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...000 emplois – soit 20 % de l'emploi total du secteur – étaient vacants au printemps. Ce phénomène, qui résulte en grande partie de la crise du covid, met en lumière la précarité des saisonniers, qui n'ont aucune garantie quant au renouvellement des contrats et éprouvent des difficultés à se loger. À ce titre, je partage votre volonté de leur assurer plus de stabilité. Par ailleurs, le secteur du tourisme n'échappe pas à l'enjeu de la transition écologique. Au-delà de la question du transport, cette exigence nécessite une réponse plus approfondie et plus complète que la désaisonnalisation de l'activité. Certes, cette dernière est une partie de la solution, puisqu'elle répartit la pression sur les écosystèmes, mais elle ne résout en rien les problématiques de fond liées à leur protection à long ter...
...ment. Il faut agir dans d'autres directions, notamment soutenir l'investissement pour décarboner à long terme – les acteurs font preuve, en la matière, d'une vigilance croissante. La clientèle est de plus en plus attentive à la dimension écoresponsable : cela devient un argument que les professionnels ont intérêt à valoriser. Le plan Destination France comporte plusieurs mesures pour favoriser le tourisme durable, et je rappelle qu'il existe un fonds dédié à cette thématique. Un certain nombre d'acteurs ont en effet évoqué la nécessité de revenir vers l'arrière-pays, que l'on ne pense pas toujours à visiter. Le plan Destination France consacre notamment sa mesure numéro 13 à ce sujet, et un certain nombre de propositions existent sur lesquelles il nous faut travailler.
Je voudrais saluer le choix que vous avez fait de consacrer la seconde partie de votre rapport à la désaisonnalisation du tourisme, qui est un atout majeur dans le contexte du changement climatique : je le mesure d'autant plus que je suis députée d'un territoire de montagne. Cette évolution nécessite des investissements considérables. En effet, outre la question des « lits froids », le bâti est souvent ancien, plutôt adapté à de courts séjours et insuffisant pour héberger des saisonniers, qui plus est sur une durée qui excèd...
La France est l'un des pays les plus touristiques au monde, qui offre des paysages et une architecture très variés : on peut s'y promener pendant des années sans cesser d'être dépaysé. C'est quelque chose d'irremplaçable. La désaisonnalisation est déjà à l'œuvre. Dans ma région, qui accueille un tourisme diffus, on ne voyait pas, autrefois, de touristes à Noël ou à la Toussaint. Le tourisme reste principalement lié aux vacances scolaires mais a tendance à se décliner tout au long de l'année, en particulier lorsqu'il est, comme chez nous, de type culturel. On commence à rencontrer de véritables difficultés sur le plan foncier. Les Airbnb et les résidences secondaires concurrencent l'habitat local...
Le tourisme vert et rural est une activité à part entière, qui permet de maintenir les services, les commerces, la vie dans les territoires. Toutefois, les collectivités locales, en particulier les plus petites, sont souvent dans l'impossibilité de réhabiliter des bâtiments touristiques. L'octroi de subventions représentant jusqu'à 80 % du coût de l'opération et le paiement des loyers par les touristes ne su...
Le transport représente une part essentielle des gaz à effet de serre liés au tourisme. Des initiatives pourraient être soutenues au travers du plan Avenir Montagnes. Ainsi, l'Agence Savoie Mont-Blanc lancera le 20 octobre prochain une plateforme permettant aux vacanciers de choisir leur mode de transport, y compris le plus décarboné qui existe, depuis leur domicile jusqu'à leur lieu de résidence.
...la Banque des territoires, qui finance de nombreux investissements, notamment en faveur de l'immobilier. Monsieur Rolland, je vous remercie d'avoir cité cet exemple. L'Agence Savoie Mont-Blanc est un opérateur extrêmement pertinent, à la pointe, notamment, en matière environnementale. En conclusion, comme je l'ai indiqué à titre liminaire, j'émets un avis de sagesse sur les crédits consacrés au tourisme.
...ots, je suis députée réélue, j'ai appartenu auparavant à la commission des Affaires étrangères dont j'étais vice-présidente. J'ai d'ailleurs assuré à ce titre la présidence de la commission par intérim après le décès de notre collègue Marielle de Sarnez. J'ai également été élue locale adjointe aux affaires scolaires dans une ville moyenne et vice-présidente d'un conseil départemental en charge du tourisme. Nous sommes attendus à 15 heures dans l'hémicycle, je serai donc brève, mais je tenais à vous assurer de ma volonté de travailler avec tous dans l'ouverture pour le bien de nos concitoyens. Vous me trouverez à l'écoute pour travailler sur nos sujets dans un esprit de collaboration. Lors de notre réunion de Bureau de 18 heures, nous pourrons évoquer l'organisation de nos travaux pour les semain...