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Malgré la mise en place récente d'incitations fortes, les accords d'intéressement sont encore très peu mis en œuvre dans les petites entreprises. Les entreprises de moins de cinquante salariés représentent près de la moitié des salariés en France. Pourtant, moins de 9 % des salariés des entreprises de petite taille sont couverts par un accord d'intéressement, contre 69 % des salariés travaillant dans des entreprises de plus de 1 000 salariés. Par ailleurs, il faut aussi le dire, la part de la masse salariale versée sous forme de partage de la richesse n'a pas progressé en quinze ans. Ces disparités tiennent beaucoup à la complexité et au coût de la mise en œuvre d'un plan d'intéressement, notamment pour les plus petites entreprises. L'article 3 a ainsi vocation à faciliter la mise e...
Ma question s'adresse à M. le ministre de la santé et de la prévention. Nous avons déjà évoqué dans l'hémicycle l'éviction des personnels de santé non vaccinés et souligné un paradoxe : en raison de la pénurie de personnel, on fait venir dans les services hospitaliers des personnes atteintes du covid, lorsqu'elles présentent peu de symptômes, tout en refusant que travaillent des membres du personnel, sains mais non vaccinés.
... pas, depuis le début, la philosophie qui vise à toujours favoriser, face aux difficultés que rencontrent les Français, la précarité ? Suivant ce dogme, vous n'adoptez aucun amendement de l'opposition. Voilà qui éclaire le discours de Mme la Première ministre. Vous dites qu'il faut coproduire, coconstruire, mais toujours à partir de vos dogmes ! Jamais le salaire mais toujours ce qui précarise le travail. Eh bien, nous ne sommes pas d'accord. Et vous fermez la possibilité que nous votions le texte.
...ment où des millions de familles ne peuvent plus utiliser leur voiture, ne se chauffent plus correctement et doivent faire face à une augmentation des prix alimentaires, vous vous pliez aux règles dictées par l'Allemagne et par l'Union européenne. D'après l'INSEE, dans ma circonscription, le Douaisis, plus de 80 % des ménages utilisent leur voiture quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail. Loin de votre déconnexion, « ces gens-là », comme vous dites, souffrent chaque jour et doivent limiter leurs déplacements à cause des carburants qui atteignent des prix délirants. Les folies du Gouvernement n'ont plus de limites. Nous sommes à peine en suffisance énergétique, au point que vous êtes contraints de rouvrir des centrales à charbon. Vous arrivez même à exploser les quotas d'émission...
Un des enjeux du texte, c'est le droit de vivre dans la sécurité, ce que remet en cause, en fin de compte, l'intéressement. Dès lors que vous entrez dans un dispositif de rémunération par l'intéressement, vous savez combien de temps vous travaillez, vous connaissez le nombre d'heures de travail par semaine et par mois que vous devrez effectuer, mais vous ne savez pas combien d'argent vous toucherez à la fin.
Il y a donc un découplage total entre votre engagement personnel dans le travail et sa reconnaissance en revenus.
Notre logique est rigoureusement inverse : lorsqu'une entreprise ne dispose pas d'institutions représentant le monde du travail et les salariés, eh bien, il faut que de telles institutions apparaissent car elles sont les seuls garde-fous en matière de négociations collectives : nous n'avons pas confiance dans la négociation en face-à-face entre l'employeur et les salariés, nous savons en effet que, dans ce cadre-là, le rapport est toujours déséquilibré, ce que le code du travail appelle d'ailleurs la subordination.
La négociation collective est toujours un gage de gestion rationnelle car l'employeur ne peut pas être partout, il ne connaît pas l'activité dans chaque atelier ou dans chaque bureau. Il n'a pas la connaissance de tous les critères qui permettent de juger le travail et, par ailleurs,…
Je souhaite revenir sur la différence entre intéressement et salaire, et rappeler quelques vérités issues de nos cours d'histoire et de droit du travail. Le salaire, de nos jours, n'est plus, heureusement, un outil de partage de la valeur ajoutée. Il est en effet devenu l'équivalent du travail : je travaille huit heures et suis payé huit heures, quoi que ces huit heures aient produit comme valeur ajoutée. Au début, il n'y avait pas de salaire – un de nos collègues a évoqué tout à l'heure l'histoire de la relation au travail, du contrat de travail...
J'ajoute que, compte tenu des fortes tensions que connaît actuellement le marché du travail, les employeurs font tout pour conserver leurs salariés. Enfin, renseignez-vous aussi sur l'intéressement, car ce n'est pas quelque chose d'épisodique ou de ponctuel :…
...ompagner au mieux la scolarité de l'ensemble de nos élèves, notamment ceux à besoins particuliers. Permettre à l'école de la République d'être pleinement inclusive est une ambition forte de notre majorité, qui a fait de la question du handicap une priorité. Afin de parvenir à cet objectif, le rôle des accompagnants d'élèves en situation de handicap – AESH – est déterminant. Depuis 2019, grâce au travail constructif des parlementaires de la majorité comme de l'opposition, les AESH bénéficient de contrats d'une durée de trois ans renouvelables une fois.
Nous déposons ces amendements parce que le monde du travail que vous proposez et celui qui se trouve sous nos yeux est un monde où énormément de salariés – 40 % d'entre eux – se disent en situation de détresse psychologique ou, pour 30 % d'entre eux, en burn-out. Votre modèle d'entreprise et votre manière de gérer les salaires et la vie des gens ne conviennent pas. N'oubliez pas que ces mesures relatives au pouvoir d'achat ne sont pas des cadeaux faits au...
…alors que nous avons voté l'an passé un budget important pour le recrutement des AESH. Poursuivre l'amélioration des conditions de travail des AESH est indispensable pour respecter notre engagement en faveur d'une école plus inclusive et plus juste.
L'intéressement, contrairement à vos éléments de langage, n'est pas un outil de partage de la valeur, c'est un mode de management ; c'est la carotte que l'on met devant le nez des salariés en leur enjoignant de se montrer dociles. Figurez-vous que nous ne sommes pas en faveur de la docilité des salariés ; nous ne sommes pas là pour leur demander de suer sang et eau au travail, en espérant un jour récupérer des miettes. Nous voulons encore et toujours du salaire car c'est celui-ci qui rémunère le travail. Si vous demandez aux gens de suer sang et eau, alors ils se rendront malades. Nous vivons dans un pays où – ayez-le à l'esprit ! – les salariés se rendent malades pour réussir au nom d'une entreprise. L'intéressement revient à faire porter aux salariés le risque que ...
...s Français n'arrivent plus à la fois à payer leur plein d'essence, leurs factures d'électricité et à remplir leur caddie. La facture du fameux chariot-test, expérience qui consiste à acheter exactement les mêmes produits chaque mois dans les mêmes enseignes, vole de record en record. Des Français doivent choisir entre se soigner, se chauffer et acheter des vêtements à leurs enfants. Des Français travaillent et n'arrivent pas à vivre de leur salaire. Pour des Français, aller travailler coûte de l'argent à cause du prix du carburant. Ce n'est pas vivable et vous ne devez pas l'accepter. La solution ne réside pas seulement dans les chèques et les exonérations, il faut des solutions pérennes.
Sur un plan philosophique, l'intéressement vise à impliquer et à intégrer le salarié dans la vie de l'entreprise : c'est un dispositif de valorisation. Celle-ci n'est d'ailleurs pas que financière, elle passe aussi par l'intérêt porté à l'objectif et à la vie de l'entreprise : cela s'appelle tout simplement la qualité de vie au travail.
…mérite salaire ; or le salaire est une conquête du monde ouvrier et des travailleurs. Avant, on les payait à la pièce et, encore avant, ils étaient des esclaves. Une évolution s'est produite et elle a débouché sur le salaire. Vous, votre modèle, c'est la régression ! Vous souhaitez revenir à l'étape antérieure : l'entreprise devrait être la dame patronnesse du XIX
Voilà votre modèle ! Votre modèle, c'est la précarité généralisée. Votre modèle, c'est la régression des droits des travailleurs. En quel nom prétendez-vous agir ? Au nom des petits patrons et des commerçants, mais c'est un mensonge ! Votre politique ne sert que les très grandes entreprises, celles cotées au CAC40. En effet, le problème des commerçants et des petites entreprises ne tient pas au salaire de leurs employés mais au fait que leurs clients n'ont plus les moyens d'acheter leurs produits.