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Voilà le problème ! Les salariés de ce pays n'ont plus les moyens d'aller chez le coiffeur, d'acheter à manger à leurs enfants ni, encore moins, de partir en vacances. Vous détruisez à la fois les droits des travailleurs et les petits commerces ainsi que les petites entreprises. Vous détruisez le pays, en fait !
...e suivant : lorsque l'entreprise verse de l'intéressement, elle s'engage à donner la moitié de ce montant l'année suivante sous la forme d'une augmentation de salaire. Je vous invite à réfléchir longuement avant de refuser ce dispositif. Comme moi, les Français vous observent depuis hier, vous, un groupe de 450 personnes qui perçoivent au moins 5 000 euros par mois au titre de la valeur de votre travail.
C'est ma première intervention dans le débat, vous pourriez souffrir de m'écouter deux petites secondes. Mes collègues de la NUPES vous disent depuis hier que le travail vaut beaucoup, mais vous refusez de lui accorder cette valeur, en excluant d'augmenter les salaires. Écoutez-moi bien : la valeur de votre travail, c'est 5 000 euros par mois, ayez de la décence !
Chez moi, dans le Jura, il faut souvent faire plusieurs dizaines de kilomètres pour aller travailler, pour emmener nos enfants à l'école, pour consulter un médecin, quand nous avons la chance d'en trouver un.
Une famille avec enfants, faisant un plein de 90 euros par semaine – voire deux, pour le couple –, ne s'en sort pas. Les conditions que vous proposez pour le futur chèque carburant inquiètent déjà dans nos territoires. Celles et ceux qui travaillent dur, qui font l'effort de se lever tous les matins, vont une nouvelle fois être exclus de ce dispositif.
Nous voulons soutenir la France qui travaille ! C'est pourquoi les députés du groupe LR sont force de proposition lorsqu'il s'agit de redonner du pouvoir d'achat par le mérite et de ne pas pénaliser ceux qui n'ont pas de moyen de substitution à la voiture. Revenons à un tarif raisonnable des carburants !
et, évidemment, le travail des soldats du feu, qui est tout simplement héroïque, de jour comme de nuit !
...on leurs équipes – les hommes – et leurs matériels pour combattre le feu, mais également – ne les oublions pas – la préfète Buccio et les sous-préfets Ferrier et Léaustic – ils sont exceptionnels –, la sécurité civile, la DFCI (Défense de la forêt contre les incendies), l'ONF (Office national des forêts), et, tout simplement, les citoyens et la formidable solidarité qui existe entre eux. Tous ont travaillé, de jour comme de nuit. Notre devoir est d'agir pour la suite. Face aux grands feux, des actions de prévention sont essentielles. Il faut apprendre à retrouver des usages respectueux de la forêt, former les citoyens, sanctionner durement les actes criminels. Notons aussi que les moyens des SDIS (services départementaux d'incendie et de secours), si précieux, s'appuient sur une cartographie qui...
Tout à l'heure, j'ai entendu prononcer sur les bancs d'en face la phrase « Le travail, c'est la santé ». Je pense surtout que c'est le travail des autres, votre santé, ce qui est très différent.
...s différente pour chaque salarié. Korian est, de cette manière, parvenu à rompre toute solidarité dans les négociations collectives pour obtenir des hausses de salaire – de fait, ceux-ci sont gelés depuis deux ans et demi. La substitution de l'intéressement au salaire est totale, comme c'est le cas, dès lors que l'intéressement accomplit son œuvre de division et de fragmentation des collectifs de travail existants. Par ailleurs, l'intéressement pose problème à cause de ses modalités techniques. Vous l'avez dit et c'est l'un des objets de votre projet, l'intéressement implique de soupeser, d'analyser, de mesurer le travail des salariés et donc, soit de les observer tous, comme avec un panoptique, soit de les placer sous surveillance avec différents types de logiciels. Dans les deux cas, c'est une...
...ntéressement est un très bon dispositif, qui permet de récompenser, de fidéliser et d'associer les salariés aux résultats des entreprises, selon leurs performances. Tout simplement, il leur permet de s'intéresser à ce qu'ils font, comme son nom l'indique. L'intéressement permet aux salariés de se sentir utiles, indispensables et d'avoir envie de réussite – car il y a des salariés qui aiment leur travail, leur entreprise, qui sont fiers des produits qu'ils produisent…
…même dans les grands groupes. Venez visiter les sites de Smoby Toys, de Bel et de SKF Aérospace, dans le Jura : les salariés y sont heureux, très fiers. Les patrons sont soucieux de les garder, les respectent et savent que ce qui fait la richesse de leur entreprise, c'est le capital humain, les femmes et les hommes qui se lèvent tous les matins pour travailler. Il faut donc développer l'intéressement. Malgré les grands progrès permis par la loi PACTE, que nous avons votée en 2019, de nombreux freins subsistent pour les petites entreprises. Les accords de branche prévus dans ce texte ont permis le développement de l'intéressement, mais le dispositif manque de souplesse. Les entreprises doivent pouvoir l'adapter en fonction de leur situation, tout en...
Avis défavorable, car ces amendements ne sont pas sécurisés juridiquement. Ils ne sont pas conformes au principe constitutionnel de participation des travailleurs à la détermination collective des conditions de travail. On ne peut faire prévaloir une décision unilatérale de l'employeur sur un accord de branche. En outre, ces amendements contreviennent aux engagements internationaux pris par la France dans le cadre de l'OIT – l'Organisation internationale du travail.
...que les règles de l'intéressement soient conditionnées à la juste représentation du personnel dans les instances ad hoc. Je rappelle à M. Maillard, qui caricaturait les positions issues de nos rangs, que nous sommes le groupe qui a le plus fait pour réformer la gouvernance en entreprise : la société anonyme à participation ouvrière, qui permet le juste partage de la rente entre capital et travail ; la codécision et la codétermination ; le facteur 12, qui permettrait, en redistribuant les sommes perçues par les 90 000 Français dont les salaires sont supérieurs à douze fois le SMIC, d'augmenter de 15 % le pouvoir d'achat de 5 millions de salariés par un juste partage de la valeur.
Pourquoi abandonner la SAM, seule fonderie en France à posséder un bureau d'études ? Cette usine travaillait principalement avec Renault pour la fabrication de moteurs hybrides et électriques – pourtant vantés comme étant l'avenir. Cette situation est inacceptable. Elle résulte du choix de Renault de délocaliser cette activité en Espagne et en Roumanie. Elle résulte du choix politique du Gouvernement d'accepter cette délocalisation.
Je voudrais également réagir sur la consultation des salariés qui semble vous poser un gros problème, puisqu'une députée a dit : « C'est un frein à lever. » Voilà qui est intéressant, mais pas très étonnant de la part d'un parti et d'un gouvernement qui ont démantelé le droit du travail, et notamment les droits des instances représentatives du personnel.
...ontractuels, la réintégration des soignants suspendus et la revalorisation des indemnités de nuit et de week-end. À Arles, au centre hospitalier, il manque vingt-cinq infirmiers. En outre, la médecine libérale supplée à titre associatif au personnel des urgences les vendredis soir de vingt heures à minuit. Alerté par les personnels soignants, l'hôpital Joseph-Imbert est constamment en tension et travaille en mode dégradé. Les patients restent des heures aux urgences avant qu'un lit ne leur soit trouvé. Vous le savez, le Ségur de la santé a été inefficace. Pour preuve, les agents fuient l'hôpital public pour l'intérim. Monsieur le ministre de la santé et de la prévention, qu'allez-vous faire pour sauver nos urgences, qu'allez-vous faire pour l'attractivité de l'hôpital, la réouverture de lits, l...
Nous sommes en train de parler du partage de la valeur, mais je rappelle que celle-ci est produite par le travailleur, et uniquement par le travailleur ; il n'y a pas d'autre source de valeur que le travail.
Ce dont nous sommes en train de parler, à travers l'intéressement, c'est du partage de la valeur volée aux travailleurs dont le travail n'a pas été rémunéré par un salaire.
La vérité, c'est que, sans travail, il n'y a pas de valeur, et que le profit est la part de la valeur créée par les salariés qui ne leur est pas versée sous forme de salaire. En réclamant qu'on la lui rende, ils ne veulent que leur dû, comme le dit la chanson. Nous présentons des amendements visant à limiter le recours à l'intéressement – vous voyez que nous sommes déjà prêts à discuter de choses que nous combattons – dans les en...