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...alorisations du SMIC, alors même qu'elles ne correspondent pas à une volonté de votre part puisque la loi les rend obligatoires. Mais au moins pouvons-nous dire que nous nous accordons sur l'importance d'augmenter le SMIC. Ces revalorisations ne permettant pas de compenser les effets de l'inflation, les gens continuent de galérer avec des salaires insuffisants. Nous voulons réaffirmer ici que le travail doit payer. C'est pourquoi nous vous proposons dans le présent amendement d'augmenter le SMIC jusqu'à 1 500 euros net, ce qui correspond à une hausse minime, vous nous l'accorderez. Cela bénéficierait aux travailleurs de la sous-traitance, aux intérimaires, qui exercent des métiers difficiles et pénibles. Je vous rejoins, madame la rapporteure, quand vous dites que les Français attendent et je v...
Je sais que vous êtes sensible à cette dimension. Vous vous référez vous aussi à des témoignages de travailleurs que vous rencontrez dans vos circonscriptions.
Comme nous tous, le Gouvernement a constaté une baisse du pouvoir d'achat et nous savons tous que les quelques mesures envisagées jusqu'à présent ne sont pas à la hauteur des prévisions – l'inflation atteindra 5,2 % en un an. Tous les travailleurs, tous les consommateurs perdront du pouvoir d'achat. Le chauffage, l'alimentation et le transport ont déjà augmenté. En 2021, 350 000 personnes ont basculé dans la pauvreté – il suffit souvent d'un accident de la vie, d'une séparation. Ceux qui connaissent les Restos du cœur ou les banques alimentaires ont pu mesurer l'explosion du nombre de ceux qui les fréquentent, y compris parmi les trav...
...e inflation. Nous partageons cette ambition. Toutefois, la multiplicité des dispositions proposées traduit le réel déséquilibre qui existe dans notre société entre les plus riches – voire les ultra-riches –, dont la situation s'améliore spectaculairement, et les plus modestes qui voient leur horizon s'assombrir un peu plus chaque mois. Les salariés français qui ne peuvent vivre dignement de leur travail attendent un signal fort et pérenne de notre part. Le présent amendement vise à répondre à leur légitime attente : le travail doit permettre de vivre sans aide. L'enjeu dépasse l'urgence de l'inflation : il faut y répondre de manière non pas ponctuelle mais durable, non pas uniquement au moyen de primes – même si celles-ci constituent un outil utile pour l'entreprise – mais à travers un salaire d...
C'est une mesure de justice car c'est le travail qui crée la richesse. Ce sont les profits, la spéculation, l'explosion des inégalités et des dividendes qui créent l'inflation. Nous voulons, en ce qui nous concerne, des salaires dignes. Il s'agit d'une mesure de santé sociale.
Que faites-vous pour améliorer les conditions de travail de ces 42 % de jeunes qui ont envie de démissionner ?
J'étais hier avec ma collègue Rachel Keke aux côtés des salariés du groupe Louvre Hotels où nous avons rencontré essentiellement des femmes : des femmes de chambre qui, avec courage, luttent depuis cinquante-six jours en exigeant une augmentation de salaire ainsi que l'amélioration de leurs conditions de travail.
...es salaires doivent permettre à tout un chacun de vivre dignement. C'est la raison pour laquelle nous vous proposons, par cet amendement, de relever le montant du SMIC à 1 500 euros net, en priorité pour les salariés des entreprises d'entretien. Cette augmentation est une mesure d'urgence pour les salariés de ce secteur, notamment pour ces femmes de ménage sous-payées malgré la pénibilité de leur travail, qui subissent à outrance le temps partiel. Nous voulons que le travail paie réellement ; c'est cela la solution et non l'octroi de primes – ces salariées ne bénéficient d'ailleurs pas de la prime Macron.
Je suis émue parce que je pense à toutes ces femmes que je connais qui ont fini cassées ou handicapées par leur travail.
... est-il possible qu'au sein d'un projet de loi portant sur le pouvoir d'achat nous ne puissions pas discuter de la nécessité de construire du temps plein pour ces métiers et d'accorder à ceux qui les exercent un salaire plein ? Il s'agissait là d'une responsabilité déléguée, mais je souhaite évoquer un autre métier, les accompagnants d'enfants en situation de handicap : on ne leur propose que du travail à temps très partiel, et ils ne touchent que des salaires très partiels. Dans l'éducation nationale, le minimum devrait être le SMIC – et encore, je mets au défi chacun d'entre nous, chers collègues, de vivre normalement avec 1 300 euros par mois. Nous savons que nous n'y arriverions pas nous-mêmes ; comment pouvons-nous penser que d'autres y parviendront ? Ces métiers qu'on considère comme essen...
Comme l'amendement précédent, il vise à porter le SMIC à 1 500 euros net, en commençant par les salariés d'un secteur particulier : la logistique. C'est l'occasion d'illustrer une réalité assez simple, et de dissiper une idée fausse. La plupart des salariés payés au SMIC travaillent dans des secteurs non délocalisables. Par conséquent, l'argument du prétendu coût du travail qui nous est régulièrement opposé – alors qu'il s'agit en réalité du prix du travail dans la compétition internationale – ne tient pas.
c'est leur reconnaître un savoir-faire et une valeur. Augmenter le SMIC, c'est leur rendre leur dignité. Tel est notre devoir. En tant qu'élus de la nation, nous devons travailler à améliorer leur vie : ce doit être notre seule préoccupation. Nous le leur devons. Soyons à la hauteur !
Alors que le pays traverse un moment compliqué, ne soyez pas si sectaires : acceptez de construire des solutions avec nous, acceptez notre main tendue ! Le compromis que nous proposons n'est pas une compromission, mais un juste dû : 6 % d'augmentation du SMIC, c'est quasiment ce que tous les présidents de la République ont fait avant vous. C'est maintenant à votre tour : les travailleurs en ont besoin.
C'est aussi oublier que près de 60 % des personnes qui touchent le SMIC sont des femmes, dont un tiers travaille à temps partiel, le plus souvent subi.
Enfin, c'est oublier qu'un quart de ces smicardes travaille dans des entreprises de moins de dix salariés, qui n'auront sans doute aucune marge pour distribuer la prime que vous appelez de vos vœux.
Parce que nous permettons à chacun dans ce pays de vivre dignement grâce au fruit de son travail ?
Oui, le plein emploi est la solution, et nous l'avons rendu possible ! Cela peut vous déplaire, mais la réalité est bien visible. Vous parlez pour les travailleurs au SMIC ; nous agissons pour eux.
... à la fois constructif, positif et transpartisan que Jean-René Cazeneuve a su insuffler dans la délégation, avec la volonté de nouer sans cesse un dialogue étroit avec l'ensemble des collectivités territoriales. Je sais que vous partagez avec moi cet objectif de continuer à faire de la délégation un lieu d'échange et de dialogue avec les collectivités territoriales. Il est également important de travailler en bonne intelligence avec les commissions permanentes, puisque les problématiques concernant les collectivités sont transversales à l'ensemble de nos politiques publiques. Notre rôle est de veiller à ce que les enjeux territoriaux soient bien pris en compte dans les travaux des commissions permanentes. Enfin, il me semble essentiel que nous ayons des échanges rapprochés avec nos homologues d...
. Je vous remercie pour vos suggestions d'auditions et de travaux. Le bureau les recueillera pour vous proposer un programme de travail.
...les rémunérations de cotisations sociales, sachant que ces exonérations, via les différentes formes d'intéressement, coûtent 1,7 milliard d'euros par an ! Une remarque enfin, car j'ai entendu un député dire que les salaires étaient une charge pour les entreprises. Je rappellerai une vérité économique de bon sens : les salaires sont un partage justifié de la valeur ajoutée. Plus encore, le travail constitue la seule source et la seule création de richesse. Il est donc normal que le travail mérite salaire et qu'il n'y ait plus de subterfuges de type prime ou intéressement, pour éviter toute hausse de salaire.