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Interventions sur "travail"

948 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Lorsque le chômage est élevé, on peut s'interroger sur l'utilité d'une telle mesure, en raison du danger d'éviction. Au contraire, en période de tensions, alors que les gens ont besoin d'accroître leur pouvoir d'achat, pourquoi ne pas récompenser ceux qui sont disposés à faire l'effort de travailler davantage ? Pourquoi ne pas donner un peu d'espérance par le travail, par la construction d'une vie ? Si les chiffres touchant le travail n'augmentent pas, c'est parce que, une fois déduits les frais de carburant, les frais de garde d'un enfant, aller travailler n'est tout simplement plus rentable. Cette défiscalisation constitue une occasion inespérée de réconcilier les Français avec leur pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJocelyn Dessigny :

Moi, j'y suis tous les jours, aux côtés de ceux qui travaillent 35 heures par semaine et qui n'arrivent pas à boucler leur budget. Ce n'est pas forcément en augmentant le SMIC que nous leur viendrons en aide.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJocelyn Dessigny :

En revanche, nous avions émis une vraie proposition : vous avez refusé de la soutenir. Vous n'aurez pas aidé les travailleurs, c'est un fait établi ! Vous évoquiez le recrutement, monsieur le président de la commission. Il se trouve que le recrutement est mon métier : je sais de quoi je parle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJocelyn Dessigny :

Aujourd'hui, la difficulté ne réside pas dans le manque d'offres d'emploi mais dans le fait de les pourvoir. Vous avez raison, monsieur le ministre : une bonne partie de ceux qui travaillent ont été embauchés depuis peu. Reste que l'on a du mal à trouver une main-d'œuvre, surtout une main-d'œuvre immédiatement disponible : les bénéficiaires du RSA doivent être formés pour devenir employables. C'est cela, la réalité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJocelyn Dessigny :

En refusant de voter en faveur de ces dispositions, vous privez les travailleurs du complément de salaire que les heures supplémentaires leur auraient valu. Ce revenu, vous le leur refusez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Coulomme :

L'Assemblée compte beaucoup d'amoureux de la valeur travail qui feraient bien de l'illustrer eux-mêmes ! En trente ans, dans ce beau pays de France, la répartition de la valeur produite par les entreprises – nous en avons discuté toute la semaine – s'est inversée, passant de 60 % attribués au travail et 40 % au capital, à 60 % au capital et 40 % au travail !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Coulomme :

Si vous voulez revaloriser le travail, augmentez le SMIC, au lieu de vous livrer à des incantations pour faire tomber la pluie !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

…et disant que si l'on réduisait le temps de travail jusqu'à 32 heures, puis 28, et ainsi de suite jusqu'à une heure, il n'y aurait plus rien à redistribuer à la fin. Eh bien, pourquoi ne pas faire dans l'autre sens ? On est à 35 heures, pourquoi ne pas monter à 39, à 40, à 50 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido, rapporteure :

...n effet jamais pratiqué, contrairement à une habitude récente, ce que l'on appelle le « pantouflage » : il n'a accepté aucune proposition émanant du secteur privé, alors que celles-ci n'ont pas dû manquer. En 1979, à sa sortie de l'ÉNA, M. Lasserre a été nommé auditeur au Conseil d'État. Par la suite, il a exercé toutes les fonctions possibles au sein de cette institution – il a été rapporteur, a travaillé au sein de la section du contentieux, avant de devenir vice-président de cette juridiction. Il a également été membre de plusieurs autorités administratives indépendantes (AAI). Il a accompagné la CADA au tout début de son existence, dans les années 1980, puis de nouveau dans les années 2000. Il a, par ailleurs, présidé l'Autorité de la concurrence. J'ai interrogé M. Lasserre sur sa philosophi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié, président :

... tant que vice-président du Conseil d'État. L'école était alors en pleine restructuration. J'ai constaté votre capacité à faire évoluer des institutions qui ne l'avaient pas fait depuis longtemps, à les moderniser et à les rendre financièrement soutenables. J'ai également mesuré votre volonté d'ouvrir la haute fonction publique, notamment en permettant à des parlementaires de voir la manière dont travaille le Conseil d'État, qu'il s'agisse de la rédaction des avis ou de la préparation des audiences de contentieux. Cette volonté de transparence fait partie intégrante de votre parcours. Jusqu'à une date récente, les documents administratifs communicables étaient surtout des rapports ou des comptes rendus, sous forme physique ou électronique. Or, il est apparu que certains codes sources ou autres é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chandler :

Bienvenue dans notre commission. La CADA est l'une des plus anciennes autorités administratives indépendantes, mais c'est depuis la loi organique du 30 mars 2020 que la désignation de son président est soumise à la procédure prévue à l'article 13 de la Constitution. Comment envisagez-vous de travailler avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et le Défenseur des droits ? Comment envisagez-vous d'améliorer les délais de traitement des demandes adressées à la CADA, alors que le nombre de saisines croît ? Enfin, comment concevez-vous le rôle des parlementaires exerçant leur activité de contrôle auprès de la CADA ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndrée Taurinya :

...ns donc : pensez-vous que les ressources prévues par le budget 2023, si elles sont effectives, suffiront au fonctionnement régulier de la CADA ? Suffiront-elles aussi pour atteindre les objectifs que vous vous fixez – poursuite de la réduction des délais d'examen, formation des PRADA, maîtrise des sujets liés à la transformation numérique – dont vous reconnaissez qu'ils représentent une charge de travail supplémentaire ? Pouvez-vous nous apporter deux réponses claires et sans détour ? Votre objectivité, gage d'indépendance, rassurerait les membres de notre commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

... permanente d'innovation et de réforme. La CADA est tenue à une transition pour répondre à nos aspirations. Au-delà des citoyens, le droit essentiel de l'accès à l'information est désormais revendiqué par des journalistes, des lanceurs d'alerte, des militants. Ce nouveau type de demandes appelle-t-il une branche dédiée, distincte de celle prévue pour les particuliers ? Compte tenu du temps et du travail qu'il requiert, comment, à moyens constants, empêcher que soient reléguées au second plan les saisines des particuliers, qui n'ont pas les moyens d'exercer la même pression ? Quel est le taux d'avis favorables émis par la CADA en réponse aux personnes souhaitant informer ou alerter le grand public et faire constater la résistance de l'administration ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...égociation de branche », à l'article « Nous voulons diminuer la sous-traitance et la maltraitance mais nous allons confier cette tâche à la négociation de branche ». C'est un classique depuis cinq ans, pour justifier votre inaction. Je donnerai un seul exemple : le sort réservé au remarquable rapport de la mission d'accompagnement des partenaires sociaux dans la démarche de la reconnaissance des travailleurs de la deuxième ligne, dit rapport Erhel, remis il y a deux ans à Mme Borne, alors ministre du travail, à la demande d'Emmanuel Macron dont je rappellerai les mots : « Il faudra se rappeler que notre pays tout entier repose aujourd'hui sur ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal ». Qu'a-t-il montré ? Eh bien, que les 4,6 millions de travailleurs salariés ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

...mmes là pour analyser votre candidature au poste majeur de président de la CADA, institution qui permet une transparence organisée – j'insiste sur ce dernier terme. Vous êtes un grand serviteur de l'État ; je vous en remercie, ainsi que de votre candidature. Avez-vous déjà une idée des moyens supplémentaires qui pourraient être demandés à l'État, d'une part pour tenir les délais, compte tenu du travail énorme que suscite le développement des demandes collectives – d'ONG, d'associations, de chercheurs, de journalistes –, lesquelles portent parfois sur des dizaines de pièces, et, d'autre part, pour animer le réseau ? Ne faudrait-il pas, en amont, motiver plus précisément les décisions et faciliter le renvoi aux documents en les rendant disponibles sur les réseaux, par voie numérique, afin de ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Que les partenaires sociaux fassent donc leur travail au niveau des branches mais faisons aussi le nôtre : nous devons faire la loi !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Il s'agit d'intégrer au sein du groupe d'experts chargé de déterminer l'évolution du SMIC des représentants des organisations syndicales et des membres des organisations et associations travaillant dans le champ de l'insertion et du travail. Il y a quelques années, le président Macron confiait à un comité d'experts le soin de remettre en question la revalorisation automatique du SMIC – dont on sait par ailleurs qu'elle est assez peu généreuse. Nous considérons que la présence de représentants des salariés au sein de ce comité exclusivement composé d'économistes contribuerait à une meil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

... été revalorisé à trois reprises et il atteint désormais un peu plus de 1 302 euros net par mois pour un temps plein. Ces réajustements successifs ont été décidés conformément à la loi qui vise à garantir que la rémunération minimale progresse au moins aussi vite que l'inflation. Toutefois, de nombreuses branches professionnelles n'ont pas suivi. Sur les 171 branches recensées par le ministère du travail, 112 avaient au 1er juillet une convention collective contenant au moins un coefficient de rémunération inférieur au SMIC. Ces situations de non-conformité renvoient aux difficultés que le patronat et les syndicats rencontrent pour trouver des accords dans un délai raisonnable. À défaut, cet article permettra au ministre chargé du travail d'engager une procédure de fusion des branches. Il constit...