la sécurité du continent, le respect du droit international et la stabilité de nos démocraties sont en jeu. L'Ukraine a besoin de notre soutien financier et militaire pour se défendre, et de notre soutien politique. Tel est le sens de la décision historique du Conseil européen d'ouvrir des négociations d'adhésion avec Kiev. Ce processus sera long, diffi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade, président :

Je vous propose de faire un point sur le déplacement des vices présidents de la Commission en Ukraine qui s'est tenu les 8 et 9 novembre derniers. J'étais accompagné de nos collègues Pierre-Henri Dumont, Frédéric Petit et Charles Sitzenstuhl. Marietta Kamaranli en qualité de vice-présidente était également conviée mais elle n'a pas pu se déplacer. Nous nous sommes rendus sur place en Ukraine afin de nous rendre compte de la situation et de témoigner au gouvernement et au peuple ukrainien notre so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

Je voulais vous demander si vous avez évoqué les sujets démographiques. Il me semble qu'un important problème est l'évolution démographique en baisse en Russie mais encore plus en Ukraine, de l'ordre de 18 % il me semble. Cela fait peser, il me semble, d'importantes craintes sur l'évolution du conflit à l'avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

...us autour des centrales nucléaires ukrainiennes. À la France Insoumise, nous avons auditionné à l'Assemblée nationale les opposants socialistes russes à la politique de Vladimir Poutine et il est important de rappeler qu'il n'y a pas de soutien unanime à ce dernier dans son propre pays. Nous avons aussi auditionné des militants écologistes ukrainiens car il y a aussi une mobilisation militante en Ukraine. Enfin je voudrais dire que l'adhésion de l'Ukraine ne pourra se faire qu'au terme d'un long processus de réformes internes sur la corruption, la transparence ou le système judiciaire. Quelques jours avant le déplacement de la délégation de cette commission, il y a eu l'arrestation de deux responsables de la Défense en Ukraine suspectés d'avoir détourné plusieurs millions d'euros dans une opérat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade, président :

Je l'ai rappelé en préambule : des réformes ambitieuses ont été menées par les autorités ukrainiennes. Le plus grand ennemi de l'Ukraine après la Fédération de Russie et Vladimir Poutine, c'est aujourd'hui la corruption. Ce chantier immense est devant eux. Le Président Zelenski a été très clair sur le sujet, il en a fait une de ses priorités. Les responsables ukrainiens qui ont été convaincus de corruption ont été remerciés et vilipendés publiquement : il faut saluer ce volontarisme politique. Il n'y a évidemment pas d'angélisme e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

...ne réponse concrète de Joe Biden, contrairement à ce que le gouvernement français n'a cessé de prétendre. Les grandes phrases sur l'amitié franco-américaine et le partenariat solide et historique ne sont pas des engagements. En somme, Emmanuel Macron, la France, l'Europe ont encore une fois été considérés comme des partenaires subalternes dont les États-Unis n'ont pas à s'inquiéter. La guerre en Ukraine a démenti la prétendue solidarité occidentale, avec l'envolée des prix du gaz et du pétrole que nous vendent les États-Unis. Nous aurions tout intérêt à discuter avec les États-Unis des urgences de notre époque – l'écologie et la sortie de l'économie globalisée notamment – mais il n'en est jamais question. Or, Joe Biden a pris des orientations dont l'Europe et la France pourraient s'inspirer : l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...ont pas vocation à le redevenir et, enfin, d'autres qui ne l'ont jamais été et qui n'auront jamais vocation à le devenir. Il s'agit, en somme, d'un forum qui permet de tester des convergences éventuelles et souhaitables entre ses membres. Nous ne pouvons que nous féliciter que le sommet de la CPE ait permis de réaffirmer les attentes des Européens quant à la confirmation du soutien américain à l'Ukraine. Cela dit, ces confirmations de soutien se traduisent toujours en obligations de moyens, pas d'objectifs. Tout le monde s'engage à faire des efforts – ce qui est bien – mais pas à aider l'Ukraine à atteindre tel ou tel objectif. Ce sommet s'est tenu bien avant la déclaration du chef d'état-major des armées ukrainiennes qui a plongé les Européens, les Occidentaux et sans doute les Ukrainiens eux-m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Vuibert :

Au cours des deux journées du troisième sommet de la CPE, les dirigeants européens et leurs voisins ont débattu de plusieurs points, afin de rendre l'Europe plus résiliente, prospère et géostratégique, dans un contexte géopolitique qui se tend un peu plus chaque jour, sur notre sol et à nos portes. Guerre en Ukraine, conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, tensions entre la Serbie et le Kosovo, explosion des tensions aux Proche-Orient, relancées par l'attaque terroriste menée par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier, suites du Brexit, phénomènes migratoires multiples, crise environnementale, questions liées au cyber : les défis auxquels l'Union européenne est confrontée sont multiples. Elle doit élabore...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibaut François :

Le Conseil européen qui se réunira les 14 et 15 décembre prochains a pour ordre du jour les perspectives d'ouverture des négociations d'adhésion à l'Union européenne, auxquelles le Rassemblement national est fermement opposé. Les nombreux candidats officiels – Albanie, Serbie, Turquie, Monténégro, Kosovo, Moldavie et Ukraine – sont autant de pays instables, marqués par la corruption pour certains et en décalage avec les membres de l'Union européenne en matière de droits et de valeurs fondamentales. Leur adhésion engendrerait des défis sans limite pour protéger nos frontières, contre l'émigration extra-européenne notamment. Si vous vous obstinez à nier l'existence d'un risque sécuritaire pour l'Union européenne et se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Seitlinger :

Le sommet de la CPE s'est tenu avant les attaques du Hamas en Israël. Depuis cette date, le monde a les yeux rivés sur le Proche-Orient. Alors que la guerre continue en Ukraine, la situation politique aux États-Unis rend possible un désengagement partiel des Américains aux côtés de ce pays, voire un scénario similaire à celui de leur retrait d'Afghanistan. Du côté européen, force est de constater qu'il n'existe pas de stratégie consolidée pour gérer ce conflit. Sans les États-Unis, l'Europe aurait du mal, aujourd'hui, à soutenir l'Ukraine efficacement. Dans ces conditi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouise Morel :

...t candidats à l'adhésion ; le processus d'élargissement est en crise depuis plusieurs années, comme en témoignent l'enlisement de la candidature de la Turquie et le retard pris par celle des pays des Balkans ; avec le Brexit, un pays a quitté l'Union européenne ; les démocraties illibérales hongroise et polonaise remettent en cause nos valeurs et nos principes ; s'ajoute à ce tableau la guerre en Ukraine. D'après les échanges que vous avez pu avoir lors du sommet de la CPE et à la veille des prochaines élections européennes, que pensent les Français et leurs voisins de l'élargissement de l'Union européenne ? Quelles sont les perspectives concrètes pour les pays des Balkans ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Le groupe Socialistes et apparentés est bien évidemment favorable à toutes les initiatives visant à renforcer le multilatéralisme. Cependant, dès le premier sommet, à Prague, et plus encore avec les absences pénalisantes des présidents de Turquie et d'Azerbaïdjan lors de celui de Grenade, la CPE a montré ses limites. Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, dans ce monde que l'on dit d'après, la conflictualité et les rapports de forces tendent à supplanter la diplomatie et la coopération. Il est nécessaire que nos diplomates rassurent les candidats à l'adhésion à l'Union européenne car il serait délétère que la CPE soit perçue comme un moyen commode de repousser les discussions et l'élargissement. Si la CPE doit représenter un cadre de dialogue ut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEléonore Caroit :

...le dialogue entre les pays du continent européen. Depuis le traité de Maastricht, dont nous fêtons les trente ans, l'Union européenne cherche à se doter d'une véritable politique extérieure mais les États membres souhaitent toujours décider de leur politique étrangère. Pourtant, l'Union européenne joue déjà un rôle crucial dans le cadre de certains conflits. Ainsi, depuis le début de la guerre en Ukraine, elle a su apporter une réponse unifiée et soutenir l'Ukraine et les valeurs démocratiques que nous défendons. Qu'en est-il de la position européenne face à la situation au Proche-Orient ? Ce conflit illustre sans doute la difficulté que peut rencontrer l'Union européenne à parler d'une même voix sur un sujet international délicat. Bien que les États membres soient parvenus à délivrer une déclar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Lorsqu'il a lancé l'idée de la Conférence politique européenne le 9 mai 2022, quelques semaines après l'attaque de l'Ukraine par la Russie, Emmanuel Macron ne savait pas lui-même à quoi elle servirait, si ce n'est qu'elle avait vocation à réunir régulièrement les pays européens, au-delà des frontières communautaires. Si nous pouvons nous réjouir des occasions de dialogue qu'offre cette assemblée générale des nations européennes pour avancer sur les dossiers qui concernent tous les peuples du continent et certains de le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

... par l'absence remarquée des présidents Aliev et Erdogan. À l'issue de cette réunion, le président de la République s'est prononcé en défaveur de sanctions gazières à l'encontre de l'Azerbaïdjan, les estimant inutiles. Pourquoi la France et l'Union européenne n'ont-elles pas souhaité appliquer à l'Azerbaïdjan les sanctions qu'elles ont appliquées à la Russie lors du déclenchement de la guerre en Ukraine ? Celles-ci ont pourtant été unanimement adoptées, au prix d'une explosion des coûts de l'énergie et d'un affaiblissement considérable des économies européennes au profit de celles de la Chine et des États-Unis.